Joli cadeau de Noël pour les scientifiques des
collaborations LIGO et Virgo, dont des scientifiques du
laboratoire ARTEMIS (CNRS/OCA/UNS) : le 26 décembre
2015, les détecteurs Advanced LIGO ont
enregistré un nouveau signal d’ondes
gravitationnelles, trois mois après la première
détection . Cette fois encore, le signal – une infime
déformation de l’espace-temps – provient de la
« valse » finale de deux trous noirs qui finissent par
fusionner, un phénomène appelé coalescence.
Cette deuxième observation confirme que ce type
d’événements cataclysmiques est relativement
fréquent et augure d’autres détections à
partir de fin 2016, lorsque redémarreront, après des
travaux d’amélioration, les détecteurs Advanced
LIGO (aux Etats-Unis) et Advanced Virgo (en Italie). De quoi en
apprendre davantage sur les couples de trous noirs, ces astres si
compacts que ni lumière, ni matière ne peuvent
s’en échapper. Cette découverte,
réalisée par une collaboration internationale
comprenant des équipes du CNRS, est annoncée le
15 juin 2016 pendant la conférence de
l’American Astronomical Society, à San Diego, et fait
l’objet d’une publication dans la revue Physical Review
Letters. Communiqué
de presse CNRS