L’équipe de Patrick Couvreur à
l’Institut Galien (CNRS/Université Paris-Sud) vient de
montrer que le couplage de la doxorubicine, un anticancéreux
largement utilisé en clinique, au squalène, un lipide
naturel et biocompatible, permettait par auto-assemblage
supramoléculaire, l’obtention de nanoparticules de
forme allongée. Ces "nanospaghettis" ont
montré une activité anticancéreuse
spectaculaire sur deux modèles pré-cliniques (tumeur
pulmonaire murine et tumeur pancréatique humaine
greffées chez la souris). L’amélioration de
l’activité anticancéreuse s’est
accompagnée d’une très forte réduction
de la toxicité, notamment cardiaque, du
nanomédicament, comparativement au traitement conventionnel
impliquant de la doxorubicine libre. Ces travaux sont parus dans la
revue PNAS en janvier 2014.