Ce colloque international à Tours les 18 et 19 mars, au Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance, se concentrera sur la façon dont les hommes, entre 1500 et 1650,concevaient et pratiquaient le désaccord et la nouveauté, sans les convertir pour autant en conflits.
Les participants, étudiants, universitaires de littératures française et européennes, histoire, histoire des arts, philosophie et histoire du droit, et, plus généralement tout public intéressé par ces disciplines, tenteront de comprendre comment la période de la Renaissance vit naître et se développer des idées et des pratiques non conformistes susceptibles d'affecter l'ordonnancement social. La remise en cause de l'uniformité des opinions s'exprima dans tous les champs de l'activité sociale (pratiques politiques, religieuses, artistiques, etc.) et contribua à remodeler les manières de penser. Mais surtout, elle ne se heurta pas toujours au refus et à l'incompréhension : loin d'être systématiquement écartées, condamnées, bannies, les opinions nouvelles pouvaient apparaître comme nécessaires à la construction d'une société capable d'accepter la dissonance en son sein.