Le quatrième numéro de la revue Carnets de science, dont le dossier est consacré au patrimoine, est paru.
Le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation vient de dévoiler les noms des 14 lauréats de la seconde vague de l’appel « Make our planet great again ». En provenance de 7 pays différents, ils viendront rejoindre des laboratoires français dans les prochains mois pour mener des recherches de très haut niveau sur des sujets allant de l'impact du changement climatique sur la biodiversité à l'impact de la fonte de la banquise sur la circulation océanique. Huit des 14 lauréats seront accueillis par le CNRS. L’Allemagne, qui avait souhaité rejoindre cette initiative et lancé un appel similaire, a annoncé le même jour la sélection de 13 lauréats.
Le 10 avril, le COMETS a publié un avis sur les libertés et responsabilités dans la recherche académique. Celui-ci est le fruit d’une réflexion sur la liberté des scientifiques envisagée aux plans politique, économique et sociologique, et sur leurs responsabilités face à la société et aux enjeux environnementaux.
Une équipe de l'Institut de la vision a mis au point une technique qui accroît l'efficacité du traitement des maladies dégénératives de la rétine par une greffe de cellules. Les résultats sont en cours de validation sur des cellules issues de patients atteints de DMLA.
Des chercheurs de l'Institut de recherche en informatique de Toulouse ont mis au point une méthode de traitement des données 3D qui permet d'afficher et de manipuler des modèles 3D sur internet en réduisant la taille des fichiers manipulés. Le logiciel, destiné à faciliter les présentations commerciales ou techniques en ligne, s'intègre dans des configurateurs de produits complexes.
L’UPS Eurofidai organise, en partenariat avec l’ESSEC, la 16ème édition du Paris december finance meeting. Date limite des inscriptions : 4 juin 2018.
Le 11ème congrès de l'International association for workplace bullying and harassment (IAWBH) sur le thème “Mieux comprendre le harcèlement au travail dans un monde en mutation” aura lieu du 5 au 8 Juin 2018, à Bordeaux. Date limite des inscriptions : 27 mai 2018.
La Fondation de France lance un appel à projets en matière de santé humaine sur des études portant sur l’impact sanitaire des facteurs de risques environnementaux ou des déterminants socio-économiques des maladies ; sur le traitement des questions de santé environnementale dans le débat et l’action publics et sur des actions de prévention en santé environnementale. Date limite des candidatures : 23 mai 2018.
Le Projet international de coopération scientifique (PICS) est un projet scientifique établi conjointement par deux équipes de recherche, l’une au CNRS et l’autre à l’étranger. D’une durée de 3 ans non renouvelable, il vise à consolider et formaliser une coopération suivie avec un partenaire étranger ayant déjà donné lieu à une ou plusieurs publications communes. Date limite des candidatures : 30 mai 2018.
Le groupement d’intérêt scientifique Institut du genre décernera le prix de thèse d'un montant de 7000€, dans le domaine du genre et des sexualités. Date limite des candidatures : 21 mai 2018.
La mission européenne Gaia dévoile son deuxième catalogue stellaire de notre Galaxie, venant enrichir l’immense masse de données collectées par le satellite mis sur orbite en 2013. Dans cette vidéo, découvrez pourquoi les précisions apportées sur les étoiles de la Voie lactée constituent un enjeu majeur pour l’astronomie.
Dans le cadre du dispositif d'accueil et d'intégration
des nouveaux entrants et des départs en retraite, une
journée spéciale a été organisée
jeudi 19 avril à la
Délégation CNRS Campus Azur à Sophia
Antipolis. L'objectif de cette journée a été
de rendre possible la rencontre entre nouveaux entrants et jeunes
retraités, en permettant aux nouveaux de mieux comprendre
les missions et les enjeux de la recherche de
l’établissement en Côte d’Azur et de
remercier officiellement les agents qui partent ou qui sont partis
à la retraite pour leur carrière au sein du
CNRS.
Pour les nouveaux recrutés au CNRS, cette journée
d’accueil réservée à une trentaine de
jeunes chercheurs, ingénieurs et techniciens leur a permis
de se rencontrer et d'échanger. Cette journée avait
pour objectif d'établir et de nouer des contacts avec les
différents services de la Délégation
Côte d'Azur, d'apporter à travers des
présentations et des ateliers les informations
nécessaires sur des sujets tels que la carrière, la
formation, la prévention et sécurité au
travail, le partenariat et la valorisation de la recherche, la
communication, l'action sociale, les déplacements et
missions, mais aussi de rencontrer les membres du CAES
régional ainsi que les syndicats, etc.
Pour les jeunes retraités, cette journée, avec en
point d’orgue la remise des médailles d’honneur
du CNRS, marque une nouvelle étape dans la vie des
scientifiques et des personnels qui ont contribué à
faire avancer la recherche française pendant plus de 40 ans
pour certains !
© Viktor Rivera, CNRS
Retrouvez le dossier d'accueil de la DR suivi des différentes présentations de la journée ainsi que l'album photo de cette journée. Article Nice Matin Edition du 25-04-2018
Un des pères de l’instrument Gaïa n’est autre que François Mignard, un astronome azuréen, directeur de recherche CNRS au Laboratoire Lagrange (CNRS-UNS-OCA), qui a introduit la conférence de presse de l’Agence Spatiale Européenne qui avait lieu mercredi 25 avril 2018 à Paris, et qui a présenté la publication du 2ème catalogue de Gaïa, un atlas accessible à tous.
La mission Gaia fournit aujourd’hui la carte la plus détaillée de notre galaxie. Une masse de données colossale qui constitue une carte 3D, dynamique et en couleur, de la Voie lactée. Ce catalogue recense pas moins de 1,7 milliard d'étoiles de notre galaxie et a mobilisé 450 chercheurs issus de 20 pays sous l’égide de l’Agence spatiale européenne.
Dans la semaine de
l’astronomie organisée par la ville de Nice, les
associations niçoises et l’Observatoire de la
Côte d’Azur, François Mignard interviendra ce
jeudi 26 avril à 19h à la Maison des
Associations Garibaldi - Salles Avelanie & Luerna pour une
conférence intitulée : « Le satellite
GAÏA, des données pour une révolution
astronomique ». Il sera accompagné de Paolo Tanga,
astronome à l’Observatoire de la Côte
d’Azur.
Plus d'informations : «
Voie lactée : le second tome d'un riche atlas signé
Gaia » Lepoint.fr du 25/04/2018; «
La mission Gaia a fourni la carte la plus détaillée
de notre Galaxie » - La Recherche (Site Web) du
25/04/2018; «
Une carte animée en 3D de la Voie lactée grâce
au satellite Gaia » - Techniques de l'Ingénieur du
25/04/2018; « Gaia
ouvre l'accès à la Voie lactée en 3D et en
couleur » - Techno-Science.net du 26/04/2018; «
Satellite Gaia : L'équipe de chercheurs de Besançon
toujours dans la course ! » - France 3 Régions
(Site Web) du 25/04/2018; « Gaia ouvre
l'accès à la Voie lactée en 3D et en
couleur » - Communiqué de presse du CNRS du
25/04/2018
François Mignard, DR CNRS au Laboratoire Lagrange (CNRS-OCA-UNS)
Le temps biologique et le temps physique conditionnent nos vies.
Paradoxalement, alors que les connaissances progressent,nous
mesurons d'autant plus l'étendue de notre ignorance à
son propos. De même, alors que les marqueurs
spatiaux-temporels font référence dans tous les
travaux scientifiques, les échanges interdisciplinaires sur
la thématique du temps restent peu nombreux. Ce colloque
transdisciplinaire réunit pour la première fois dans
la région niçoise, des physiciens,
mathématiciens, biologistes, sociologues, ethnologues,
philosophes, informaticiens, artistes,..., afin de proposer des
outils variés permettant aux étudiants et au grand
public d'étayer leur réflexion sur ce concept majeur.
Le colloque "l'ère du temps" proposera des
journées scientifiques les 7 et 8 juin
suivie d'une journée grand public le 9 juin
2018.
Programme et
inscriptions
Comité d'organisation : Alice Guyon, DR CNRS à IPMC (CNRS-UNS) et Corinne Nicolas-Cabane, chargée de médiation scientifique à Géoazur (CNRS-OCA-IRD-UNS)
Les plus anciennes traces de feu attribuées à l’Homme sont datées d’il y a environ 400 000 ans. Des milliers d’années plus tard, 40 000 ans avant notre ère, Homo sapiens maîtrisant désormais cet élément, alla visiter les grottes saisonnièrement. Il laissa alors derrière lui les traces de son passage : les peintures rupestres. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, la grotte Chauvet est le témoin immuable des premiers instants de l’art pariétal. Une étude impliquant plusieurs chercheurs du CNRS1 s’intéresse aujourd’hui aux charbons de bois laissés par les Hommes de l’Aurignacien (37 000 – 33 500 av. notre ère) et du Gravettien (31 000 – 28 000 av. notre ère) qui fréquentèrent le site Chauvet-Pont d’Arc. Sur les 171 échantillons étudiés par les scientifiques, tous sauf un sont issus de pins. La présence de ces conifères témoigne d’un climat froid et sec mais également d’un paysage steppique rythmé par des bosquets de pin, de bouleau ou de genévrier. Le pin permettait de générer de grandes flammes à la faveur desquelles les artistes de la Préhistoire purent peindre sur les parois alors éclairées de la grotte. Parmi les foyers identifiés dans la grotte, une partie était dévolue uniquement à la production de charbon de pin dont ils se servirent pour la réalisation des fresques.Cet article est publié le 25 avril 2018 dans Antiquity. Brève de l'INEE
Isabelle Théry-Parisot, DR CNRS et directrice du CEPAM (CNRS/UCA)
Grâce à l’exploitation de paires de photons intriqués, des physiciens ont introduit le concept d’interférométrie quantique en lumière blanche et l’appliquent à la caractérisation ultra précise de propriétés optiques des matériaux. Ces travaux, relatifs à l’article "Quantum enhancement of accuracy and precision in optical interferometry" publié dans la revue Light Science & Applications, ont été menés par des scientifiques de l’Institut de physique de Nice (INPHYNI, CNRS/Université Nice Sophia Antipolis). La brève concernant cet article scientifique est accessible en ligne sur le site web de l’INP.
Sébastien Tanzilli, directeur de recherche CNRS au Laboratoire INPHYNI
Le syndrome de l’X Fragile (SFX) est la forme héréditaire de déficience intellectuelle et de trouble du spectre autistique la plus fréquence, causée par la perte de la protéine Fragile X Mental Retardation Protein (FMRP), qui lie les ARN messagers pour réguler leur transport et leur traduction. La localisation de la protéine FMRP à la synapse lui confère un rôle clé dans la modulation de l’expression de protéines impliquées dans la transmission synaptique et la fonction neuronale. A l'IPMC (CNRS-UNS) à Sophia Antipolis, Barbara Bardoni et son équipe ont pu mettre en évidence l’implication de la protéine FMRP dans des voies de signalisations différentes en fonction des régions cérébrales étudiées. Dans leur recherche, ils ont également confirmé le rôle de cette protéine dans le fonctionnement d’autres types cellulaires, comme les astrocytes, les oligodendrocytes et la microglie. L'article vient de paraître dans Nucleic Acids Research. Plus d'information sur le site de l'Inserm PACA
Barbara Bardoni, Directeur de Recherche Inserm à l'IPMC (CNRS-UNS)
Le CoCoLab est une plateforme technologique qui concentre
l’instrumentation en SHS de la place niçoise. Elle est
ouverte à tous les membres de l’UCA (accès
gratuit) et au-delà (accès tarifé). Le CoCoLab
fait partie du volet COGITO (Sciences Cognitives) des plateformes
technologiques du Réseau National des MSH . Outre les
recherches proprement SHS (économie expérimentale,
psychologie, linguistique), le CoCoLab structure
l’interaction entre les SHS et d’autres secteurs dans
le domaine de l’informatique et des mathématiques
(économie, psychologie), de la chimie (olfaction,
archéologie) et de la Santé (olfaction). Le CoCoLab a
également vocation à servir le secteur
socio-économique et industriel (type tests de consommateurs,
émotions et attention des employés et consommateurs).
Financée par la région PACA, le CNRS,
l’Université Côte d’Azur et
l’Université Nice Sophia Antipolis, la plateforme sera
opérationnelle à la fin de l’année 2018.
Plus
d'informations
Sylvie COLY GRENARD, Chargée de la communication MSHS Sud Est
Une "Trinquette des Sciences " intitulée
"Comment le Sahara nourrit la
Méditerranée" aura lieu le mardi
15 mai à18h et sera animée par Cécile
Guieu, DR CNRS au LOV. Cécile Guieu est
océanographe et spécialiste en biogéochimie
marine. Le projet PEACETIME (ProcEss studies at the Air-sEa
Interface after dust deposition in the Mediterranean sea) a pour
but d’étudier les processus à l’interface
air-mer en Méditerranée, région du monde
où les apports atmosphériques jouent un rôle
clé comme source de nutriments pour la biosphère
marine. Le projet est centré sur une campagne qui a eu lieu
au début de l'été 2017 à bord du navire
océanographique "Pourquoi Pas ?". Les 40
scientifiques embarqués, spécialistes de
l'océan et de atmosphère ont pu déployer de
nombreux instruments afin de mener des études devant
permettre de mieux comprendre comment les dépôts
atmosphériques impactent le fonctionnement de
l’écosystème marin. Comment traiter d'un tel
sujet par le biais d'une campagne en mer? Qu'est ce qu'une campagne
océanographique? comment travaille t on et vit-on à
bord d'un navire océanographique? comment exploite-t-on la
multitude de résultats obtenus? autant de questions qui
seront abordées pendant cette conférence. La
présence à la conférence est gratuite mais une
participation est demandée pour l'apéritif convivial
proposé.
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