Tri décroissant :

- David Cohen, un mariage réussit entre psychiatrie, informatique et robotique

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David Cohen est professeur à Sorbonne Université et chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de l’hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris. En tant que membre de l’Institut des systèmes intelligents et de robotiques, il mène des recherches à la frontière entre psychiatrie, robotique et apprentissage automatique. Il est honoré par le grand prix de la Fondation Philippe et Maria Halphen 2024, décerné par l’Académie des sciences, pour ses travaux particulièrement novateurs sur les psychoses.

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- L'expérience CMS mesure la masse du boson W avec une précision record

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La masse du boson W, particule clé du Modèle Standard, fait l’objet de mesures toujours plus précises pour tester les fondements de la physique des particules. Après la publication par CDF d’une valeur non compatible avec les prédictions théoriques et les résultats des expériences précédentes au LEP et au LHC, la collaboration CMS livre une nouvelle mesure, la plus précise jamais réalisée au LHC, qui confirme les prévisions du modèle. Explications.

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- Les faisceaux métalliques intenses ouvrent la voie à la synthèse de nouveaux éléments superlourds

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Dans une expérience réalisée au Berkeley National Laboratory (Etats-Unis) avec la participation d’une équipe de l’IPHC, des scientifiques ont produit pour la première fois le livermorium-290, un noyau superlourd, à partir d’un faisceau de titane-50. Avec ce succès, c’est une nouvelle voie de synthèse des noyaux superlourds qui émerge, une voie qui devrait permettre à l’avenir de produire de nouveaux noyaux au-delà de l’oganesson-294, le noyau le plus lourd jamais étudié par les physiciens nucléaires.

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- Comment la mouche déploie ses ailes

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Des chercheurs ont analysé le mécanisme par lequel une mouche sortant de sa chrysalide déploie ses ailes en quelques minutes. À l'aide de techniques d'imagerie, de mesures mécaniques et de modélisation, ils ont mis en évidence un processus qui combine dépliement d'une structure et étirement du tissu cellulaire. Ces résultats, issus d'une collaboration entre plusieurs laboratoires, sont publiés dans Nature Communications.

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- Nouveaux membres élus à l'Académie des sciences : deux lauréats en ingénierie

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Dès 2025, l’Académie des sciences va accueillir 18 nouveaux membres, scientifiques d’exception et figures de proue dans leurs disciplines respectives. Parmi ces nominations, permettant de promouvoir l’excellence scientifique française et internationale, figurent Florence Gazeau et Mickaël Tanter, dans la commission "Interfaces".

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- Distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines grâce à l'intelligence artificielle

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En réalisant des mesures biomécaniques sur des cellules à l'aide d'un microscope à force atomique automatisé, et en analysant les résultats avec des outils d'apprentissage automatique, une équipe interdisciplinaire issues des laboratoires LAAS-CNRS et Restore a réussi à classifier des centaines de cellules avec un taux élevé de réussite. Ces résultats sont publiés dans ACS Applied Materials and Interfaces.

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- Première zéolithe aluminosilicique stable présentant des mésopores intrinsèques

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Les zéolithes sont des solides cristallins microporeux utilisés dans l’industrie pour l’adsorption et la séparation des gaz, ou en catalyse hétérogène. La très petite taille de leurs pores limite leur accessibilité à des molécules de grande dimension. Des scientifiques du CNRS sont parvenus à synthétiser une nouvelle zéolithe d'aluminosilicate présentant une stabilité thermique et chimique exceptionnelle. Les mésopores natifs de 2.3 nm permettent d’envisager de nouvelles applications pour ces matériaux qui participeront de manière plus efficace à la transition énergétique.

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- Réparer les os avec des matériaux biomimétiques

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Des scientifiques du CNRS ont développé des biomatériaux innovants qui reproduisent non seulement la composition chimique de l'os mais aussi sa microarchitecture tridimensionnelle. Une étude parue dans Nature démontre que cet auto-assemblage biomimétique contribue à l'efficacité de la régénération osseuse de l'autogreffe, en complément des cellules et facteurs moléculaires associés. Ces matériaux pourraient significativement améliorer la qualité de la réparation osseuse par rapport aux céramiques, nécessairement macroporeux, qui se résorbent difficilement et entraînent la formation d’un os avec un faible taux de remodelage.

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- Bufferines : zoom sur une des armures bactériennes contre le stress métallique

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Un mécanisme inédit de défense bactérienne face au cuivre vient d’être dévoilé. Les bufferines, des peptides naturels modifiés, se lient aux ions métalliques pour protéger les bactéries contre leur toxicité. Cette découverte, parue dans PNAS, met en lumière un système de régulation méconnu mais omniprésent dans le monde bactérien et dont le potentiel tant biologique que biotechnologique reste à explorer.

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