La plasticité phénotypique adaptative permet aux organismes de faire face aux variations environnementales. Dans une étude publiée dans la revue Current Biology, des chercheurs ont caractérisé un variant naturel du nématode Caenorhabditis elegans qui augmente la plasticité phénotypique adaptative au détriment de la vitesse de développement, en perturbant la production d’une hormone stéroïdienne. Grâce à ce compromis évolutif, ce variant délétère en conditions favorables devient bénéfique dans les environnements stressants.