Le grand albatros mâle, qui peut vivre plus de 50 ans,
modifie son comportement de recherche alimentaire avec l'âge.
Des chercheurs du CNRS, en collaboration avec l'Université
de Bourgogne, ont pour la première fois mis en
évidence ces changements en étudiant le
vieillissement de cet oiseau en conditions naturelles. Les
scientifiques ont ainsi découvert que les mâles
âgés vont pêcher dans d'autres eaux que les
mâles plus jeunes, et se montrent moins actifs à la
surface de l'eau. Toutefois, aucun marqueur classique du
vieillissement humain n'est altéré chez les
"vieux" albatros, soulignant l'importance de prendre en
compte la performance de recherche alimentaire dans les
études sur le vieillissement. Leurs travaux, menés
avec le soutien notamment de l'IPEV (1) et de la Fondation Albert
II de Monaco, sont publiés en ligne cette semaine sur le
site de la revue PNAS.