Le deuxième numéro de Carnets de science est en vente dans les Relay et les librairies ainsi que sur le site de CNRS éditions.
La médaille de l’innovation 2017 du CNRS est décernée à Raphaèle Herbin, Jean-Pierre Nozières, Jean-Marie Tarascon et Jamal Tazi. Cette récompense leur sera remise le 15 juin 2017 lors d’une cérémonie à la Maison des océans, à Paris. La médaille de l'innovation du CNRS récompense des recherches scientifiques exceptionnelles ayant conduit à une innovation marquante sur le plan technologique, thérapeutique ou social et valorisant ainsi la recherche scientifique française.
Le CNRS et l'AMUE conduisent un nouveau chantier visant à éviter les doubles saisies d'information, tout en permettant à chaque tutelle du laboratoire de suivre les crédits dont elle a la charge et en offrant au laboratoire une vision synthétique dans un outil intégré.
Jusqu’au 29 mai 2017, de nouvelles offres sont publiées sur le site de la mobilité interne. Des actions de formation individualisées peuvent être proposées aux candidats pour la construction de leur projet professionnel et les services des ressources humaines des délégations régionales sont à la disposition des agents et des directeurs de structure pour les accompagner dans les projets de mobilité. La date de prise de fonction est fixée au 1er octobre 2017.
Les textes réglementaires permettant l’application du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) pour la catégorie A sont parus, conformément aux engagements du ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Une revalorisation indiciaire à effet au 1er janvier 2017 sera mise en œuvre dès la paie de juin, qui intégrera le transfert primes-points. Les nouvelles grilles sont consultables sur le site "Ma rémunération".
Un numéro spécial dédié au salon Innovatives SHS
La troisième édition du salon Innovatives SHS se tiendra du 17 au 18 mai 2017 à Marseille. Réparties sur soixante-dix stands, des thématiques telles que la santé, la mise en valeur du patrimoine et l'éducation, illustreront les projets innovants des équipes de recherche. Une agora sera également installée au cœur du salon afin de favoriser les échanges entre chercheurs, monde entrepreneurial et décideurs publics.
La Sous-direction des systèmes d'information et des études statistiques (SIES) du M.E.N.E.S.R., en collaboration avec plusieurs organismes, présente le bilan et des indicateurs liés à la participation des acteurs français, publics comme privés, sur l'ensemble des financements engagés pour les appels 2014 et 2015 du programme Horizon 2020.
Odile Eisenstein, chimiste théoricienne, membre de l'Académie des sciences, directrice de recherche émérite au CNRS (Institut Charles Gerhardt Montpellier) et professeur adjointe au Centre for Theoretical and Computational Chemistry d'Oslo, a reçu le prix Centenary Prize par la Royal Society of Chemistry pour ses contributions exceptionnelles "à la compréhension théorique des complexes de métaux de transition pour la catalyse et ses travaux sur la prédiction de propriétés et processus inconnus".
©DR
Les 28 et 29 avril 2017, à Toulouse, se tenait la toute première course de voitures moléculaires organisée par le CNRS, au Centre d'élaboration de matériaux et d'études structurales. La course a été remportée par l’équipe Autriche/USA (Graz/Rice), ex aequo avec l’équipe Suisse (Bâle).
L’InSHS lance une campagne d'aide à l’édition scientifique pour les années 2018 et 2019. Vecteur essentiel de la visibilité des travaux des chercheurs, ce soutien est à destination des responsables de revues établies et des nouvelles initiatives éditoriales qui émergent sur certaines thématiques, ou autour d’objets interdisciplinaires. Date limite de dépôt des dossiers : 29 août 2017.
Le CNRS et le MoST Israël lancent un appel à projets pour promouvoir des coopérations de recherches entre des unités affiliées au CNRS et des laboratoires israéliens. Sont éligibles les chercheurs et enseignants-chercheurs des unités affiliées au CNRS. Date limite de candidature : 22 juin 2017.
Dans le cadre de la convention de la « Fondation scientifique franco-taiwanaise », signée entre l’Académie des sciences - Institut de France et le Conseil national des Sciences de Taiwan, un Grand Prix scientifique franco-taïwanais est attribué chaque année aux chercheurs ayant promut la coopération scientifique des deux pays. Date limite de candidature : 30 juin 2017.
Ce projet initié par l'Agence Régionale Auvergne Rhône-Alpes et soutenu par la Région et l'Etat, vise à favoriser la mise en relation entre le monde des entreprises et celui de la recherche, grâce à un portail web collaboratif. Il est mené en partenariat avec l’Université de Lyon, l'Université Grenoble Alpes et l’Université Clermont Auvergne. Les laboratoires et chercheurs d’Auvergne-Rhône-Alpes sont invités à s’inscrire sur le site hub-recherche.fr, en ligne depuis le mois d'avril en version beta.
Pourquoi les tailles de génomes varient-elles si fortement d’une espèce à une autre ? Pour s’attaquer à cette question difficile, des chercheurs du LEHNA, du LBBE et de l’Université de Copenhague, ont étudié les génomes d’espèces qui ont colonisé un habitat unique : le milieu souterrain. Publié dans la revue Genome Research, les chercheurs ont montré que suite à la colonisation du milieu souterrain, la baisse des tailles de population conduit à une diminution de l’efficacité de la sélection naturelle à lutter contre les éléments répétés et envahissants du génome. In fine, les tailles de génome dépendent bien des tailles de population.
De multiples mécanismes épigénétiques assurent l’inactivation des éléments transposables au sein des génomes. L’équipe d’Olivier Mathieu, au laboratoire GReD, identifie deux gènes nécessaires à la répression de nombreux éléments transposables, via une nouvelle voie moléculaire indépendante des principales modifications épigénétiques. Ces gènes pourraient avoir eux-mêmes dérivé d’éléments transposables. Ceci révèle que la domestication d’éléments transposables par les génomes des plantes à fleurs aurait permis l’émergence d’un nouveau mécanisme de contrôle de l’activité de ces séquences invasives. Cette étude a été publiée le 3 mai 2017 dans la revue Nature Communications.
Si elles intriguent les promeneurs du bord de mer, les ægagropiles suscitent aussi des interrogations chez les scientifiques. Des chercheurs de l’IRPHE, du LPS et du Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon se sont penchés sur la formation de ces pelotes de fibres végétales, un processus qui façonne des matériaux plus résistants qu’il n’y paraît. Ces travaux sont publiés dans la revue PNAS.
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Les cancers du sein constituent une famille hétérogène de tumeurs, présentant des caractéristiques phénotypiques et génétiques différentes. Cette hétérogénéité est responsable de la résistance de certaines tumeurs aux traitements anticancéreux. L’origine de cette diversité reste cependant mal connue. Une équipe du CRCL, en étroite collaboration avec une équipe du CRCM (Marseille), montre que l’état de différenciation de la cellule d’origine de la tumeur influence la réponse précoce à une activation oncogénique aberrante et détermine l’histoire génétique du processus de tumorigenèse. Cette étude a été publiée dans la revue Nature Medicine.
La prochaine séance du séminaire général du CERCRID aura lieu le 15 mai de 14h à 16h à Saint-Étienne. Vanessa Perrocheau et Djoheur Zerouki-Cottin, membres du CERCRID, présenteront les résultats des travaux qu'elles ont dirigé sur la motivation des décisions de cours d'assises.
Ces journées s'inscrivent dans le cadre du projet "La micropénalité en institutions en Europe (XIXe-XXe siècles). Pistes pour une histoire sociale comparée de la dimension punitive des institutions à l'époque contemporaine." L’objectif de ce projet est de forger un groupe de réflexion sur l’histoire des population instituées en Europe à l’époque contemporaine, en prenant comme point d’entrée l’analyse des punitions.Organisées par le LARHRA, elles se dérouleront le 12 juin à l'ISH et le 13 juin à l'Université Lyon 2.
Les journées annuelles de la Société française de métallurgie et des matériaux (SF2M) porteront sur la thématique "Matériaux, microstructures et fonctionnalités". Organisées en collaboration avec les laboratoires CETHIL et MATEIS, elles auront lieu à à l'INSA de Lyon du 23 au 25 octobre. Ces journées visent à mettre en avant le triptyque matériaux – procédés – propriétés, en présentant les avancées significatives concernant les nouveaux procédés et la structuration des matériaux, les techniques de caractérisation et de modélisation et les domaines d’applications stratégiques. Date limite de soumission des résumés : 22 mai.
La Bibliothèque de l’Université Claude Bernard Lyon 1 propose une conférence-débat sur l'hypnose le 18 mai de 12h15 à 13h45 à la Médiathèque Paul Zech (Domaine Rockefeller). Mario Barmaki, responsable du Département Douleur et soins de support à la Clinique Mutualiste de Lyon et coordonnateur du DU d’Hypnose médicale à l’Université Lyon I, reviendra sur l'historique de l'hypnose et de l'imagerie cérébrale. Edwige Rigal, médecin anesthésiste-réanimateur à hôpital de la Croix-Rousse et enseignante dans le cadre du DU d’Hypnose Médicale, abordera la définition de l'hypnose et ses indications thérapeutiques. La conférence sera clôturée par une démonstration.
Du 18 au 21 mai, le château de Saint-Priest propose un rendez-vous scientifique et artistique ouvert à tous, consacré à la robotique et à la programmation informatique. Installations artistiques, exposition, stands et ateliers permettront au grand public d'explorer les interfaces entre l'homme et la machine. Entrée libre.
Ces dernières années, la recherche a permis de nombreuses avancées dans la compréhension des mécanismes biologiques associés à l’autisme et aux autres troubles envahissants du développement (TED). Le LabEx Cortex propose de faire le point sur les méthodes de diagnostic et les pistes thérapeutiques avec les interventions d'Angela Sirigu (ISC Marc Jeannerod) et Anna Rita Galiano (Université Lyon 2), le 23 mai de 18h30 à 20h30 au grand amphithéâtre de l’Université de Lyon.
A 2550 mètres d’altitude, au milieu du désert chilien de l’Atacama, quatre des plus grands télescopes du monde observent chaque soir les étoiles, les nébuleuses, les galaxies et sondent les mystères du ciel. Mais une révolution est en marche. Avec le programme GRAVITY, il sera désormais possible de coupler la puissance de ces quatre télescopes géants afin d’obtenir une précision jamais atteinte ! De quoi observer la surface de certaines étoiles ou étudier le trou noir supermassif qui se cache au centre de notre galaxie… Cette rencontre avec Thibaud Pomard, astrophysicien et membres du LESIA (Observatoire de Paris) est proposée par le Planétarium de Vaulx-en-Velin, le 23 mai à 20h.
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