CNRS HEBDO

Anne-Laure Delatte, chercheuse CNRS au Laboratoire d'économie de Dauphine, explique le plan de relance discuté les 17 et 18 juillet 2020, à Bruxelles, lors du Conseil européen extraordinaire.

Une étude réalisée sous l’égide du consortium multidisciplinaire REACTing, sur les effets de l’hydroxychloroquine, associée ou non à l'azithromycine, dans un modèle d’infection expérimentale chez le macaque par le virus SARS-CoV-2, a fait l’objet d’une publication dans la revue Nature le 22 juillet 2020.

Joël Moret-Bailly, professeur de droit privé et sciences criminelles, a été nommé référent chargé de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme au CNRS, à compter du 1er juillet 2020.

Au sommaire du numéro de juillet, le Comité CNRS pour l’égalité et la parité professionnelle, le calendrier Calenda ou le réseau Creabalk dédié au développement d’un espace innovant de recherche-création, d’expérimentation et de formation en sciences sociales.

Consulter le numéro de juin.

Le bureau du CNRS en Amérique du Nord propose, sur son site web, des retours d’expériences de chercheurs et chercheuses en mobilité dans des IRL d’Amérique du nord. Découvrez les témoignages de David Blanchon qui observe les changements environnementaux en Arizona à l’IRL iGlobes, de Marie-Sophie Dumont, ingénieure au sein de International Research Laboratory de sciences sociales et génomique (Epi)Genetics, Data & Politics – Epidapo, de Rodolphe Jazza, qui étudie la chimie des carbènes à l’IRL CNRS – UCSD et de Maxime Darnon, qui explore, au sein du LN2, les technologies photovoltaiques.

À découvrir dans ce numéro Printemps-été 2020, les moyens scientifique et technologique mis en oeuvre en Chine pour faire face à l'épidémie, la mobilité des agents CNRS en Chine ou encore des projets de recherche collaboratifs.

Le dispositif KIOS permet de transformer tout avion gros porteur en bombardier d’eau en optimisant les modes de largage.

La start-up SuperBranche issue de l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg démarre la production de ses nanoparticules dendritiques, qui faciliteront le diagnostic précoce et la thérapie ciblée des cancers.

SophI.A Summit présentera, du 18 au 20 novembre, à Biot, au travers de conférences, débats et tables rondes, les avancées récentes en intelligence artificielle.

Consultez le rapport qui présente les résultats de la consultation citoyenne auprès de plus de 26 000 participants.

Retrouvez toutes les semaines de nouveaux épisodes de la série de l'été "Brève de science".

Pour les élections du prochain CLAS de Montpellier, tout personnel CNRS peut constituer une liste (14 titulaires et 7 suppléants). Cette liste doit être complète. Elle sera à remettre en mains propres à Delphine Auger ou Sahondra Rakotondramasy, bâtiment C du Campus Route de Mende, au plus tard le 15 septembre, 12h.

L’émergence de certaines épidémies, dites « saisonnières », est directement impactée par le moment d’arrivée du pathogène. En effet, de nombreuses infections fluctuent en fonction des saisons, telle la grippe qui se transmet mieux en hiver. Deux scientifiques de l’université de Nantes et du CEFE ont mis au point un modèle mathématique qui permet de prédire le risque d’émergence d’une épidémie en fonction du moment de l’année où est introduit le pathogène. Leurs prédictions théoriques, qui prennent en compte le hasard, soulignent une dynamique temporelle intéressante : ces pathologies connaissent un « hiver » qui n’est pas forcement la saison du même nom mais une période qui leur est moins favorable. Les scientifiques ont nommé cet effet « winter is coming ». Leur modèle théorique permettrait donc d’élaborer de meilleures stratégies pour agir sur les épidémies saisonnières. Une intervention au bon moment pourrait amplifier cet effet et permettrait ainsi de générer des conditions défavorables à l’émergence d’une épidémie. Ces travaux viennent d'être publiés dans PLOS Computational Biology.

^{© Yevheniia/Stock.Adobe.com}

Un travail paru dans la revue Science présente la reconstruction systématique au cours du temps de la géométrie et de l’arrangement des cellules des embryons d’un petit invertébré marin. Ces données démontrent que le processus de développement est très fortement reproductible à l'échelle de la cellule entre embryons. Les auteurs relient cette reproductibilité à l'échelle cellulaire à un mode de communication inhabituel, par contact direct entre cellules. Ce travail du CRBM avec la contribution du LIRMM lie donc la portée des signaux cellulaires et l’échelle, cellulaire ou tissulaire, à laquelle la reproductibilité du développement est observée.

^{© Léo Guignard}

Une caractéristique des signaux sexuels des animaux, qui les différencie de traits sans fonction de communication, est leur importante diversité de formes et couleurs. Une étude pilotée par des chercheurs CEFE, parue dans la revue Nature Communications, s’intéresse aux mécanismes à l’origine de cette diversité de motifs des signaux sexuels dans la nature. L’étude suggère que la diversité est en partie déterminée par les propriétés visuelles des habitats. Ce résultat fait écho à des travaux menés chez l’homme montrant que les peintres artistes, de manière inconsciente ou non, ont tendance à imiter l’invariance à l’échelle des paysages naturels pour rendre leurs œuvres plus attractives.

^{© Julien Renoult}

L'enroulement des ADN d'eucaryotes autour des histones, sous forme de fibres chromatiniennes, peut réduire leurs gènes au silence transcriptionnel. Cette étude de l'IGH, publiée dans la revue Nature Communications, montre que les ovaires de drosophile sont capables de se défendre contre les transposons qui les parasitent, en inhibant leur transcription grâce à une déacétylase d'histones, Rpd3, et à une protéine "enrouleuse de chromatine", Mi-2.

^{© Séverine Chambeyron}

Le CNRS, à travers la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires, lance un appel à projets dans le cadre du défi Changement Climatique qui s’inscrit pleinement dans son contrat d’objectifs et de performance 2019-2023. Toutes les disciplines scientifiques sont concernées. Date limite de dépôt des candidatures : le 30 septembre, 12h.

^{© Thibaut VERGOZ}

Béatrice Roy et Jean-Yves Winum, enseignant-chercheurs à l’IBMM, sont co-auteurs avec Stéphane Perrio du livre " Chimie L1 : Je me trompe, donc j'apprends ! ", Méthodes, astuces et pièges à éviter, aux éditions DUNOD. La sortie en librairie de l’ouvrage est prévue le 19 août.