Une nouvelle étude, dans laquelle sont impliqués des scientifiques de CNRS Terre & Univers, exploitant LOFAR constate que la deuxième génération « V2 mini » de Starlink émet jusqu’à 32 fois plus, et dans une plus large gamme de fréquences, que la première génération. Elle menace ainsi d’aveugler les radiotélescopes et d’interdire des recherches vitales pour notre connaissance de l’Univers.
Les observations du radiotélescope LOFAR (Low Frequency Array) avaient montré l’an dernier que les satellites Starlink de première génération émettent des signaux radio non intentionnels (UEMR : unintended electromagnetic radiation) qui peuvent nuire aux observations astronomiques.
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Chiara Ferrari, enseignante-chercheuse au laboratoire Lagrange (CNRS-OCA-UniCA)