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Joyeux anniversaire au CNRS ! L'établissement fête ses 80 ans ce samedi, découvrez le site web dédié pour l'évènement.
 

L'association des anciens et amis du CNRS, en collaboration avec le Comité pour l’histoire du CNRS, organise le colloque Histoire et mémoire, le 4 novembre, au siège du CNRS. Cette journée de tables-rondes sur les assises de la recherche et leurs impacts sur l’établissement, sera clôturée par Antoine Petit, président-directeur général du CNRS.

En 1975, près de Caen, la France va enfin avoir son grand accélérateur de particules, il a fallu du temps, de l'organisation… et une crise économique.

Le CNRS, en partenariat avec le Quai des savoirs, l’INA et le CNES, présente du 19 au 31 octobre à Toulouse, le festival Je veux savoir. Le public est invité à échanger autour de la science, des technologies et des usages innovants lors d’un festival de la parole imaginé autour d’une installation multimédia monumentale.

Découvrez l'exposition temporaire Magnétique du 5 novembre 2019 au 3 mai 2020, au Palais de la découverte à Paris. Elle invite le public à découvrir par l’expérience, la manipulation et l’observation, les principes du magnétisme et ses effets à l’origine de nombreuses applications de notre quotidien : moteurs, cartes bancaires, chauffage par induction, éoliennes ou encore train à lévitation.

Découvrez le dernier Bulletin officiel du CNRS. Les documents publiés dans ce bulletin sont téléchargeables en ligne dans Doc'utiles, le référentiel documentaire administratif du CNRS.

Le 27 septembre à Dakar, Antoine Petit, président-directeur général du CNRS, a signé avec les partenaires sénégalais, burkinabé et malien le renouvellement du International research laboratory "Environnement, Santé, Sociétés", basé à l’Université Cheikh Anta Diop. Ce laboratoire, qui est, entre autres, la structure de recherche du projet pan Africain de la Grande Muraille Verte, va poursuivre ses projets interdisciplinaires en Afrique de l’Ouest.

Partenariats, start-up, brevets, licences, événements… les dernières actualités de la valorisation et de l’innovation au CNRS sont en ligne.

Avec ses encres conductrices et ses composants ultraplats, PaperTouch fonctionne comme un véritable circuit électrique. Ce papier "intelligent", mis au point dans un laboratoire grenoblois et présenté au salon Cosmetic 360, a déjà trouvé des applications dans le packaging de luxe, mais vise d’autres domaines.

Le Groupement de recherche Tamarys, qui fédère vingt laboratoires de recherche sur les matériaux et les transferts thermiques, crée son club des partenaires industriels pour favoriser les collaborations entre chercheurs et industriels sur des problématiques communes.

Le prix Nobel d’économie 2019 a été décerné à Esther Duflo, lauréate de la médaille de l'innovation 2011 du CNRS. Ce prix Nobel récompense ses travaux sur la réduction de la pauvreté dans le monde, en collaboration avec les américains Abhijit Banerjee et Michael Kremer. Découvrez les portraits écrit et vidéo d’Esther Duflo réalisés en 2011 à l’occasion de sa remise de la médaille de l’innovation du CNRS.

Le Conseil européen de la recherche a dévoilé, le 11 octobre, les 37 projets de recherche sélectionnés par l’appel à projet ERC Synergy Grant 2019. Parmi ces projets, trois sont liés au CNRS.

La Fondation L’Oréal et l’Unesco récompensaient, le 8 octobre, 35 jeunes chercheuses par le Prix Jeunes Talents France 2019 Pour les Femmes et la Science, parmi ces dernières 24 chercheuses travaillant au sein de laboratoires CNRS. Un prix qui encourage et soutient les carrières des chercheuses dans le monde de la recherche. 

L'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice organise un colloque sur le défi de l'intelligence artificielle, le 7 novembre 2019 à Paris. Pour aborder ce défi pour la sécurité et la justice, le colloque propose une approche construite sur des diagnostics, des présentations d’expériences et des réflexions sur les grands enjeux à la fois éthiques, philosophiques et politiques.

L’université de São Paulo, l’Université d’État de Campinas et l’Université d’État de São Paulo "Júlio de Mesquita Filho", en partenariat avec le Consulat Général de France à São Paulo/Institut français du Brésil, lancent un appel à candidatures dans le cadre du programme de Chaires franco-brésiliennes dans l’État de São Paulo. Les scientifiques d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche français, publics ou privés, ayant des projets portant sur des thématiques émergentes, sont invités à répondre à cet appel. Date limite de candidature : 1^er décembre 2019.

L’Ambassade de France en Russie propose pour l’année 2020 des bourses de doctorat. Ce financement couvre le séjour en France durant trois années universitaires en alternance avec la Russie. Toutes les disciplines scientifiques sont concernées. Date limite de candidature : 13 décembre 2019.

L’Institut français au Danemark lance son programme franco-danois de collaboration scientifique pour l’année 2020 dédiées aux grands défis de gouvernance internationale. L’objectif est de promouvoir le développement de la coopération scientifique entre les universités et les instituts de recherche et de favoriser des candidatures franco-danoises au programme européen Horizon 2020. Date limite de candidature : 1^er novembre 2019.

Dans le cadre de l’initiative "Make Our Planet Great Again", le Campus France, avec les ministères de l’Europe et des Affaires Étrangères et de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, lance un appel à candidatures niveau post-doctorat. Il vise à accueillir des post-doctorants souhaitant effectuer des recherches en France sur le système terre, le changement climatique, la durabilité et la transition énergétique. Date limite de candidature : 4 novembre 2019.

La Fondation Tourre pour la recherche fondamentale contre le cancer, lance un appel à projets pour l'attribution d'une bourse de 60 000 €, à un post-doctorant exerçant ses fonctions dans un Institut ou laboratoire public de recherche situé en France. Date limite de candidature : 12 novembre 2019.

À l'occasion des cinq ans du zoo de Paris et en partenariat avec le CNRS, le blob fera son entrée au Parc zoologique de Paris le 19 octobre prochain. C’est la première fois qu’un organisme unicellulaire entre dans un parc zoologique, il sera installé dans un vivarium et le public pourra regarder des vidéos où il résout des problèmes.

Bien que l’on connaisse avec de plus en plus de précision l’anatomie des premiers animaux, on ignore pratiquement tout de leur comportement. Les comportements collectifs sont-ils apparus récemment ou bien ont-ils une origine très ancienne ? Pour répondre à cette question, une équipe de scientifiques, impliquant le LGL-TPE, a analysé des fossiles d’Ampyx, un trilobite marocain d’environ 480 millions d’années. Ces travaux indiqueraient que le comportement collectif a une origine très ancienne et qu’il a sans doute représenté très tôt, chez les premiers animaux, un avantage évolutif permettant d’échapper au stress environnemental et d’augmenter ses chances de reproduction. Ils sont publiés le 17 octobre 2019 dans Scientific Reports.

À cause de leur évanescence, la dynamique des anneaux de fluide et de tourbillons reste encore mal comprise. Des chercheurs du laboratoire Matière et systèmes complexes et du Laboratoire de physique de l’ENS de Lyon parviennent à stabiliser un anneau de fluide, grâce à du mercure. Ces travaux, publiés dans la revue Physical Review Letters, ont déjà permis d’étudier la géométrie et les fréquences auxquelles ce tore de fluide réagit.

Les bactéries ont la capacité unique de changer les gènes de leur chromosome. Ce pouvoir de transformation génétique semble particulièrement utile, mais alors pourquoi, certaines bactéries semblent l’avoir perdu ? Une étude publiée dans la revue PNAS et impliquant le CIRI montre que des éléments génétiques, appelés plasmides, et qui s’immiscent dans les génomes des bactéries leur interdisent alors de se transformer génétiquement. Ils pourraient être si fréquents que certaines espèces de bactéries paraitraient incapables de transformation naturelle.

Les données recueillies par le rover de la NASA Curiosity ont mis en évidence la présence de dépôts de sulfates au sein de roches sédimentaires trouvées dans le cratère martien Gale, formé il y a environ 3,5 milliards d’années. Cette découverte suggère l’évaporation progressive de l’eau liquide présente à cette époque, reflétant d’importantes variations climatiques qui auraient entraîné la fin de la période géologique la plus humide de l’histoire de Mars. Cette découverte impliquant le LGL-TPE fait l’objet d’un article paru dans Nature Geoscience.

De nouvelles nano-entités bio-organiques en forme d’étoiles, baptisées "Aster Like Nanoparticle" (ALN) ont été découvertes dans des systèmes aquatiques par des chercheurs du Laboratoire Microorganismes : Génome et Environnement. Ces entités pléomorphes présentent des caractéristiques aux frontières du vivant. Leurs abondances, parfois bien supérieures à celle des procaryotes laissent présager un rôle écologique majeur. Cette découverte, publiée dans la revue Frontiers in Microbiology contribue à la mise en évidence de la diversité et de l’importance fonctionnelle du femto-plancton (entités entre 0,02 et 0,2 µm).

Les scientifiques vont enfin pouvoir souffler. A Paris, dans la salle blanche du Laboratoire de physique des hautes énergies, les pièces du changeur de filtres du futur télescope LSST sont soigneusement emballées et prêtes à partir vers Stanford en Californie. Elles y seront intégrées à l’énorme caméra de l’instrument, la plus grosse jamais fabriquée. Une livraison qui couronne cinq années de travail de construction menées tambour battant par 5 laboratoires de l’IN2P3-CNRS. Ainsi, à partir de 2022, c’est une avalanche de quelques 15 Téraoctets de données brutes qui vont déferler sur le Centre de calcul de l’institut (CC-IN2P3) à Lyon chaque jour et qu’il faudra traiter afin que les images puissent être utilisables par les astronomes. En 10 ans le télescope va ainsi produire un gigantesque jeu de données de 500 Pétaoctets qui sera hébergé en France et aux Etats-Unis.

Dans le cadre de la semaine de la Fête de la Science 2019, la Fondation L’Oréal a récompensé le 8 octobre dernier 35 jeunes chercheuses par le Prix Jeunes Talents France 2019 Pour les Femmes et la Science, en partenariat avec l’UNESCO et l’Académie des Sciences. Parmi les lauréates, six sont issues de laboratoires locaux :

• Maria Caterina Valcu à l’Institut Camille Jordan
• Alice Pellet-Mary au Laboratoire de l'Informatique du Parallélisme
• Alizée Dubois au Laboratoire de Physique de l'ENS de Lyon
• Jasmine Viger-Gravel au Centre de Résonance Magnétique Nucléaire à Très Hauts Champs
• Salomé Bourg au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive
• Laura Thouzot au Laboratoire de Biométrie et Biologie Évolutive

La valorisation du fonds Bastaire est un des objectifs prioritaires de la politique documentaire de la Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand. Le projet consiste à poursuivre la description bibliographique de la Collection et l’inventaire des archives de Jean Bastaire afin d’en faciliter l’exploitation scientifique. La Collection Bastaire vient de recevoir le label CollEx (Collections d’Excellence pour la recherche) pour une durée de 4 ans (2019-2022). 

Retrouvez sur le site internet de la Délégation Rhône Auvergne du CNRS les derniers ouvrages publiés par les membres de nos laboratoires. À découvrir cette semaine : La paresse en héritage. Montaigne, Pascal, Bayle, ouvrage d'Isabelle Moreau (IHRIM), aborde la paresse comme un objet d’étude destiné à favoriser notre compréhension des textes de Montaigne, de Pascal, et de Bayle. La décentralisation dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, sous la direction de Jean-Luc Pissaloux (Triangle), rassemble des contributions d'universitaires et d'experts, et démontre combien la décentralisation est encore une sorte d’idéal type à atteindre.

Le mercredi 16 octobre, l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne (UJM) et le CNRS ont inauguré la plateforme NanoSaintEtienne rattachée au Laboratoire Hubert Curien. Ses équipements de pointe sont des atouts importants pour la communauté scientifique régionale, nationale et européenne. Ils permettent notamment des recherches riches en applications dans le domaine des nano et des micro technologies. Cette inauguration intègre le programme des 50 ans de l’UJM et celui des 80 ans du CNRS.

La Semaine du Cerveau aura lieu du 16 au 22 mars 2020. Cet événement constitue une occasion pour de nombreux chercheurs, cliniciens, enseignants, techniciens, étudiants de rencontrer le public et de partager avec les avancées obtenues dans le domaine des neurosciences, d’en présenter les enjeux pour la connaissance du cerveau, et les implications pour notre société. Conférences, tables-rondes, visites de laboratoires, interventions en classe, projections, ateliers, etc., tous les formats peuvent être envisagés. Les propositions d'intervention sont à transmettre au plus tard le 1er novembre 2019.

De fortes contraintes pèsent depuis quelques années sur le financement de la recherche scientifique, du développement technologique et de l'éducation au Brésil. S’ajoutent à cela des attaques frontales du gouvernement brésilien contre les sciences humaines et sociales. Cette rencontre proposée par le Centre Max Weber vise à contribuer à la compréhension de ce phénomène complexe. Elle aura lieu le 22 octobre à 16h à la MSH Lyon Saint-Etienne (Lyon 7e).

La Maison des Sciences de l'Homme de Clermont-Ferrand relance son séminaire consacré à "L’homme et l’animal en société". La première conférence de ce nouveau cycle se tiendra le 22 octobre, à 18h30, à la MSH. Anne-Valérie Dulac (Sorbonne Université) présentera une conférence intitulée "L'accessoire en son pouvoir : objets-animaux sur la scène anglaise de la Renaissance."

David Touboul, membre de l'Institut de Chimie des Substances Naturelles, présentera ses travaux en chromatographie et spectrométrie de masse pour la déréplication de mélanges complexes le 22 octobre à 10h30 à l’Institut des Sciences Analytiques. Il évoquera notamment des approches respectueuses de l'environnement ainsi que des méthodes chemo-informatiques comme les réseaux moléculaires.

Cette journée aura pour thème "Chercheurs, entreprises, citoyens, tous concernés : coopérer pour un écosystème durable". Les échanges, sous forme de présentations et tables rondes, seront clôturés avec une conférence grand public en fin de journée. Elle se déroulera le 15 novembre à Valence.

Créé au printemps 2019 sous l’impulsion de l’UCA et CAP3S, le Groupe Cancer Clermont Auvergne vise à réunir l’ensemble des acteurs clermontois de la cancérologie au sein d’un même réseau de réflexion et d’animation. Cette journée se déroulera le 26 novembre à l'UFR de médecine de Clermont-Ferrand et permettra d’avoir un panorama de la recherche en cancérologie du site, alliant ses aspects fondamentaux (biologiques et sciences humaines), translationnels et cliniques. Inscriptions jusqu'au 15 novembre.

Malgré des avancées technologiques encourageantes, l’arrivée des véhicules complètement autonomes n’est pas pour demain. Découvrez, dans ce reportage proposé par CNRS Le Journal et LeMonde.fr, les nombreux défis qui restent à relever par les scientifiques et les industriels. Avec la participation de l'Institut Pascal.

L’Association des Amis de l’Université de Lyon en collaboration avec les LabEx ASLAN et CeLyA propose deux rencontres autour du langage animal, le 14 novembre de 18h à 20h dans le grand amphithéâtre de l'Université de Lyon. Nicolas Mathevon, directeur de l'équipe de neuro-éthologie sensorielle de l'Institut des Neurosciences Paris-Saclay exposera la diversité des signaux sonores émis par les animaux, depuis les pleurs des petits crocodiles à ceux des bébés humains en passant par les joutes sonores des éléphants de mer. Elisa Demuru,  post-doctorante au laboratoire Dynamique Du Langage et au sein de l'équipe de neuro-éthologie sensorielle de l'Institut des Neurosciences Paris-Saclay, présentera ses recherches qui visent à  explorer les  effets  de  l'expérience  sociale  dans  les  premières  années  de  vie  sur  la communication chez le bonobo. A l’issue de la conférence, le Prix du Post-Doctorat étranger 2019 de l’Université de Lyon sera remis à Elisa Demuru.