L’enjeu actuel de la médecine régénérative est de reprogrammer des cellules adultes différenciées vers d’autres destins cellulaires pour pallier une déficience. Des chercheurs de l’Institut Pasteur et du CNRS ont montré que les cellules sénescentes, dont l’apparition est traditionnellement associée au vieillissement, au cancer et à l’inflammation, favorisent de manière inattendue la reprogrammation des cellules vers un état plus embryonnaire. L’atteinte de cet état "non différencié" constitue une première étape pour maîtriser la différenciation de cellules pour en remplacer les défectueuses dans le cas d’une pathologie. Ces résultats ont été publiés dans la revue Cell Stem Cell, le 22 décembre 2016.