Grâce à une caméra sous-marine
développée au Laboratoire
d’océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV/OOV, UPMC
/ CNRS) et embarquée lors de diverses campagnes
océanographiques, des chercheurs du Laboratoire
d’études en géophysique et océanographie
spatiales (LEGOS/OMP, UPS / CNRS / CNES / IRD) et du LOV, ainsi que
des chercheurs allemande (GEOMAR) et américaine
(Université de Alaska) ont pu, mettre en évidence le
long de l’équateur, dans le Pacifique et
l’Atlantique, un chemin privilégié pour le
transfert vertical de la matière organique produite vers les
abysses. L’export de carbone lié à ce transfert
(pompage biologique du CO2 atmosphérique par
l’océan) se ferait en grande partie vers 3000
mètres, soit à une plus grande profondeur que celle
attendue. Ces résultats devraient permettre une meilleure
compréhension du processus de pompage biologique.
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