Françoise Benoit-Vical – Résistance aux traitements antipaludiques
Au sein du Laboratoire de chimie de coordination (LCC – CNRS), l’équipe de Françoise Benoit-Vical « Nouvelles molécules antipaludiques et approches pharmacologiques » travaille sur la recherche de candidat-médicaments à visée antipaludique. Au sein de cette équipe, Françoise Benoit-Vical travaille notamment sur l’étude de la résistance du parasite Plasmodium, responsable du paludisme, à l’artémisinine, base des médicaments antipaludiques. Son équipe a sélectionné une souche hautement résistante à l’artémisinine qui a permis d’élucider le mécanisme de résistance du parasite face à ce traitement. En collaboration avec des équipes de l’Institut Pasteur à Paris, de l’Institut Pasteur du Cambodge, du NIAID/NIH (Bethesda, Etats-Unis) et de l’université de Columbia (NY, USA), ils ont identifié le gène responsable de cette résistance. Cette équipe a également montré que les parasites qui subissent, in vitro, cinq années de pression médicamenteuse à la seule artémisinine, développent une résistance généralisée à la plupart des autres antipaludiques. Cette nouvelle compréhension du mécanisme de résistance des parasites ouvre une voie originale dans le traitement du paludisme et la lutte contre la résistance aux médicaments.
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Olivier Neyrolles – Interactions hôte-Mycobacterium tuberculosis : Les mécanismes de défenses du bacille de Koch
A l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale de Toulouse (IPBS), Olivier Neyrolles dirige, au sein du département « Tuberculose et biologie des infections », l’équipe « Interactions mycobactériennes avec les cellules hôtes » qui vise à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans l’immunité anti-tuberculeuse et la virulence de Mycobacterium tuberculosis, bactérie responsable de la tuberculose. Avec son équipe, Olivier Neyrolles a identifié plusieurs mécanismes par lesquels M. tuberculosis entre dans les macrophages et parasite ces cellules immunitaires. Olivier Neyrolles a également identifié un mécanisme de défense de la bactérie, impliquant la production de pompes larguant du zinc à l’extérieur de la cellule hôte du bacille, empêchant ainsi sa destruction. En permettant de mieux comprendre les interactions entre Mycobacterium tuberculosis et son hôte, les travaux d’Olivier Neyrolles et de son équipe permettent d’explorer de nouvelles pistes de traitement de la tuberculose qui tue encore près de 2 millions de personnes par an.
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Crédits photos/vidéos : Sanofi - Institut Pasteur
Découvrez également le reportage de la photothèque du CNRS sur l'IPBS.