Pour estimer les risques liés aux séismes et aux
tsunamis, il est nécessaire d'étudier ces
événements sur des périodes longues et
remonter jusqu’à des dizaines de milliers
d’années. Pour ce faire, on étudie
l'accumulation des sédiments qui témoigne de ces
paléo-séismes et
paléo-tsunamis. Conférence Christian BECK,
Professeur des universités, chercheur au Laboratoire de
géodynamique des chaînes alpines (LGCA - CNRS/UJF/U.
savoie)
Mardi 21 avril 2009 - 17h30
- Amphithéâtre Decottignies, 27 rue Marcoz ,
Chambéry
Jeudi 23 avril 2009 - 17h30 - CCSTI/La Turbine,
place Chorus, Cran-Gevrier
Jeudi 30 avril 2009 - 20h 30 -
Dôme cinéma, 135 place de l’Europe,
Albertville
Estimer les risques liés aux séismes et aux
tsunamis fait appel à de nombreux types d’analyses
physiques et mécaniques et à des études
géologiques. Ces dernières permettent de localiser
les phénomènes responsables de ces catastrophes
(failles, glissements sous-marins, effondrements volcaniques, etc),
et d’estimer, pour chaque site, l’intervalle de temps
de retour de ces évènements (dizaines
d’années, siècles ou plus). Les enregistrements
modernes et/ou les témoignages humains ne permettent de
traiter ce problème que pour des périodes très
courtes ; des "chroniques naturelles" sont donc
nécessaires pour étudier des périodes longues
et remonter jusqu’à des dizaines de milliers
d’années avant le présent. C’est
l’accumulation de sédiments (marins et lacustres) qui
joue ce rôle d’enregistreur et qui témoigne de
ces paléo-séismes et paléo-tsunamis.
Différents sites et exemples -et les conséquences que
l’on peut tirer- seront illustrés. La question de
l’impact d’un changement climatique rapide, comme la
dernière déglaciation, sur la sismicité
d’une région, sera également
abordée.