À l’occasion de la réouverture de Notre-Dame de Paris, samedi 7 décembre, cinq ans après l'incendie qui l'a ravagé le 15 avril 2019, faisons le bilan de la forte implication du CNRS sur le chantier de restauration.
Vous souhaitez changer d'environnement de travail ? D'unité ? De service ? Vous souhaitez acquérir de nouvelles connaissances et monter en compétences ? La campagne de mobilité interne d'hiver des personnels ingénieurs et techniciens du CNRS est ouverte jusqu'au 16 janvier 2025.
À Heidelberg, en Allemagne, le CNRS a conclu aux côtés de plusieurs autres agences de financement et organismes de recherche européens un accord historique en matière de coopération internationale pour une recherche durable, signé cette année et publié au mois d’octobre.
Le Conseil européen de la recherche annonce aujourd’hui les lauréats des bourses « Consolidator », qui soutiennent chaque année de nombreux projets de scientifiques en milieu de carrière. Le CNRS est l’institution hôte pour 20 bourses.
L’ambassade de France au Japon lance son programme « Exploration France » 2025 qui propose un soutien à la mobilité des scientifiques d’institutions japonaises, désireux d’établir un premier contact avec des équipes de recherche françaises afin d’initier de nouvelles collaborations scientifiques franco-japonaises.
Le CNRS lance une série de deux à projets pour promouvoir la coopération scientifique avec et sur le continent africain. Les deux appels sont ouverts jusqu’au 14 janvier 2025.
Le CNRS accompagne les chercheurs qui souhaitent déposer, en tant que coordinateurs ou coordinatrices, un projet collaboratif d'Horizon Europe (date limite de candidature 31 janvier 2025).
Le CNRS et Imperial College London lancent leur sixième appel conjoint de PhD joint programme. Chaque projet conjoint sélectionné permettra le financement d’une bourse doctorale sur trois ans et de mobilités entre la France et l'Angleterre.
Alors que les défis énergétiques et environnementaux s’intensifient, BioUpp, start-up née des laboratoires sous la tutelle de l’Université Clermont Auvergne et du CNRS, se positionne comme un acteur clé de la transition énergétique. Décryptage avec deux de ses quatre cofondateurs, Nadia Auclair et Pierre Fontanille.
Le LETG et la société Alkante s’associent pour créer le LabCom Telkante Lab. Doté d’un financement de 363 000 € sur une durée de 54 mois par l’Agence nationale de la recherche, le projet vise à intégrer les données issues de la télédétection aux infrastructures de données géographiques.
Le 19 novembre 2024, la Fondation Bettencourt Schueller a récompensé cinq biologistes du CNRS pour leurs travaux en sciences de la vie. Parmi eux, quatre bénéficient du programme Impulscience®, doté de 2,3 millions d'euros sur cinq ans, et une autre du programme ATIP-Avenir, soutenant l'excellence scientifique en France.
Le 3 décembre 2024, l'EMBO a annoncé l'élection de 27 scientifiques, dont Johan Decelle, chercheur au CNRS (LPCV), en tant que EMBO Young Investigator. Ce programme soutient les jeunes chercheurs européens et internationaux en leur offrant des opportunités de networking, de financement et de formation pour mener leurs recherches.
Le Programme de recherche Mathématiques en interaction (PEPR Maths-Vives) lance son premier appel à candidatures pour le financement de stages de Master 2 (M2) ouvert jusqu’au 20 décembre 2024. Cet appel vise à permettre à des étudiantes et des étudiants d’acquérir une expérience de recherche dans des projets innovants à l’interface des mathématiques et des sciences du vivant, de l’environnement ou de la société.
Le CNRS lance une consultation citoyenne à propos du rôle des sciences dans l’avenir de nos sociétés. Vous êtes invités à y participer en vous rendant sur la plateforme cnrs.make.org et à la diffuser auprès de vos proches. Ouverte depuis une semaine, la consultation a déjà atteint l’objectif initial de 100000 votes. Vous aussi, faites entendre votre voix !
Le dix septième numéro de la revue du CNRS est sorti en librairie et dans les Relay, avec un dossier sur l’histoire de nos origines.Ce 17ème numéro vous propose de découvrir cette odyssée dont émergera l’humanité actuelle. Il vous invite également à percer les secrets des cellules avec la mécanobiologie, mesurer la fragilité de la banquise, restaurer Notre-Dame ou traquer des planètes invisibles…
CNRS le Journal vous propose une sélection de beaux livres consacrés à la science, à offrir sans modération. Voyager à l'époque des dinosaures ou des amphithéâtres gallo-romains, comprendre les mécanismes de l'eau et de la glace, s'envoler au plus près du Soleil et de Saturne ou encore découvrir la physique grâce à Marie Curie.
Qu'est-ce que la laïcité? À l'occasion de la journée de la laïcité du 9 décembre prochain, Joël Moret-Bailly, référent laïcité, souhaite informer les agents du CNRS qu'ils peuvent visionner son échange avec Maëlle Comte (maître de conférences) et Marie Galloo-Parcot (ancienne directrice adjointe des ressources humaines).
Le Conseil européen de la recherche vient d'annoncer les lauréats des bourses « ERC Consolidator Grant 2024 », qui soutiennent chaque année de nombreux projets de scientifiques en milieu de carrière. En Provence, Kristof Strijkers, chargé de recherche CNRS au Laboratoire parole et langage (LPL) est lauréat de cette bourse pour le projet LaDy « Language in the Dyad. Linking linguistic and neural alignment. »
L’Académie des sciences a annoncé les lauréats des prix qu'elle a attribuée en 2024. Une première cérémonie de remise des prix a eu lieu le 15 octobre sous la coupole de l'Institut de France et une seconde cérémonie a eu lieu le 26 novembre. À cette occasion, Julia Schaeffer, chercheuse à l'Institut de biologie du développement de Marseille (IBDM), a reçu le Prix des grandes avancées françaises en biologie - Fondation Mergier Bourdeix (6 000 €).
La cérémonie de la 9e édition du Prix départemental de la recherche en Provence a eu lieu le 2 décembre 2024 à l’Hôtel du département. Aziz Moqrich, directeur de recherche CNRS à l'Institut de biologie du développement de Marseille (IBDM) remporte le Grand prix 2024.
Une nouvelle étude internationale, menée notamment par des chercheurs du Centre de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement (CEREGE), révèle que les foraminifères planctoniques, ces micro-organismes essentiels au cycle du carbone océanique, sont en déclin malgré leur migration vers des eaux plus fraîches. Cette découverte, publiée dans Nature, souligne l'urgence de protéger ces sentinelles du climat face au réchauffement et à l'acidification des océans.
Des électrons et positrons d’une énergie record viennent d’être identifiés sur Terre par des scientifiques du CNRS – entre autres, du Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) –, d’un consortium d'universités allemandes et du Max-Planck-Institut für Kernphysik au sein de l’observatoire H.E.S.S. Ils témoignent de phénomènes cosmiques émetteurs d’une énergie colossale dont l’origine est encore inconnue. Ces résultats sont parus le 25 novembre dans la revue Physical Review Letters.
Un groupe international de scientifiques d'Europe, des États-Unis et d'Asie incluant des scientifiques du Centre de recherche et d'enseignement des géosciences de l'environnement (CEREGE), explore comment les deltas fluviaux ont joué un rôle central dans le développement des sociétés au cours des 7 000 dernières années. Depuis l'essor des premiers centres de pouvoir et des cités-États en Mésopotamie, dans le delta du Nil et dans les deltas asiatiques, l'étude révèle comment la croissance naturelle de ces deltas – alimentée par les sédiments des fleuves – a accompagné le progrès humain. Les deltas ont favorisé des innovations en gestion de l'eau, contrôle de la subsidence et atténuation de l'érosion, créant ainsi une profonde interdépendance entre la civilisation humaine et ces environnements dynamiques. Cependant, alors que les deltas continuent de soutenir des mégapoles et de vastes activités économiques, ils sont de plus en plus sous pression à l'Anthropocène.
Face à la menace toxique du cuivre, les bactéries ont développé des stratégies de détoxification remarquables. L’une d’elles repose sur l’enzyme CueO. Une équipe de scientifiques marseillais du laboratoire Bioénergétique et ingénierie des protéines (BIP) et du Laboratoire de chimie bactérienne (LCB) a mis en lumière le rôle clé de certains domaines de ces enzymes qui agissent comme de véritables antennes moléculaires dans la gestion et l’élimination du cuivre en excès. Des résultats publiés dans PNAS dont les retombées biotechnologiques et thérapeutiques pourraient être nombreuses.
C’est un système qui vit, se reproduit, connaît la sélection naturelle et peut mourir. Un chimiste du laboratoire Physique des interactions ioniques et moléculaires (PIIM) a proposé un schéma où une molécule, dans un système alimenté en énergie, se comporte comme « le monde du vivant ». Parus dans Chemistry - A European Journal, ces travaux offrent une nouvelle perspective sur l’apparition de la vie.
Le projet PARTAGES, porté par un consortium d’une trentaine de partenaires incluant des laboratoires de recherches (du CNRS, de l’INRIA, ou de diverses universités), des établissements de santé, et des entreprises deep tech est l’un des lauréats de l’appel à projets France 2030 sur l’IA générative. Coordonné par le Health Data Hub (HDH), ce projet a pour but de mettre l’intelligence artificielle générative au service des professionnels de santé pour leur faire gagner un temps médical précieux. En Provence, le Laboratoire d'informatique et systèmes (LIS) participe à ce projet et contribuera à la conception d’un grand modèle de langue adapté spécifiquement au secteur de la santé.
Issu d'une collaboration entre l'Institut Fresnel et le Centre de biologie intégrative, un nouveau type de microscope, appelé Extended Depth-of-Field Random Illumination Microscopy (EDF-RIM), combine les avantages de la microscopie à super-résolution avec un système de détection à profondeur de champ étendue, permettant de capturer des volumes entiers en une seule image. Ces résultats sont publiés dans la revue Light: Science & Applications.
Une équipe de recherche internationale, dont des chercheurs du Laboratoire d'astrophysique de Marseille (LAM) et du laboratoire Physique des interactions ioniques et moléculaires (PIIM) au sein de l'Institut Origines, a étudié la nébuleuse protosolaire, qui pourrait avoir joué un rôle essentiel dans l'apparition de la vie dans notre système solaire. Les résultats de ces travaux ont été publiés le 28 novembre 2024 dans Astronomy & Astrophysics.
Il y a sept ans, une collaboration internationale d'astronomes installait une caméra de pointe sur un télescope robotisé à l'observatoire de Palomar, près de San Diego. Aujourd'hui, la collaboration Zwicky Transient Facility (ZTF), à laquelle contribue CNRS Nucléaire & Particules via 4 de ses laboratoires dont le Centre de physique des particules de Marseille (CPPM), détient le plus grand recensement de supernovæ cosmiques – des éclairs de lumière dans le ciel qui nous racontent la mort d'étoiles dans des explosions spectaculaires.
En partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH) et l’organisation de la société civile Equal Rights Trust (ERT), le Centre d'études et de recherches internationales et communautaires (CERIC) du laboratoire Droits international, comparé et européen (DICE) accueillera la journée d'étude « Célébrer les droits humains et faire avancer l’égalité pour toutes et tous. Les législations antidiscriminatoires complètes. Regards croisés et perspectives futures. » le mardi 10 décembre 2024 à Aix-en-Provence.
Ce workshop international organisé par le Centre de recherche et de documentation sur l'Océanie (CREDO) se déroulera le mardi 17 et le mercredi 18 décembre 2024 à Marseille. La 1re journée proposera 5 présentations scientifiques dans lesquelles seront discutés les aspects culturels et cognitifs des dessins sur le sable du Vanuatu (patrimoine culturel immatériel de l'humanité, Unesco 2008) au travers de différentes approches disciplinaires. La 2de journée permettra aux spécialistes d'élaborer un plan de recherche collective interdisciplinaire et de proposer des activités de médiation scientifique : atelier d'initiation aux dessins sur le sable, et projection/débat du film documentaire Tuan ta Pesao : écritures de sable et de ficelle à l'île d'Ambrym, réalisé par Éric Vandendriessche et Camille Etul).
Dans ce nouvel épisode du podcast « Qu'est-ce que tu cherches ? », intitulé À l'écoute du petit patrimoine, Jean-Yves Blaise, architecte et informaticien au laboratoire Modèles et simulations pour l'architecture et le patrimoine (MAP), nous apprend à redécouvrir les chapelles rurales, ces édifices souvent largement méconnus, voire abandonnés ou dégradés. Avec ses collègues, ils ont élaboré un protocole spécifique afin de déterminer la signature sonore d’une quinzaine d’édifices et ainsi permettre de les valoriser.
Pour accompagner la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, un vaste chantier scientifique a été mis en place par le ministère de la Culture et le CNRS au lendemain de l’incendie. Parmi les projets : la création d’un double virtuel du monument. Explications avec Livio De Luca, directeur de recherche au laboratoire Modèles et simulations pour l'architecture et le patrimoine (MAP) et coordinateur du groupe de travail sur le numérique.
Le 1er décembre 1944, dans le camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, l’armée française ouvre le feu sur des tirailleurs sénégalais qui réclament le versement de leurs soldes. Longtemps tu dans l’Hexagone, le massacre a été reconnu par l’État français. Mais quantité de parts d’ombre demeurent à l’approche de son 80e anniversaire. Auteur d’une thèse sur Thiaroye et chercheur associé à l’Institut des mondes africains (IMAF), Martin Mourre travaille sur cet événement depuis une vingtaine d’années. Il revient sur ce « déchaînement de violence à l’encontre de ses propres troupes comme on en a peu vu dans l’histoire coloniale, voire dans l’Histoire tout court ».
La prochaine conférence du Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) aura lieu le samedi 7 décembre à 10h à la Faculté des sciences à Luminy à Marseille. Elle sera animée par Jean Dalibard, médaille d'or du CNRS.
Il y a 100 ans, le jeune physicien indien Satyendra Nath Bose inventa une nouvelle manière de compter les états possibles des grains de lumière. Son raisonnement était fondé sur le fait que tous ces grains étaient identiques, et donc indiscernables les uns des autres. Enthousiasmé par ce résultat, Albert Einstein le généralisa aussitôt aux particules matérielles. Il prédit alors un phénomène surprenant devant se produire à suffisamment basse température, la condensation d'une majorité des atomes d’un gaz dans un état unique. Il fallut attendre 70 ans pour que cet état extraordinaire soit réalisé au laboratoire. Depuis cette date, les condensats de Bose-Einstein ont fait l’objet d'études...
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