Des chercheurs de l'Institut de pharmacologie moléculaire
et cellulaire, du CHU de Nice, du centre médical
universitaire de Hambourg et de l'Université de Boston
viennent de découvrir un deuxième
auto-antigène (THSD7A) impliqué dans la
glomérulonéphrite extra-membraneuse idiopathique, une
maladie auto-immune rénale rare mais grave. Ces chercheurs
avaient déjà identifié en 2009 le premier
antigène (PLA2R1) de cette maladie. Cette découverte
permet de définir deux groupes de patients atteints, dont
70% associés à PLA2R1 et 5 à 10%
associés à THSD7A. Les patients PLA2R1 sont
déjà mieux pris en charge, et cette nouvelle
avancée devrait rapidement déboucher sur un autre
test diagnostique non invasif et un meilleur suivi
thérapeutique des patients THSD7A. Ces travaux sont
publiés dans la revue New England Journal of Medicine.
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