Le projet GLAST, pour Gamma-ray Large Area Space Telescope, est
une collaboration internationale entre les Etats-Unis, la France,
le Japon, l’Italie, la Suède et l’Allemagne.
Plusieurs laboratoires français participent à
l'aventure de l'astronomie gamma et ont contribué à
ce programme. Parmi eux, le Centre d'études
nucléaires de Bordeaux-Gradignan (CENBG UMR5797 - Univ.
Bordeaux 1 / IN2P3-CNRS) a apporté son savoir-faire pour
valider la réponse de l'instrument à l'aide
d'expériences réalisées sur des
accélérateurs de particules. Le réglage
précis des horloges du satellite, indispensable pour
identifier les pulsars, a aussi été validé par
l'équipe du CENBG.
Le satellite GLAST doit permettre de mieux comprendre les
phénomènes les plus violents de l’Univers. En
effet le télescope devrait détecter des milliers
d'astres émetteurs de rayons gamma. Ces astres appartiennent
à une grande variété d'objets célestes
parmi lesquels des pulsars et autres vestiges de supernova dans la
Voie Lactée, des noyaux actifs de galaxies lointaines et des
"sursauts" gamma dus à l’explosion soudaine
d'étoiles denses. Ces rayonnements gamma émanent de
particules (protons et électrons principalement)
accélérées à des énergies
extrêmes. Un point commun de l’étude de ces
astres concerne la compréhension des mécanismes
physiques mis en jeu pour l'accélération de ces
particules apparentées aux "rayons cosmiques" qui
atteignent la Terre.
Pour accompagner son lancement prévu le 16 mai 2008 à
Cap Canaveral en Floride par la NASA (National Aeronautics and
Space Administration), une conférence a été
organisée conjointement par l’Université
Bordeaux 1 et le CNRS le 27 mars sur le site du Haut-Carré
en présence d'Alain Boudou, Président de
l’Université Bordeaux 1, et de Michel Spiro, Directeur
de l'Institut national de physique nucléaire et de physique
des particules (IN2P3-CNRS).
Stavros Katsanevas et Jacques Paul, physiciens
réputés, membres respectivement de l’IN2P3-CNRS
et du Commissariat à l'énergie atomique (CEA), ont
notamment présenté l'état des connaissances du
cosmos et des énigmes relatives à l'astronomie gamma.
David A. Smith, directeur de recherche CNRS au CENBG, responsable
de la collaboration GLAST pour le CNRS, a ensuite exposé
l'implication des physiciens français et en particulier
bordelais dans la mise au point de l'instrument et le
développement de techniques d'analyse des données. En
dernier lieu, William P. Barry, représentant de la NASA en
Europe, a rappelé la volonté et le rôle
joué par la NASA dans le contexte international de
GLAST.
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tél. 05 57 12 08 60
Cf. Brochure
GLAST