Chaque année, le CNRS célèbre les chercheurs, ingénieurs et techniciens qui participent de manière exceptionnelle au dynamisme et à la renommée de l'institution. En Côte d'Azur, Astrid Lamberts, chargée de recherche aux laboratoires Lagrange (CNRS-OCA-Université Côte d'Azur) et ARTEMIS - Astrophysique Relativiste, Théories, Expériences, Metrologie, Instrumentation, Signaux (CNRS-OCA-Université Côte d'Azur), et Raphaël Rapetti-Mauss, chargé de recherche à l'Institut de Biologie Valrose- iBV(CNRS- Inserm-Université Côte d'Azur) sont lauréats de la médaille de bronze. Toutes nos félicitations pour cette belle récompense ! Lire l'actualité
La médaille de bronze récompense les premiers travaux consacrant des chercheurs et des chercheuses spécialistes de leur domaine. Cette distinction représente un encouragement du CNRS à poursuivre des recherches bien engagées et déjà fécondes.
Astrid Lamberts
Astrophysique des ondes gravitationnelles
Chercheuse CNRS aux laboratoires J-L Lagrange 1 et Artémis 2 et astrophysicienne reconnue mondialement dans le domaine de l’astrophysique des hautes énergies, domaine majeur d’investigation de la structuration et de l’évolution de l’Univers.
Les recherches d’Astrid Lamberts portent sur la détection des ondes gravitationnelles. Elle cherche à comprendre comment les étoiles se forment et évoluent pour arriver aux détections qu’on observe ou qu’on observera avec les détecteurs futurs. Elle est l’une des leaders de l’interprétation astrophysique des ondes gravitationnelles, et a notamment coordonné les travaux autour des premières coalescences d’un trou noir et d’une étoile à neutrons, au sein la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA. Astrid Lamberts dirige également un projet ANR sur le développement d’un modèle permettant d’évaluer les coalescences issues de l'évolution des binaires et des amas stellaires sur la base de simulations cosmologiques. Aujourd’hui, la chercheuse prépare aussi l’exploitation scientifique et l’analyse de données du projet Européen LISA, qui sera le premier interféromètre spatial qui détectera des ondes gravitationnelles dans une gamme de fréquences jamais explorée.
1 et 2 CNRS/Observatoire de la Côte d'Azur/Université Côte d'Azur
Raphaël Rapetti-Mauss
Biologie du cancer
Chercheur en biologie, spécialisé dans l’étude du cancer à l’Institut biologie Valrose 1.
Raphaël Rapetti-Mauss s’intéresse à la fonction des canaux ioniques dans différents contextes physiopathologiques. À travers ses premières recherches, il a notamment caractérisé des mutations pathologiques portées par un canal potassique activé par le calcium impliqué dans des anémies hémolytiques héréditaires. Le chercheur s’est ensuite intéressé au rôle des canaux potassiques dans la biologie du cancer. Son objectif : mieux comprendre la fonction de ces protéines capables de traverser la membrane dans les voies de signalisation associées aux cancers et ce, en vue d’apporter des connaissances essentielles à la conception de nouvelles thérapies. En ce sens, il a mis en évidence la façon dont un canal potassique participe à la communication entre les cellules cancéreuses et leur micro-environnement, favorisant ainsi la croissance tumorale dès les premières phases de transformation cancéreuse. Ce résultat majeur a donné lieu au dépôt de deux brevets dont Raphaël Rapetti-Mauss est co-inventeur.
1 CNRS/Inserm/Université Côte d’Azur