Sélectionner des cellules génétiquement
modifiées en leur ajoutant un gène de
résistance à un antibiotique est une méthode
bien connue des biologistes. Denis
Dupuy, chercheur à l'Institut européen de
chimie et biologie (IECB UMS3033 - CNRS / Inserm/ Univ.
Bordeaux 1/ Univ.Bordeaux 2) a montré que ce système
de sélection peut s'appliquer à l'échelle d'un
organisme entier.
En l'occurrence chez les nématodes Caenorhabditis
elegans, un animal utilisé comme modèle en biologie
du développement. Ce protocole de sélection
prometteur, qui fonctionne également chez d'autres
espèces, vient d'être publié dans Nature
Methods.