De nombreuses espèces présentent des différences de durée de vie entre les sexes. Un modèle populaire pour expliquer cette observation est que les chromosomes sexuels contribuent au vieillissement par un effet « toxique » du chromosome Y. Cette hypothèse suggère que la présence du chromosome Y contribue à la longévité réduite des individus XY. Une nouvelle étude, réalisée par une équipe de scientifiques de l'institut de Biologie Valrose - iBV (CNRS-Université Côte d'Azur) et publiée le 12 juin 2023 dans Nature Ecology and Evolution, démontre que chez la drosophile, le chromosome Y n'a aucun impact sur la longévité masculine. Lire l'actualité "Le chromosome Y ne raccourcit pas la durée de vie des mâles"
Cette découverte réfute l'hypothèse selon laquelle ce chromosome a un effet toxique et raccourcit la durée de vie des hommes.