© CNRS/A. Lieuvin

Martine SimoneligChercheuse en génétique

Médaille d’argent du CNRS

Directrice de l'équipe Régulation des ARNm et développement à l'Institut de génétique humaine1  dont les recherches se situent à l'interface de la biologie du développement et de la biologie de l'ARN.

Je me suis passionnée pour la génétique très tôt au cours de mes études. J'ai tenu à faire mon premier stage en recherche dans ce domaine et je dois avouer que ce stage demeure l'un des moments les plus heureux de ma vie, avec l'impression d'être arrivée à bon port. Je me suis intéressée pendant ma thèse aux éléments transposables, des séquences d'ADN encore mystérieuses à cette époque, qui ont la capacité de changer de place dans le génome. Mes intérêts ont ensuite divergé vers les régulations d'ARNm et des aspects plus développementaux. Ironiquement, les éléments transposables sont revenus d'eux-mêmes au centre de mes travaux, puisqu'en 2010 nous avons fait la découverte majeure que de petits ARN non-codants provenant d'éléments transposables sont capables de réguler des ARNm pour assurer le développement embryonnaire précoce.

  • 1CNRS/Université de Montpellier

CV

  • 1989 : Doctorat en génétique moléculaire de l'université Paris-Sud (Laboratoire dynamique du génome et évolution à l'Institut Jacques Monod2 )
  • 1989-1990 : Post-doctorat à l’Imperial College London (Royaume-Uni)
  • 1989 : Entrée au CNRS - Chargée de recherche à l'Institut Jacques Monod3
  • 2007-2014 : Directrice du département Génétique et développement à l'Institut de génétique humaine
  • 2018 : Directrice de recherche de classe exceptionnelle au CNRS
  • 2CNRS/Université Paris Diderot
  • 3CNRS/Université Paris Diderot