Une nouvelle espèce d'archaébactérie,
Pyrococcus CH1, vivant dans un milieu allant de 85 à
105°C et capable de se diviser jusqu'à une pression
hydrostatique de 1200 bars (soit plus de 1000 fois
supérieure à la pression atmosphérique), vient
d'être découverte par les microbiologistes du
laboratoire de Microbiologie des environnements extrêmes (UMR
sous la tutelle du CNRS, de l'Ifremer et de l'université de
Bretagne Occidentale rattaché à l'Institut
universitaire européen de la mer (IUEM)), en partenariat
avec l'Institut d'Océanographie de Xiamen (Chine) et le
laboratoire des Sciences de la terre (UMR sous la tutelle du CNRS,
de l'ENS Lyon et de l'université de Lyon). Cette
archaébactérie a été isolée
à partir d'échantillons de la campagne Serpentine, au
cours de laquelle une équipe franco-russe a exploré
pendant six semaines la dorsale médio-Atlantique à la
découverte de nouvelles sources hydrothermales.