Le télescope spatial Euclid, surnommé « le détective de l'Univers sombre », délivre aujourd'hui un premier échantillon de données scientifiques caractéristiques de sa mission (Quick-release 1 ou Q1). Avec des prises de vue très détaillées de portions entières de l'Univers, ce relevé spatial, qui couvre à peine 0,5 % de la couverture complète attendue, est déjà plein de promesses. La France joue un rôle prépondérant à travers l'implication massive du CNRS et de ses laboratoires, tant dans la conception et la construction des instruments que dans le traitement et l'analyse des données. Le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) et le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM) participent à ces travaux.