La question, qui a occupé la communauté des nanolasers pendant plus de trente ans, a finalement une réponse [1]: utilisant la théorie des bifurcations et un modèle étendu, il a été possible d’identifier clairement l’existence et la position du seuil même dans les “lasers sans seuil”. Outre à une meilleure compréhension de la physique du rayonnement électromagnétique en interaction à la nanoéchelle, ce résultat promet des avancées dans la caractérisation et dans la conception technologique de nouvelles sources avec fort potentiel dans les circuits optiques.