CNRS HEBDO

Après le succès d’une rencontre inédite à Marseille, le CNRS, en réponse à l’un de ses six grands défis sociétaux, invite scientifiques et acteurs de terrain à les imaginer ensemble au sein d’un nouveau dispositif : les laboratoires communs pour réfléchir aux territoires habitables. Lire l'article.

Ce 22 novembre, la 5^e édition de la Journée science ouverte du CNRS aborde deux sujets spécifiques : la matinée est consacrée à la place du logiciel libre et l’après-midi porte sur la fouille et l’analyse des données textuelles dans le contexte de la science ouverte. Lire l'article.

Ulisse, l’unité du CNRS spécialisée dans le transport de la recherche, accompagne des scientifiques dans la préparation du projet REFUGE-ARCTIC, une expédition majeure dans l'océan Arctique. Avec un mot clé pour assurer le succès de cette aventure scientifique : l’anticipation. Lire l'article.

Le 14 novembre dernier, Antoine Petit (président-directeur général du CNRS) et Pascal Olivard (président de l’Université de Bretagne Occidentale) ont signé une nouvelle convention partenariale, qui engage les deux établissements à conduire ensemble jusqu'en 2027 une politique scientifique commune au sein de la quinzaine de laboratoires partagés. Lire l'article.

Parcourez la version anglaise du rapport d'activité du CNRS, qui présente une sélection des résultats scientifiques des recherches menées dans les laboratoires et met en valeur la stratégie du CNRS en termes de valorisation, de partenariats et de modernisation de son administration. 

Le Conseil européen de la recherche annonce aujourd’hui les lauréats des bourses « Consolidator », qui soutiennent chaque année de nombreux projets de scientifiques en milieu de carrière. Le CNRS est l’institution hôte pour neuf bourses. Lire l'article.

Dans le cadre de l'accord de coopération signé en 2023 avec l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), les post-doctorants et post-doctorantes de l'université marocaine pourront être accueillis dans les laboratoires du CNRS. En savoir plus. 

L'Appui au montage de projet de recherche en coordination européenne (AMORCE) du CNRS accompagne les chercheurs et chercheuses qui souhaitent coordonner un projet collaboratif d'Horizon Europe (date limite de candidature : 31 janvier 2024). En savoir plus.

L’École polytechnique, le CNRS et Safran Electronics & Defense ont signé un partenariat pour un laboratoire commun dédié à la recherche et au développement des propulseurs électriques de satellites. COMHET (laboratoire commun pour l’étude des Hall Effect Thrusters) ambitionne d’améliorer les technologies des propulseurs à effet Hall. Lire le communiqué de presse.

Le prochain atelier, le 30 novembre à Marseille, portera sur les compétences collaboratives nécessaires pour structurer, partager et ouvrir les données de la recherche (modalités de travail, rôles des différentes parties prenantes, métiers complémentaires et indispensables pour valoriser la production scientifique dans l’esprit de la science ouverte). Informations et inscription (25 novembre au plus tard).

Ce congrès annuel de la Société française de virologie (SFV) apportera du 10 au 12 avril 2024 à Bruxelles une vision globale des avancées dans le domaine de la virologie moléculaire et cellulaire, médicale, vétérinaire et végétale. Les jeunes chercheurs et chercheuses peuvent y présenter leur travail de recherche (soumission des résumés le 14 janvier au plus tard). 

L’ANR, la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et l’alliance Allenvi proposent le 6 décembre à Paris une journée de bilan et de perspectives basée sur l'analyse de 15 années de financement ANR et sur l'exercice de prospective AllEnvi sur la biodiversité. Programme et inscription.

Pour soutenir la construction des collaborations scientifiques, la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) du CNRS met en œuvre des outils variés. Le point sur les appels à projets 2024 avec Martina Knoop, sa directrice. Lire l'entretien.

Le CNRS et la Max-Planck-Gesellschaft lancent leur programme de mobilité Salto pour financer la mobilité de jeunes chercheurs et chercheuses dans un institut Max Planck en Allemagne dans le cadre de leur projet de recherche sur une période de 4 à 10 mois (clôture de la soumission : 17 janvier 2024). En savoir plus.

Consultez les appels à projets en collaboration avec l'université de Tokyo et de Toronto dans le cadre des dialogues bilatéraux initiés par le CNRS avec les grands acteurs de la recherche mondiale. Chaque projet conjoint sélectionné permettra le financement d’une bourse doctorale sur 3 ans. En savoir plus sur les PhD Joint Programmes 2023.

Découvrez les images de cette exposition CNRS qui sera présentée à la bibliothèque de la Cité des sciences et de l’industrie (Paris) du 30 novembre 2023 au 30 mars 2024. Accès gratuit pour tous.

Les Échappées inattendues rencontrent la Science taille XX elles, l’occasion de discuter et débattre des questions de stéréotypes de genre dans les sciences avec les chercheuses et chercheurs. Au programme : micro-conférences et débat grand format. Rendez-vous les 2 et 8 décembre à Marseille. Entrée libre et gratuite.

Créée en 2023 par CNRS Mathématiques (Insmi), cette carte met en image les domaines de la recherche en mathématiques et montre que les mathématiques répondent à des questions concrètes de notre vie courante. Lire l'article et télécharger la carte.

Le film « Pétra, capitale du désert » (52’) sera diffusé sur Arte le 25 novembre à 10h40. « Néandertal, le mystère de la grotte de Buniquel » (54’), qui présente la grotte découverte en 1990 et des prélèvements calcites remontant à -176 000 ans, est en replay sur Arte jusqu’au 2 janvier 2024.

Si l’appendice iléo-cæcal n’est désormais plus considéré comme un vestige de l’évolution sans rôle particulier, sa fonction exacte reste encore à découvrir et plusieurs hypothèses sont aujourd’hui explorées. Une équipe de recherche de l’Inserm, du CNRS, du Muséum national d’Histoire naturelle, de l’Université de Rennes, de Sorbonne Université et du centre Eugène Marquis s’est intéressée à la façon dont la présence d’un appendice affecte la survenue et la sévérité des diarrhées infectieuses chez les primates, un ordre animal particulièrement touché par ces maladies.

Avant que les humains modernes ne s’installent définitivement en Europe, d’autres populations humaines ont, depuis environ 60 000 ans, quitté l’Afrique pour l’Europe sans s’implanter sur le long terme. Pour cause, il y a 40 000 ans, une crise climatique majeure couplée à une super-éruption provenant du volcan des Champs Phlégréens, près de l’actuelle ville de Naples, a précipité le déclin des populations européennes anciennes. Afin de déterminer quels sont les premiers humains modernes à s’implanter définitivement en Europe, une équipe menée par des scientifiques du CNRS dont des chercheuses et chercheurs de l'Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Cité) a analysé les génomes de deux fragments de crânes provenant du site de Buran Kaya III, en Crimée, datant de -36 000 et -37 000 ans. En les comparant aux données des banques d’ADN humain, ils ont mis en évidence la proximité génétique de ces individus et des Européens actuels mais aussi anciens, en particulier ceux associés à la culture gravettienne, connus pour la production de statuettes féminines appelées « vénus » ou encore la « Dame de Brassempouy », dont l’apogée en Europe est situé entre  -31 000 et -23 000 ans. 

Confiné dans un espace réduit à quelques nanomètres lorsqu’il se réplique, l’ADN bouge alors d’une manière extrêmement difficile à observer. Une collaboration franco-nippone a montré pour la première fois que l’ADN nanoconfiné suivait un mouvement balistique, au lieu du mouvement brownien classique qui anime habituellement les particules. Publiés dans ACS Nano, ces travaux impliquent que l’ADN confiné dans les engins biomoléculaires comme lors de sa réplication, dépense moins d’énergie que prévu.

L'analyse par l’équipe de la mission InSight des données sismiques enregistrées sur Mars suite à un impact de météorite survenu en septembre 2021 bouleverse notre vision de la structure interne de la planète rouge et de son évolution. Une étude publiée dans la revue Nature et impliquant des scientifiques français du CNRS, de l’IPGP, de l’ISAE-SUPAERO et d’Université Paris Cité, propose un nouveau modèle pour l’intérieur de Mars, avec un manteau non homogène composé d’une couche de silicates fondus surplombant le noyau martien, qui explique l’ensemble des observations géophysiques

En 2023, 4 biologistes associés aux unités de recherche de CNRS Biologie ont reçu un prix de la Fondation pour la recherche médicale dont une chercheuse de l'Institut Cochin (CNRS/Université Paris Cité/Inserm) : Florence Margottin-Goguet

Découvrez Étonnante Physique, le nouvel ouvrage de la série de CNRS Éditions. Plongez au cœur de cette discipline millénaire qui accompagne notre quotidien avec ses développements dans les domaines des matériaux, de la santé, de l’énergie, du climat… Sur plus de 70 physiciennes et physiciens ayant contribué à la rédaction de cet ouvrage, près d'une vingtaine exerce dans des laboratoires CNRS du cluster scientifique et technologique de Paris-Saclay.

Débat autour de l'ouvrage : Mobilisations écologiques, paru dans la collection Puf/Vie des idées de Jean-Baptiste Comby et Sophie Dubuisson-Quellier.

Les luttes autour de l’écologie sont-elles des combats politiques comme les autres ? Longtemps perçues comme expertes et sectorisées, elles sont souvent décrites comme dépolitisées. En s’intéressant aux mobilisations écologiques, plutôt qu’à celles qui seraient le fait des seuls écologistes, cet ouvrage rend compte de leurs évolutions récentes.

Aux côtés des mouvements portés par des militants des classes supérieures, se (re)déploient aujourd’hui des luttes environnementales menées par d’autres groupes sociaux – les femmes, les minorités ou les plus modestes. Ces mobilisations contemporaines, cherchant à s’enraciner dans des revendications sociales plus larges – antiracisme, anticapitalisme –, renouent avec des modes d’action qui favorisent la relation avec d’autres mondes militants. Sans toutefois parvenir à les associer pleinement à ses luttes, la cause écologique apparaît, pour ces groupes qui la rejoignent, comme un moyen d’améliorer leur condition. Analyser ces mobilisations permet de montrer comment la question écologique peut se revendiquer comme question sociale.

• Date : 12 décembre 2023 de 9h à 10h30
• Lieu : Sciences Po, 1 Place Saint-Thomas d'Aquin 75007 Paris - Salle K.011
• Inscription : https://forms.gle/Xgcf4KSBsFVs7TSG9

L' énergie-climat est devenu un sujet de préoccupation de préoccupation majeur en France,
qui interpelle l’État dans sa fonction de stratège.

Comment celui-ci se saisit-il de ce nouveau rôle ? Comment construit-il sa vision du futur ? Comment fi xe-t-il les grandes orientations censées répondre aux défis de la lutte contre le changement climatique et de la transition énergétique ?

François-Mathieu Poupeau est directeur de recherches au CNRS au laboratoire Techniques Territoires et Sociétés (LATTS - CNRS/Ecole des Ponts ParisTech/Université Gustave Eiffel). Sociologue et politiste, il est spécialiste des questions de transition énergétique, de décentralisation et de gouvernance territoriale.