Ses thèmes de recherche relèvent d’une
approche pluridisciplinaire avec comme objectif majeur
d'étudier, caractériser, maîtriser et
modéliser les différents processus qui conduisent
à l’obtention d’un objet présentant une
ou plusieurs propriétés en vue d’un usage
donné (énergie, information et communication,
santé, mécanique, transports, transformation des
matières premières...). S'appuyant sur la
compréhension des mécanismes fondamentaux, un second
objectif concerne le développement de procédés
innovants pour l'élaboration d'objets sur mesure
répondant à un design
structure-propriétés. Le SPCTS est un des principaux
acteurs du Pôle de compétitivité
"Céramique".
A titre d'exemple, le développement du
procédé innovant de stéréolithographie
a conduit à une première mondiale dans le domaine des
implants crâniens et maxilo-faciaux. Cette technique consiste
à construire une pièce céramique, couche par
couche, par photopolymérisation d'un système
céramique réactif, directement à partir du
fichier CAO. Elle permet d'obtenir des pièces 3D complexes
et de haute définition sans avoir recours à un moule
ou un outillage. La stéréolithographie est maintenant
exploitée par le Centre de transfert de technologies
Céramiques à Limoges pour réaliser des
implants en hydroxyapatite (biocéramique : phosphate de
calcium), directement à partir du fichier scanner du
patient, avec un délai de 3 jours. La phase de tests
cliniques s'est avérée tout à fait concluante
et déjà huit implants ont été
posés sur des patients souffrant d'importants traumatismes
ou de tumeurs, ces opérations ayant été
réalisées au CHU de Limoges*.
La stéréolithographie s’applique
également au domaine de l'électronique et de la
communication avec la réalisation de dispositifs
hyperfréquences, d'une précision de la dizaine de
microns, notamment pour la téléphonie, les
satellites… Ces développements sont en cours, en
collaboration avec l'unité XLIM (UMR6172 - Univ. Limoges /
CNRS).
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tél. 05 55 45 22 25
* Voir l'article
"Des implants crâniens en céramique" paru
dans le Journal du CNRS d'avril 2007.