Mis en place au cours de l’année 2020, les six défis du Contrat d’objectifs et de performance (COP) du CNRS ont favorisé les synergies entre disciplines et créé de nouvelles dynamiques de recherche. Alain Schuhl, directeur général délégué à la science en fait le bilan.
Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, nomme Christelle Roy, directrice de CNRS Nucléaire & Particules à compter du 1er février 2024. Elle succède à Reynald Pain, appelé à d’autres fonctions. Alain Mermet, chef du bureau de Bruxelles du CNRS, prend la tête de la direction Europe et International du CNRS à compter du 1er février 2024.
Les groupements de recherche (GDR) rassemblent les communautés scientifiques autour de thèmes communs et offrent un cadre privilégié d’échanges au profit de la production de connaissances. En 2024, 32 GDR du CNRS font peau neuve, dont 15 en mathématiques. Zoom sur cet outil qui fait l’unanimité de la recherche française.
17 nouveaux projets de start-up, fondés sur des technologies développées au sein de laboratoires dont le CNRS assure une tutelle, ont été sélectionnés. La nouvelle promotion s'est réunie en décembre dernier lors d'un événement d'accueil sous le parrainage de Jean-Marie Tarascon, médaille d’or du CNRS, co-fondateur et conseiller scientifique de Tiamat.
Concevoir et produire une batterie à l’état solide, tel est le projet disruptif nommé ELIAS, porté par Saft et mis en œuvre par un consortium d’acteurs académiques et industriels. Cette innovation de rupture participe pleinement du développement d’une filière française de production de batteries.
L’une des voies vers la production à échelle industrielle de l'hydrogène vert, garantissant une empreinte carbone minimale, consiste à le produire par électrolyse de l’eau sur membrane échangeuse de protons (PEM). Ce laboratoire commun a pour objectif d’améliorer l’efficacité énergétique des électrolyseurs PEM actuels.
Le CEA, le CNRS et l’Institut Mines-Télécom organisent du 18 au 22 mars 2024 à Grenoble une semaine scientifique annuelle commune aux deux programmes de recherche. La journée du 20 mars, ouverte aux partenaires industriels, sera dédiée aux complémentarités, aux enjeux et activités scientifiques à l’interface entre les communautés de l’électronique et celles des réseaux du futur.
Le programme et équipements prioritaires de recherche (PEPR) exploratoire SPIN a été lancé officiellement le lundi 29 janvier. Piloté par le CNRS et le CEA, il vise à soutenir une recherche innovante en spintronique visant le développement d’un monde numérique plus frugal, agile et durable.
Lire l'entretien avec Vincent Cros, directeur du programme pour le CNRS.
Cette conférence, organisée le 7 février à Sciences Po Paris, vise à restituer les résultats du projet européen Bridges auprès des acteurs clés du débat public sur les migrations. Trois tables-rondes réuniront des chercheurs et des chercheuses, des journalistes, des représentants d’institutions et des élus.
Le 14 mars au siège du CNRS, au-delà des partages d'expériences, ce colloque éclairera les enjeux et les opportunités offertes par la recherche partenariale dans le domaine sportif. Elle abordera les stratégies déployées par les acteurs pour identifier les bons partenaires, apprendre à se connaître et établir une relation de confiance.
Programme et inscription.
Les 27 et 28 mars, ce colloque servira de point de départ à de nouveaux projets de recherche couvrant la détection, la remédiation et les alternatives aux substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), en associant les entreprises, dans le cadre d’un appel à projets qui sera lancé par le CNRS courant 2024.
Information et inscription (gratuite mais obligatoire).
Le CNRS et l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) ont coorganisé, fin 2023, un cocktail Innovation offrant un état des lieux sur le thème « Révolution quantique - Horizons et réalités derrière le buzz ».
Afin de renforcer ses liens scientifiques avec l’Université des Antilles, le CNRS via la MITI lance en 2024 l’appel à projets conjoint « Pépinière interdisciplinaire des Antilles françaises » (PIAF). Date limite de dépôt des candidatures : jeudi 14 mars 2024 à midi (heure de Paris).
Le 17 février au musée des Arts et Métiers à Paris, le débat grand format abordera les pratiques et représentations du citoyen dans son rapport à la mer, celle de son quotidien, pour faire un lien concret avec les grandes questions scientifiques du climat, de la biodiversité, des ressources. Avec Joachim Claudet (CNRS), Julia Tasse (IRIS), Under the pole, La Fresque océane.
Information et inscription (donnant un accès gratuit au musée).
Lisez les numéros du mois de janvier de La Lettre Innovation, La lettre du Journal en ligne, La lettre du CNRS.
Le 25 janvier est paru Matheuses : filles, avenir des mathématiques, un livre illustré entre sociologie et mathématiques qui présente les facteurs d’exclusion des filles des mathématiques. L’occasion de faire le point sur les stratégies en faveur de la parité en mathématiques au sein du CNRS.
La finale régionale du concours « Ma thèse en 180 secondes » (MT180), organisée par le regroupement Provence Méditerranée, sous l'égide du CNRS et de France Universités, se déroulera au théâtre Antoine Vitez à Aix-en-Provence le vendredi 23 février 2024 à 18h et sera retransmise en ligne. Cette année, le regroupement Provence Méditerranée composé d'Aix-Marseille Université, d'Avignon Université et de l'Université de Toulon, accueille pour la première fois l'Université de Corse Pasquale Paoli. L'inscription est obligatoire et vous permettra de voter pour décerner en direct le prix du public.
Vendredi 19 janvier s'est tenue une journée de formation organisée par le service communication de la délégation à destination des enseignants du secondaire de l’académie d’Aix-Marseille dans le cadre de l'Année de la physique 2023-2024. 50 enseignants de collèges et lycées de l’académie d’Aix-Marseille ont ainsi pu découvrir le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM). Organisée avec le concours de l'académie de Marseille, cette journée a compris une matinée de conférences suivie d'une visite du laboratoire.
Moins médiatisées que les espèces animales invasives, les plantes exotiques envahissantes n’en sont pas moins féroces et se révèlent de redoutables concurrentes pour les plantes locales. Avec à la clé, des impacts négatifs sur les écosystèmes. À Marseille, des plantes exotiques originaires d’autres continents ont tellement proliféré sur le sol des Calanques qu’elles menacent des plantes plus petites, fragiles et endémiques telles que l’emblématique astragale de Marseille.
Concevoir et produire une batterie à l’état solide, tel est le projet disruptif nommé ELIAS, porté par Saft et mis en œuvre par un consortium d’acteurs académiques et industriels. Cette innovation de rupture participe pleinement du développement d’une filière française de production de batteries. Ce projet ambitieux, soutenu par France 2030 et opéré par Bpifrance, a été validé en janvier 2023 et se déroulera sur 4 ans. L'Institut de chimie radicalaire (ICR), laboratoire expert dans les matériaux pour l’énergie, et notamment en polymères innovants, fait partie des partenaires sollicités par Saft pour couvrir toute la chaîne de valeur.
Les bandes dessinées consacrées à la science sont devenues de véritables best sellers. De nombreux scientifiques adoptent ce support comme outil de médiation, voire d’écriture de leurs recherches. Boris Pétric, anthropologue au Centre Norbert Elias, revient sur le succès de cette rencontre entre art et science.
Le 25 janvier 2024 paraît Matheuses : filles, avenir des mathématiques, un livre illustré entre sociologie et mathématiques qui présente les facteurs d’exclusion des filles des mathématiques. L’occasion de faire le point sur les stratégies en faveur de la parité en mathématiques au sein du CNRS avec, notamment, Olga Paris-Romaskevich, co-autrice du livre et chercheuse à l’Institut de mathématiques de Marseille (I2M).
Le comité des programmes scientifiques (SPC) de l’ESA vient d’approuver le démarrage du développement des missions EnVision, dédiée à l’étude de Vénus dans le cadre de la mission M5 du programme Cosmic Vision, et LISA (Laser Interferometer Space Antenna) qui observera les ondes gravitationnelles sur l’Univers entier, dans le cadre de la mission L3 du programme Cosmic Vision. En Provence, le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM), l’Institut Fresnel et le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM) participent à la contribution française de la mission LISA.
L’observatoire H.E.S.S. en Namibie a détecté des rayons gamma de très haute énergie provenant des faisceaux de plasma (« jets ») du microquasar SS 433, et localisé l’emplacement exact, dans ces derniers, de l’un des accélérateurs de particules les plus efficaces de la galaxie. Mieux encore. En comparant des images en rayons gamma à différentes énergies, il a été possible d'estimer pour la première fois la vitesse du jet loin de son site d’émission. De quoi identifier le mécanisme qui accélère si efficacement les particules. Des résultats publiés dans le dernier numéro de la revue Science. H.E.S.S. est opéré par un consortium d’environ 200 chercheurs de 14 pays différents et implique des scientifiques du Centre de physique des particules de Marseille (CPPM).
Le télescope de grande taille LST-1 de l’observatoire CTA n’a pas attendu la finalisation de sa mise en service pour apporter sa première contribution au champ des astroparticules : le 15 décembre dernier, ce télescope gamma à imagerie Tcherenkov a détecté le rayonnement hautement énergétique d’une source située à huit milliards d’années-lumière de la Terre. Il s’agit du noyau actif de galaxie le plus éloigné du système solaire jamais détecté à des énergies supérieures à 100 GeV – une consécration précoce pour un instrument à la sensibilité exceptionnelle. Le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) fait partie des 8 laboratoires CNRS Nucléaires & Particules qui apportent leur contribution aux appareils de l’Observatoire CTA.
Chercheuse en cosmologie et grandes structures, Alice Pisani s’intéresse aux vides cosmiques, ces immenses espaces quasiment déserts dans la grande toile de l’Univers. Fraîchement débarquée des États-Unis, elle vient d'être recrutée directrice de recherche et a rejoint le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) où elle va diriger le projet COSMOBEST, pour lequel elle a obtenu une bourse ERC Starting Grant en 2022. Objectif ? Poser des contraintes strictes au modèle cosmologique standard en étudiant les vides cosmiques, à l’aide des données issues des nouveaux grands télescopes terrestres et spatiaux. Alice Pisani nous donne les clés de ce projet qui démarrera le 1er février.
Face à la flambée des prix sur le marché locatif, la ville de Berlin a adopté en 2020 une politique de plafonnement des loyers qui a été déclarée inconstitutionnelle treize mois plus tard. Des économistes montrent que cette mesure a également engendré des conséquences économiques et sociales négatives. Ce nouveau billet est issu de la revue Dialogues économiques éditée par Aix-Marseille sciences économiques (AMSE).
L’un des résultats scientifiques majeurs des missions de retour d’échantillons lunaires (Apollo, Luna, Chang’e) a été l’établissement d’un modèle de chronologie permettant de déduire l’âge des surfaces à partir de la densité de cratères observée. Ce modèle constitue actuellement le seul outil disponible pour dater les surfaces du Système solaire, permettant ainsi de préciser la temporalité des grands évènements responsables de leur évolution géologique. Cependant, la synchronicité de l’orbite lunaire autour de la Terre et la distribution orbitale des impacteurs remettent en question l’hypothèse d’un flux d’impact lunaire homogène. Quelle est l’intensité et les conséquences d’une hétérogénéité du flux d’impact sur la mesure de l’âge des surfaces lunaires ? C’est justement ce qu’une équipe de recherche internationale, dans laquelle sont impliqués le Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE) et le Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM), vient d’établir.
Dans le but de mieux appréhender notre futur, une équipe internationale impliquant le Centre européen de recherche et d'enseignement de géosciences de l'environnement (CEREGE), explore les anciennes périodes chaudes de l'histoire de la Terre. Leur étude montre qu'une augmentation des gaz à effet de serre dans l'atmosphère il y a 56 millions d'années a entraîné un changement brutal des précipitations et de la végétation en Asie centrale.
Le livre Matheuses. Les filles, avenir des mathématiques, sorti le 25 janvier 2024 chez CNRS Éditions, est une rencontre entre trois univers : celui des femmes, celui des mathématiques et celui de la sociologie. Ce livre restitue une enquête sociologique réalisée auprès de 45 lycéennes de 16 ans qui ont participé aux stages Les Cigales, stages de mathématiques en non-mixité organisés par les membres de l’Institut de mathématiques de Marseille (I2M) et du Laboratoire d'informatique et systèmes (LIS) au Centre international de rencontres mathématiques à Marseille (CIRM). À travers 10 chapitres qui apportent des réponses scientifiques à des questions précises, Matheuses décortique les inégalités devant les mathématiques et l'informatique pour mieux les combattre. Olga Paris-Romaskevich, chercheuse à l'I2M, est l'une des trois autrices derrière ce projet.
La prochaine rencontre du bar des sciences de l'Observatoire des sciences de l’Univers – Institut Pythéas aura lieu le mardi 7 février 2024 à 19h à la brasserie Zoumaï à Marseille. Didier Mallarino, ingénieur de recherche CNRS à l’OSU Pythéas, directeur adjoint du GDS EcoInfo et lauréat du cristal collectif du CNRS 2023, et Christophe Hugon, docteur en physique nucléaire et physique des particules, conseiller municipal délégué à la transparence, l’open data, le système d’information, le numérique municipal, le numérique responsable et la transition numérique à la ville de Marseille, se demanderont s'il existe une forme de « sobriété numérique » compatible avec la nécessaire transition écologique qui doit être mise en œuvre pour protéger notre planète ?
Les actualités qui suivent sont celles dont la date limite est proche. Pour consulter la liste complète des actualités avec dates limites, cliquez ici.
Gestion de votre abonnement : https://www.cnrs.fr/CNRS-Hebdo/provence-corse/Abonnement.aspx
Vos remarques sur le contenu éditorial : communication@dr12.cnrs.fr
Vos remarques sur le fonctionnement technique : support-CNRSHebdo@dr14.cnrs.fr
CNRS Hebdo
Consultez cette lettre en ligne sur le lien : https://www.cnrs.fr/CNRS-Hebdo/provence-corse/lettre.php
Cliquez ici pour modifier votre abonnement.
Vous pouvez nous faire part de vos remarques à l'adresse suivante : communication@dr12.cnrs.fr
Les informations recueillies font l'objet d'un traitement informatique destiné à la diffusion d'une lettre d'information. Les destinataires des données sont le service communication et le service informatique de la délégation Provence et Corse. Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification aux informations qui vous concernent. S