Comme tous les organismes vivants, les plantes doivent
répondre à des contraintes environnementales propres
pour survivre et se développer dans un milieu. Pour cela,
elles développent des caractéristiques morphologiques
et physiologiques particulières appelés «
traits fonctionnels », tels que la hauteur de la plante, la
densité des feuilles et des tiges, la masse des
graines… Bien que l’étude de modèles
génériques de spécialisation des plantes soit
un sujet de recherche active depuis le début du
20e siècle, il n’existait pas,
jusqu’alors, d’analyse à l’échelle
globale. Grâce à une base de données
collaborative pour 46 000 espèces, une équipe
internationale composée notamment de chercheurs du CNRS et
de l’INRA a montré, dans un article publié dans
la revue Nature, que malgré leur diversité,
les plantes offrent des combinaisons de caractères
étonnamment peu nombreuses.