CNRS HEBDO

Un ouvrage inédit présente, en 80 textes, comment le CNRS et plus généralement la recherche publique ont accompagné les grandes mutations de la société et contribué à bâtir de nouveaux mondes. Publié chez CNRS Éditions, sous la direction de Denis Guthleben, Sciences. Bâtir de nouveaux mondes sera disponible en librairie à partir du 12 septembre 2019.

La revue Hermès propose une demi-journée de rencontre autour de cinq questions fondamentales pour saisir les enjeux politiques et scientifiques du XXI^e siècle, le 10 septembre 2019, au siège du CNRS (Campus Gérard Mégie à Paris).

En 1950, le physicien Gaston Dupouy, universitaire, membre de l'Académie des sciences, devient directeur du CNRS. Doté d'une forte personnalité, ses décisions ont bousculé l'organisation…

Au sommaire du nouveau numéro de DAC Infos, entretien avec les coordonnateurs DAC (cDac) de la délégation Ile-de-France Villejuif sur les projets de leur délégation ; entretien avec Frédérique Andrieu, cDac à la délégation Aquitaine et zoom sur l'exposition "Zestes de DAC, une exposition qui tourne !".

L'adjointe au délégué régional Inserm Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse est nommée déléguée régionale de la délégation Côte d'Azur du CNRS, à compter du 1^er octobre 2019.

L'organisme de formation continue du CNRS propose 260 formations technologiques courtes destinées aux chercheurs et chercheuses, ingénieurs et ingénieures, techniciens et techniciennes des secteurs public et privé. Pour 2020, parmi une cinquantaine de formations nouvelles, deux nouveaux axes émergent pour répondre aux attentes de la société : cognition et comportement ; sociologie, science politique et économie.

Le CNRS, l’ENS de Lyon, IFP Energies nouvelles (IFPEN), Sorbonne Université, l’université Claude Bernard Lyon 1 et l’université de Strasbourg mettent en commun leurs compétences et savoir-faire pour créer, pour cinq ans, le laboratoire commun de recherche CARMEN, dans le domaine de la caractérisation des matériaux pour les énergies nouvelles.

En couplant des tests de chocs plus réalistes avec des simulations numériques, la méthode Certimoov, mise au point au laboratoire ICube, estime les risques de lésions sur le cerveau et permet de classer les casques en fonction de leur niveau de sécurité. Les résultats portant sur 66 modèles de casque sont accessibles en ligne.

La start-up issue de l’Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires a développé une technologie de compression des protocoles de l'internet pour les adapter aux contraintes de l'internet des objets. Cette technologie est sur le point d'être adoptée par l'IETF, organisme qui élabore les standards du réseau mondial.

Le prix FIEEC Carnot de la recherche appliquée récompense des chercheurs qui ont mené, avec une PME ou une ETI, un partenariat de recherche ayant eu un réel impact économique. L’occasion pour ces entreprises de valoriser leurs partenariats avec des structures de recherche publiques, notamment à l’occasion de la remise des prix aux chercheurs lauréats lors des Rendez-vous Carnot à Paris, le 17 octobre 2019. Date limite de candidature : 13 septembre 2019.

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a lancé en juillet dernier une consultation publique sur la protection des données personnelles et la recherche. À travers sa consultation, l’objectif est de mieux connaître les pratiques de la communauté scientifique afin de proposer des recommandations et des outils destinés à favoriser la conduite des activités de recherche scientifique en respectant le cadre juridique applicable. La consultation est ouverte jusqu’au 30 septembre 2019 sur le site de la CNIL.

Soutenu par l'Institut national des sciences de l'univers du CNRS, le Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (REVOSIMA) a publié son premier bulletin. Il représente une synthèse des observations, mesures et conclusions préliminaires sur l’activité sismo-volcanique enregistrée, qui s’appuie sur les données des stations de mesures à terre et en mer.

La Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) du CNRS, organise le colloque final du "Défi instrumentation aux limites", les 25 et 26 septembre 2019, au siège du CNRS (Campus Gérard Mégie à Paris). Il est destiné aux acteurs de la recherche, des lauréats et leurs équipes, s'intéressant aux nouvelles questions émergentes dans le domaine de l'instrumentation avancée.

Le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et Airbus lancent la 18^e édition du Prix Irène Joliot-Curie, destiné à promouvoir la place des femmes dans la recherche et la technologie en France. Le prix comporte la catégorie Femme scientifique de l'année, la catégorie Jeune femme scientifique et la catégorie Femme, recherche et entreprise. Date limite de candidature : 26 septembre 2019.

Cette journée de formation pour les personnes compétentes en radioprotection (PCR) aura lieu le 26 septembre à Rennes.
Date limite d'inscription : 13 septembre.
 

Cette formation se déroulera le 8 octobre à Rennes (1j) et sera animée par Philippe Gasnot, Fonctionnaire Sécurité Défense du CNRS.
Date limite d'inscription : 20 septembre.

Cette formation se déroulera les 16 et 17 octobre à Rennes et s'adresse à toute personne amenée à recruter, conduire des entretiens de recrutement (de personnel scientifique ou fonction support), en particulier dans le cadre de recrutement de contractuels et/ou dans le cadre des campagnes de mobilité CNRS.

Date limite d'inscription : 20 septembre.

Cette formation se déroulera les 13 et 14 novembre et les 5 et 6 décembre, à Rennes (4 jours de formation).
Date limite d'inscription : 25 septembre.

Cette formation se déroulera le 22 octobre à Nantes (0,5 jour : opérateurs (matin) et concepteurs (après-midi)).
Date limite d'inscription : 30 septembre.

Vous souhaitez :   
● Développer vos recherches au sein d’un réseau d’échange de chercheurs  ?
● Promouvoir vos collaborations intersectorielles et internationales ?

Les projets RISE (Réseaux d’échange de personnels de recherche et d’innovation) ont pour objectif de créer ou renforcer des réseaux de recherche internationaux, intersectoriels et/ou interdisciplinaires sur le long terme grâce à des mobilités de personnels (au sein du consortium).
La plateforme projets européens (2PE) - Bretagne et le CNRS organisent dans le cadre du réseau Noé Bretagne cet atelier le 4 octobre à 14h, à Rennes et Brest.

 

Le service partenariat et valorisation vous accompagne dans la rédaction et le suivi de vos projets. N’attendez pas ! Rendez-vous sur l’intranet de la délégation pour consulter le Kit ANR et contactez-nous.

• Etape 1 : dépôt de la présentation du projet (pré-proposition)

Ouverture des dépôts : 24 septembre à 13h
Clôture : 24 octobre à 13h
Résultat : mi-février

En étape 2, suite à la proposition détaillée des projets retenus par l’ANR (calendrier à définir par l’ANR), une validation CNRS est obligatoire avant soumission du budget.
 

La faille nord-anatolienne constitue une frontière tectonique majeure entre l’Anatolie et l’Europe. Leurs mouvements relatifs, de l’ordre de 2 cm/an actuellement, y provoque régulièrement des séismes dévastateurs. Un des segments marins de cette faille, en mer de Marmara, ne semble pas avoir enregistré de séisme important depuis 1766. Au vu des ruptures successives récurrentes observées sur les segments adjacents, à terre et en mer, se pose la question de savoir si ce segment de faille est bloqué, et donc accumulerait des contraintes susceptibles de provoquer un séisme de forte magnitude, à moins de 50 km de la métropole d’Istanbul, ou si, au contraire, il coulisse de façon continue et asismique pour absorber le mouvement observé tout au long de la faille nord-anatolienne. Pour tenter de répondre à cette question, des équipes françaises, allemandes et turques se sont associées pour réaliser une expérience de géodésie fond de mer innovante, dont le Laboratoire Géosciences Océan.

Symbole de l’infini, l’anneau de Möbius ne se présente pas à l’état naturel dans les molécules. Des chercheurs de l’ISCR (CNRS/Insa Rennes/ENSCR/Université Rennes 1) et de l’IPCM (CNRS/Sorbonne Université) ont réalisé cet objet et l’ont inséré dans de nouveaux composés. Ces chimistes ont ensuite trouvé un moyen pour contrôler l’enroulement de l’anneau, ce qui modifie certaines de ses propriétés, en particulier optiques. Publiés dans le Journal of the American Chemical Society, ces travaux révèlent le potentiel d’une telle géométrie à l’échelle de la molécule.

La catalyse organométallique asymétrique a une place prépondérante dans la synthèse organique moderne en permettant un accès rapide à des briques moléculaires hautement fonctionnalisées et énantio-enrichies, fragments essentiels dans la construction de molécules plus complexes. Parmi les ligands chiraux utilisés avec les métaux de transition responsables dans la sélectivité des réactions asymétriques ciblées, les carbènes N-hétérocycliques (ou NHC) ont suscité un fort engouement de par les propriétés qu’ils confèrent au métal (stabilité et réactivité) et les très fortes énantioinductions obtenues. De manière surprenante, une catégorie importante des carbènes stables, les (alkyl)(amino)carbenes cycliques (ou CAAC), réputés pour leur efficacité en catalyse n’avaient jamais été utilisés en catalyse asymétrique. C’est maintenant chose faite par des chercheurs de l’unité mixte internationale basée à San Diego en Californie (UMI CNRS 3555), de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes (CNRS/INSA Rennes/ENSCR/Univ. Rennes 1) et de l’Institut Charles Gerhardt (CNRS/Univ. Montpellier/ENSC Montpellier).

Grâce à une étude basée sur l’analyse des comportements et de l’activité cérébrale (EEG), les chercheurs, notamment du laboratoire Ethos (CNRS/Univ. Rennes 1) démontrent que les chevaux ont une mémoire émotionnelle des voix humaines associées à des interactions plus ou moins positives : ils manifestent plus d’attention et de signaux positifs en entendant des voix associées à des évènements passés positifs (et inversement). Ces résultats sont publiés dans la revue Scientific Reports.

Associant électrolyse de l’eau et énergie solaire, des chimistes de l’Institut des Sciences Chimiques de Rennes (CNRS/INSA Rennes/ENSCR/Université Rennes 1) et de l’Institut Lavoisier de Versailles (CNRS/UVSQ – Université Paris-Saclay), en collaboration avec l’Institut de Physique de Rennes et la plateforme ScanMAT (CNRS/Université Rennes 1), ont développé de nouvelles électrodes plus robustes et plus « propres » pour produire du dihydrogène vert. Une étude publiée dans la revue Journal of the American Chemical Society.

Des chercheurs de l’Inra et du CNRS, en collaboration avec des équipes allemandes, espagnoles, anglaises et canadiennes, ont examiné l’effet de la taille des parcelles et de la diversité des cultures sur la biodiversité des paysages agricoles. Publiés dans PNAS, leurs travaux montrent qu’augmenter la complexité de la mosaïque des cultures offre un levier d’action considérable (et largement sous-exploité) pour conserver et restaurer la biodiversité des paysages agricoles tout en maintenant les surfaces de production agricole.
Cette étude a été réalisée, dans le cadre du projet FarmLand financé par le programme Biodiversa, par notamment des chercheurs du laboratoire Écosystèmes, biodiversité, évolution (ECOBIO, OSUR, CNRS/Université Rennes 1).

D’une taille de 2 060 km, le noyau de Mercure est plus gros de 50 km qu’on ne le croyait jusqu’ici : c’est ce qu’ont découvert trois chercheurs du Laboratoire de planétologie et géodynamique(CNRS/Université de Nantes et d’Angers). Comment ? En étudiant les données de la sonde américaine Messenger sur le champ magnétique de la planète. En effet, lorsque le champ magnétique externe, autour de Mercure, varie sous l’influence du vent solaire, son noyau génère ce que l’on appelle une réponse induite, proportionnelle au champ externe, mais aussi à sa taille, qu’il est donc possible de déduire. Le rayon du noyau atteint ainsi 85% du rayon de la planète ! Leurs résultats, publiés début août 2019, dans Journal of Geophysical Research – Planets, lèvent ainsi un peu le voile autour de la mystérieuse Mercure, en attendant l’arrivée de la mission BepiColombo aux alentours de la planète en 2025.

Impression 3D de pièces de cargo, matériaux composites pour bateaux de course... La mécanique et l’ingénierie ont beaucoup à apporter au domaine maritime. Tour d’horizon avec Pierre-Yves Manach, directeur de l’Institut de recherche Henri-Dupuy-de-Lôme (IRDL, CNRS/ENSTA Bretagne/UBO/UBS), à l’occasion du Congrès français de mécanique qui se tient cette semaine à Brest.

Les gorilles sont des animaux vivants en groupes sociaux dans lesquels les femelles migrent pour intégrer des « harems ». Si l’on connaissait certains facteurs déterminants leurs choix de migration, une équipe de recherche du laboratoire Ecosystèmes, biodiversité, évolution (CNRS/Univ Rennes 1) vient de montrer que les femelles étaient capables d’éviter les mâles et les congénères susceptibles de transmettre la maladie de pian, qui provoque des ulcères particulièrement visibles sur la face des animaux. En étudiant 593 gorilles pendant plus de 10 ans, les scientifiques ont observé que les femelles quittent les mâles et les groupes trop atteints pour rejoindre des groupes plus sains. Elles évitent même au maximum d’intégrer des groupes infectés. Les résultats de cette étude parue dans le numéro de septembre 2019 de la revue Ecology suggère l’apprentissage par ces animaux du caractère contagieux de la maladie et leur capacité à identifier un symptôme (la déformation de la face) comme révélateur d’une pathologie.

Des chercheurs du LAUM (CNRS/Le mans Univ.) ont réalisé un dispositif innovant qui laisse passer une onde acoustique dans un sens tout en bloquant sa propagation dans le sens inverse. Les performances inédites de cette diode acoustique permettent d’envisager à terme des applications pratiques. Les résultats sont publiés dans la revue Nature Communications.

Le 13 septembre à Rennes, cette première rencontre «Vues d’Europe» du projet de recherche interdisciplinaire EU-DELEC (Union européenne et démocratie) offrira un éclairage de la situation dans plusieurs États membres. Ancré dans un processus de recherche pluriannuel, le projet visera à apprécier au fil de la mandature du Parlement européen les traductions juridiques et les résonances politiques des engagements électoraux pris en faveur des défis de la transition écologique, des inégalités et de la crise migratoire. Il visera à apprécier l’articulation complexe entre les différentes légitimités qui forgent le cœur de la démocratie européenne. Il contribuera également repérer comment les acteurs locaux en prise avec ces thématiques construisent (ou non) la dimension européenne de ces enjeux cruciaux ?

La Maison des Sciences de l’Homme en Bretagne ouvre une nouvelle session de labellisation de projets. L’obtention du label MSHB suppose des collaborations disciplinaires intra-SHS, innovantes d’un point de vue méthodologique, prenant ancrage sur le territoire breton et à dimension internationale. Afin de répondre aux grands défis sociétaux, la MSHB encourage aussi le montage de projets interdisciplinaires associant les SHS aux sciences de la vie et de la santé, aux sciences de la nature et aux sciences de l’environnement ainsi qu’aux sciences physiques, sciences du numérique et de l’ingénieur. L’intention de soumission doit être complétée en ligne avant le 16 septembre inclus.

En 2015, l'ONU a défini une série d'objectifs à atteindre d'ici 2030, les Objectifs de Développement Durable : "17 objectifs pour sauver le monde". En quatre ans, ces ODD se sont imposées comme une référence pour tous les pays et pour toutes les organisations. Ils deviennent désormais un sujet de questionnement pour les citoyens et les décideurs auquel la communauté scientifique ne peut échapper. Comment se situer en tant que scientifiques par rapport à ces objectifs ? Faut-il contribuer explicitement ou indirectement à ces objectifs ? Les ODD remettent-ils en question l'équilibre et les synergies entre les développements disciplinaires et la recherche finalisée ? Au-delà de la réflexion sur l'évolution de nos missions, les ODD invitent plus globalement à repenser la place du scientifique dans la société, aussi bien en tant que scientifique, qu'en tant qu'expert, ou comme simple citoyen.
Pour aborder ces questions, les établissements engagés dans le projet Université de Rennes organisent, le 18 septembre, cette conférence grand-public, suivie d'une table-ronde.

Inscription gratuite mais obligatoire pour la conférence

Les filières de transformation et de valorisation agricoles des résidus organiques constituent un des leviers pour développer une bioéconomie territoriale à condition que le recyclage des matières organiques (MOs), au sein de ces filières, soit optimisé. Cela passe par l’identification d’un compromis atteignable qui maximise les services agronomiques et environnementaux rendus par les matières organiques et minimise les disservices associés, aux différentes échelles de la filière.
Organisée à la suite et en lien avec la colloque APIVALE, cette école-chercheurs, du 21 au 22 novembre, vise à explorer comment des approches intégrées peuvent permettre de répondre à cet objectif d’optimisation de la filière et de maximisation des services.
Date limite d'inscription : 30 octobre.

La Lettre de l'Observatoire des sciences de l'Univers de Rennes est en ligne. Vous y trouverez l'essentiel de l'actualité scientifique, pédagogique, technique, culturelle de l'Observatoire des Sciences de l'Univers de Rennes.

La Lettre de la Maison des sciences de l'homme Ange-Guépin est en ligne. Vous y trouverez l'actualité des projets en cours et tous les nouveaux appels à projets.