Le projet ELOBIO
Le projet ELOBIO pour « électrolyse de la biomasse » bénéficie d’un budget de 3.998 M€ alloué par le Conseil européen de l’innovation. Il est coordonné par l’Institut de recherches sur la catalyse et l’environnement de Lyon).
L’IC2MP (Université de Poitiers/CNRS), membre d’un consortium européen
Le consortium de chercheurs regroupe trois laboratoires du CNRS (IRCELYON, LCH et IC2MP), deux institutions allemandes (KIT et Institut Fraunhofer), deux universités espagnoles (UCM et UPM) et un institut de recherche néerlandais (DIFFER), offrant un large éventail d’expertises : science des matériaux, électro-catalyse, sonochimie, génie chimique, modélisation de l’échelle atomique à l’échelle macroscopique, analyse du cycle de vie des matériaux utilisés, etc.
Faire la preuve d’un nouveau concept
Le projet a débuté en janvier 2023 et portera sur quatre ans avec l’objectif de faire la preuve du concept à l’échelle du laboratoire d’un électrolyseur permettant de décomposer en présence d’eau des molécules organiques biosourcées afin de coproduire de l’hydrogène à moindre consommation énergétique en comparaison avec l’électrolyse de l’eau, et des molécules valorisables dans la bioéconomie et intégrables aux bioraffineries.
L’expertise de l’IC2MP
Fort de ses expertises en science des matériaux, procédés non-thermique d’activation et conversion de la biomasse, l’IC2MP est, au sein de ce consortium, leader de la tâche dévolue au développement, à l’évaluation et à l’optimisation des catalyseurs pour l’électro-conversion maîtrisée et sélective de molécules biosourcées vers des composés à valeur ajoutée. L’institut poitevin est aussi responsable du développement d’un procédé innovant d’électrolyse assistée consistant à activer les réactions par des ultrasons.
Les retombées
Un tel projet pourrait aider l’Union Européenne à atteindre les objectifs de décarbonation de l’industrie et de neutralité carbone en 2050 en utilisant les résidus agricoles ou forestiers (source de biomasse) et les énergies renouvelables (éoliennes, photovoltaïques, etc.) pour produire de l’hydrogène vert et des molécules plateformes d’intérêt industriel.
Contacts Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers :
Teko W. Napporn :
Christophe Coutanceau :