Accompagnés d’acteurs locaux, les laboratoires du CNRS s’attaquent à un torrent d’enjeux aquatiques allant de la gestion de plantes envahissantes, à la caractérisation de micropolluants, en passant par la prévision des demandes et des ressources en eau. Ces échanges nourrissent des innovations locales pour une meilleure gestion des réseaux d’eau potable français. À Nice, l’équipe de Rémi Catellier, maître de conférences au Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (CNRS-UniCA), collabore avec la régie Eau d’Azur.
L’objectif est double : développer des modèles pour prévoir les demandes des usagers en eau jusqu’à trois semaines à l’avance, mais aussi prédire le niveau des nappes phréatiques sur plusieurs mois. « À terme, nous voudrions obtenir des outils prédictifs opérationnels et réunir ces deux modèles développés séparément pour le moment », explique Agathe Maupetit, data scientist chez Eau d’Azur.
En ce sens, le dispositif Projet Exploratoire, Premier Soutien de l’Amies a permis aux deux partenaires d’identifier plusieurs approches de modélisation prometteuses s’appuyant aussi bien sur des méthodes de statistiques classiques que de traitement des données par intelligence artificielle.
Lire l'article "L’eau, terrain fertile de l’innovation"
Rémi Catellier, maître de conférences au Laboratoire Jean-Alexandre Dieudonné (CNRS-UniCA)