De 2011 à 2013, une équipe de l'Inrap a mené, sur prescription de l'État (Drac Bretagne), une fouille préventive intégrale du couvent des Jacobins, futur centre des congrès de Rennes Métropole. Construit en 1369, le couvent, d'obédience dominicaine, devint l'un des lieux d'inhumation de prédilection de l'aristocratie parlementaire rennaise. Environ 900 sépultures y ont été mises au jour par les archéologues, dont celle de Louise de Quengo, dame du XVIIe siècle retrouvée momifiée dans son cercueil de plomb. Aujourd'hui, Rozenn Colleter chercheuse Inrap associée au laboratoire Anthropologie moléculaire et imagerie de synthèse (AMIS) et ses collègues reviennent sur l'étude exhaustive de 606 de ces sépultures et réfutent un processus, admis jusqu'alors, de sécularisation des pratiques funéraires entre le Moyen Âge et l'Époque moderne dans un article publié dans PLOS ONE.
© Rozenn Colleter, Inrap