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La lettre d'info des Instituts du CNRS
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En direct des labos
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Nouvelles publications scientifiques, créations de laboratoires, annonces de prix... Avec "En direct des labos", retrouvez toutes les deux semaines des informations issues des instituts du CNRS et complémentaires des communiqués de presse.

Institut des sciences biologiques (INSB)

Mesurer le flux sanguin dans les artères coronaires de souris

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Comment visualiser avec précision la circulation du sang dans les artères coronaires de la souris ? Des chercheurs du Centre de Résonance Magnétique (UMR 5536 CNRS - Université Victor Segalen Bordeaux 2) viennent de mettre au point une méthode qui permet de “voir” avec netteté le sang qui traverse les artères coronaires du coeur d’une souris vivante et intacte. Ce procédé, publié en février dans la revue Radiology permet de mesurer la vitesse des flux sanguins, paramètre qui peut être affecté dans le cas de sténoses (rétrécissement vasculaire pathologique). Les applications potentielles en médecine diagnostique peuvent être considérables et font l'objet d'un projet de recherche clinique chez l'Homme.

Du nouveau sur le développement tumoral de la glande cortico-surrénale

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Des chercheurs du laboratoire Génétique, Reproduction et Développement (GReD, UMR 6247, CNRS/Clermont Université) à Clermont-Ferrand viennent de démontrer, à l’aide d’un modèle murin, que la bêta-caténine est impliquée dans l’initiation et la progression du développement tumoral de la glande cortico-surrénale. Ces résultats sont publiés le 6 février 2010 sur le site de la revue Human Molecular Genetics.

NrCAM, une molécule d'adhésion cellulaire capable de réguler le guidage axonal chez les vertébrés

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La molécule d’adhésion cellulaire NrCAM est impliquée dans le guidage correct des axones au niveau de la ligne médiane du système nerveux. C’est ce que viennent de montrer les chercheurs de l’équipe dirigée par Valérie Castellani au Centre de Génétique Moléculaire et Cellulaire (UMR5534 CNRS, Lyon) dans un article publié le 15 février 2010 dans la revue Genes & Development. Ces travaux qui permettent de mieux comprendre les mécanismes de guidage axonal au cours du développement embryonnaire, ouvrent la voie à des stratégies de réparation du système nerveux endommagé après un traumatisme ou une maladie neurodégénérative.

Institut des sciences de l'ingénierie et des systèmes (INSIS)

Comment les forces transmises au niveau des jonctions intercellulaires s'adaptent au stress mécanique

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Les chercheurs du Laboratoire de Matière et Systèmes Complexes (UMR7057 CNRS-INSIS/Université Denis Diderot Paris 7) associés à une équipe du Laboratoire Physico-Chimie Curie (CNRS-Institut Curie/Université Pierre et Marie Curie Paris 6) et à une équipe de l’Institut du Fer à Moulin (UMRS839 INSERM/Université Pierre et Marie Curie Paris 6) ont  réussi à déterminer comment les protéines des jonctions intercellulaires, les cadhérines, permettent à la cellule de percevoir et de s’adapter au stress mécanique imposé par les cellules voisines. La façon dont les cellules sont capables de percevoir et d’intégrer les propriétés de leur environnement et de répondre pour maintenir l’homéostasie à l’échelle de la cellule, du tissu ou de l’organe reste une des questions centrales de la biologie moderne. La capacité des cellules à adhérer à leurs voisines est en effet un processus clé du développement normal des tissus. Mais les cellules doivent faire bien plus que de se coller les unes aux autres, elles doivent percevoir les propriétés mécaniques de leur environnement tissulaire et y répondre par des modifications appropriées de leur forme, de leur migration et de leur prolifération afin de maintenir l’homéostasie tissulaire.

 

Un endoscope portable pour observer des molécules

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 Des chercheurs de l'Institut Fresnel (UMR6133 CNRS/INSIS/Université Paul Cézanne Aix Marseille 3/Université de Provence Aix-Marseille 1/Ecole Centrale Marseille) en collaboration avec l'Université de Bordeaux I viennent de montrer qu'il est possible de détecter des molécules individuelles au bout d'une fibre optique. Le système original comporte à l'extrémité de la fibre optique une microbille de verre qui agit comme un minuscule objectif de microscope pour concentrer la lumière. L’ensemble microbille et fibre est également utilisé pour collecter le signal de fluorescence émis par les molécules. De cette façon, l'encombrant microscope est remplacé par une sonde de mesure fibrée, le reste de l'appareillage étant miniaturisé. Cette avancée technique, qui a donné lieu au dépôt d'un brevet, ouvre le domaine biomédical comme le domaine environnemental aux techniques de molécule individuelle. Les chercheurs travaillent désormais à en étendre l'utilisation au diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer et aux analyses de la qualité de l’eau.

ATOMICS modélise les nano dispositifs ultimes pour les puces électroniques de demain

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L’objectif du projet européen ATOMICS, important projet européen rassemblant 9 partenaires dont les laboratoires LAAS-CNRS/INSIS et CEMES-CNRS/INP, qui vient de s’achever, était de développer de nouveaux modèles physiques pour la simulation des procédés de fabrication des transistors de demain de type CMOS2 avancés. Il a permis de développer 12 nouveaux modèles, dont 6 sont d'ores et déjà intégrés dans la version commerciale du logiciel de simulation SProcess de Synopsys, société qui représente l'état de l'art dans le domaine. Cinq autres seront disponibles dans sa prochaine version dès mars 2010.

Institut de physique (INP)

Un laser continu pour produire de la lumière blanche « Ultralarge »

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Les lasers permettent aujourd’hui d’obtenir de la lumière « blanche », c’est-à-dire un mélange de toutes les longueurs d’ondes sur un spectre très large. Les techniques habituellement utilisées pour produire cette lumière blanche reposent sur l’utilisation de laser à impulsions ultracourtes et fournissent une puissance suffisante pour les applications en métrologie. Elles restent hélas inadaptées pour les applications envisageables dans le domaine biomédical. Des physiciens du Laboratoire de physique des lasers, atomes et molécules (CNRS / Université Lille 1) viennent de palier ce problème en réalisant un « supercontinuum » de lumière blanche d’une puissance de 10 W.

A quelle vitesse la molécule d'oxygène se forme-t-elle dans les nuages interstellaires.

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Des observations récentes montrent que la molécule d’O2 est mille fois moins abondante que ce que prévoient les modèles astrophysiques. Des physiciens de l’Institut UTINAM (CNRS / Université de Franche-Comté) et du Laboratoires d’Ondes et Milieux Complexes (CNRS / Université du Havre) ont réalisé des calculs numériques de grande précision invalidant la plupart des simulations de dynamique moléculaire réalisées jusqu’à présent, en particulier pour les très basses températures. Ces travaux aideront au développement de modèles de simulation plus sophistiqués en astrophysique, mais aussi en physico-chimie de l’atmosphère ou en combustion.

Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3)

Nouvelles découvertes sur la naissance de l'Univers : les expériences Phenix et Star sondent le plasma de quarks et de gluons

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Les collaborations Phenix et Star, qui regroupent notamment des physiciens du CNRS/IN2P3 et du CEA, ont annoncé des découvertes majeures sur la nature du plasma de quarks et de gluons. Ces résultats décisifs pour la compréhension de la matière nucléaire soumise à des conditions extrêmes apportent un éclairage nouveau sur la naissance de l’Univers. Ils ont été publiés dans la revue Physical Review Letters.

Institut national des sciences de l'Univers (INSU)

Des témoins d'une lithosphère vieille d'au moins 4,3 milliards d'années identifiés en Australie

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La composition en isotopes du Néodyme des roches basaltiques et sédimentaires de la formation de Dresser en Australie Occidentale montre que des roches d'une croûte plus ancienne, vieille d'au moins 4,3 milliard d'années, sont impliquées dans leur formation. L'âge de la roche hôte étant de 3,49 milliard d'années, ce résultat montre que des fragments de lithosphère hadéenne (plus vieille que 4,0 Ga*) issus de la différentiation précoce du manteau ont été stockés à la surface de la Terre pendant plus de 800 millions d'années sans être recyclés. Ces travaux viennent d'être publiés par une équipe de l'Institut de Physique du Globe de Paris (INSU-CNRS, Paris Diderot) dans la revue Nature Geoscience (volume du 21 février 2010).

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