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Nouvelles publications scientifiques, créations de laboratoires, annonces de prix... Avec "En direct des labos", retrouvez toutes les deux semaines des informations issues des instituts du CNRS et complémentaires des communiqués de presse.
Dans un article publié dans Physical Review Research, des scientifiques ont développé un modèle de mouvement collectif basé sur la perception visuelle des animaux, reproduisant les principaux comportements collectifs observés dans le monde animal. Dans ce modèle, chaque individu voit les autres individus sous forme de sphères se déplaçant dans son champ visuel et suit des règles d'attraction et d'alignement basées sur le flux optique. Ainsi, la vision seule suffit pour produire ces principaux comportements collectifs.
La formation des cellules germinales de l'embryon sont déterminées, chez la drosophile, dans l'ovocyte. Dans une étude publiée dans Nature Communications des scientifiques démontrent que des cellules somatiques particulières contrôlent ces processus en maintenant un contact étroit avec l'ovocyte. Des similitudes avec ce qui est observé chez d’autres espèces, dont l’homme suggèrent que ce mécanisme est sans doute conservé au cours de l’évolution.
Amis ou ennemis ? Lors d’interactions sociales, la capacité d’inférer les intentions des autres est essentielle pour prédire les actions d’autrui et anticiper si l'on doit coopérer ou rivaliser. Une nouvelle étude met en évidence les processus cérébraux et les mécanismes computationnels impliqués dans cette fonction appelée théorie de l'esprit (ToM). Les résultats, publiés dans Nature Communications, montrent que le cerveau utilise des algorithmes spécifiques pour faire ces inférences en arbitrant dynamiquement entre intentions de coopération et de compétition.
Les neurones moteurs, dans la moelle épinière, émettent, au cours du développement, des prolongements, les axones, qui doivent se frayer un chemin vers les cellules musculaires. Dans un article publié dans PNAS, des biologistes démontrent en utilisant le poisson zèbre l’existence de deux protéines qui, telles les balises rouges et vertes à l’entrée d’un port, guident le trajet de l’axone. Bio-imprimé, ce duo protéique s’avère fonctionnel, ouvrant des perspectives prometteuses pour la régénération de nerfs endommagés.
Dans un article publié dans la revue Nature Synthesis, des chimistes du CNRS révèlent l’importance des effets d’agrégation du catalyseur sur l’efficacité de la catalyse asymétrique. Cette méthode permet de synthétiser de manière sélective une seule des deux formes d’une molécule chirale. Une étude qui pose un nouveau cadre de réflexion pour le développement de catalyseurs sélectifs et efficaces pour la synthèse de nombreux médicaments, arômes et autres molécules chirales.
Tact, pour Targeted anti-cancer therapies, c’est le nom du vaste projet européen dans le cadre duquel ont été formés onze doctorants à travers l’Europe. Une recherche pour la lutte contre le cancer que ces jeunes scientifiques, à l’interface entre chimie et biologie, ont choisi de raconter au grand public sous la forme d’une BD et de trois vidéos vulgarisées. Guilhem Chaubet, chercheur du CNRS et coordinateur du projet Tact, présente cette belle aventure.
Le Human Frontier Science Program (HFSP) est un programme international de soutien à la recherche qui finance des projets de recherche fondamentale interdisciplinaire et exploratoire dans le domaine des sciences de la vie. Portrait de Christophe Coudret, chercheur du CNRS au laboratoire Softmat et porteur du projet Éclairer les réseaux de communication microbienne : le laboratoire phycosphère.
Pour mieux comprendre la pollution atmosphérique, des scientifiques du CNRS proposent une approche originale permettant d’identifier et quantifier les particules fines produites in situ dans l’atmosphère par les émissions des véhicules à essence à injection directe. Cette méthodologie, qui permet une première évaluation de l’impact "indirect" de ces véhicules sur la qualité de l’air et la santé, pourrait être étendue à d’autres sources de pollution.
Un article, publié dans Current Biology, s’intéresse au génome du pou de l’abeille (Braula coeca), une drosophile parasite de l’abeille mellifère. Il révèle que Braula provient d’un ancêtre inféodé à la sève et dépendant de la cire et du miellat produit par les cochenilles. Le parasitisme implique aussi le transfert d’un élément génétique mobile entre les génomes de l’hôte et du parasite ainsi que la perte convergente de gènes sensoriels et de détoxication entre Braula et l’abeille.
La nature, résultat de millions d’années de constante évolution, est une source extraordinaire d’inspiration pour les humains, ce qui explique le fort développement de la bio-inspiration ces dernières décennies. Cette étude, publiée dans Bioinspiration & Biomimetics, suggère que la structure d’os de mammifères géants actuels offre de nouvelles pistes pour imaginer des colonnes plus résistantes pour une quantité moindre de matériau.
Les isothermes, lignes reliant les points de l’espace d’égales températures, remontent en altitude en montagne à mesure que le climat se réchauffe. La vitesse de cette migration verticale des isothermes dépend aussi du gradient thermique vertical bien connu des randonneurs et alpiniste. Un groupe de recherche vient de publier, dans Nature, la première carte mondiale de vitesse de migration verticale des isothermes sur la période 1971-2020 en faisant le lien avec la grande migration du vivant vers les sommets.
Les terres rares (TRs), métaux stratégiques dont la demande explose pour les nouvelles technologies sont des contaminants émergents de nos écosystèmes. Une étude publiée dans Journal of Hazardous Materials livre pour la première fois une analyse globale et sans a priori des effets de ces métaux sur la plante modèle Arabidopsis thaliana et renseigne sur les modes d’action des TRs sur les plantes.
Une nouvelle étude a mis en lumière les mécanismes remarquables de résilience et de récupération des microbiomes du sol après un incendie dans une veine de charbon souterraine. Publiés dans la revue scientifique Ecology Letters, ces résultats fournissent des informations originales sur la dynamique des communautés bactériennes dans les sols affectés par le feu.
Un nouveau modèle de croissance des populations permet pour la première fois de rendre compte d'un phénomène constaté empiriquement : la perte de biodiversité déstabilise les écosystèmes. Cette avancée, issue d’une collaboration internationale, devrait permettre une meilleure compréhension de la dégradation de la biodiversité sur la planète, et de ses conséquences. Les résultats sont publiés dans la revue Science.
Conçu pour la surveillance de structures en béton armé, le réseau de capteurs sans fil du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes est alimenté en énergie par des ondes radiofréquences. Il s'affranchit ainsi des batteries, qui ont une durée de vie limitée et nécessitent une maintenance coûteuse. La conception et le test du nouveau réseau sont détaillés dans un article d’IEEE Internet of Things Journal.
La collaboration LIGO-Virgo-Kagra a détecté le signal gravitationnel de la fusion d’une étoile à neutrons avec un objet massif de nature inattendue. La masse de ce corps céleste, évaluée avec précision, ferait de lui un trou noir étrangement léger ou, beaucoup moins probablement, une étoile à neutrons extrêmement massive.
Les scientifiques travaillant sur le Dark Energy Spectroscopic Instrument (Desi, instrument spectroscopique pour l'énergie sombre) ont réalisé la plus grande carte en 3D de notre Univers et en ont tiré une mesure de pointe de l’énergie sombre, cause mystérieuse de son expansion accélérée.
Début avril, les détecteurs LIGO et Virgo reprennent leurs campagnes d'observation, qui promettent de collecter plus de 200 événements d'ondes gravitationnelles d'ici la fin de la période d'observation actuelle. Les astronomes espèrent également que de nouveaux événements multi-messagers seront détectés. Ce type d’événement est observé à la fois par des ondes gravitationnelles et électromagnétiques et peut être suivi par d'autres télescopes.
La caractérisation de la dynamique des états excités d'un seul atome localisé sur une surface demeure à ce jour un défi expérimental. Des chercheurs y sont parvenus en analysant le photo-courant obtenu suite à la combinaison d’un laser impulsionnel accordable à la jonction d’un microscope à effet tunnel fonctionnant à basse température. Ces résultats pourraient ouvrir une voie vers des outils permettant d'explorer la dynamique de futurs nano-objets tels que des assemblages atomiques ou moléculaires.
Piloté par le CNRS et le ministère de la Culture dès le lendemain de l'incendie qui a frappé la cathédrale en avril 2019, le chantier scientifique Notre-Dame de Paris permet de coordonner la recherche autour de la cathédrale, en parallèle du chantier de restauration, et regroupe des chercheurs et des laboratoires de toute la France autour de plusieurs groupes de travail thématiques. Un numéro spécial du Journal of Cultural Heritage, issu des travaux du chantier scientifique, vient de paraître. Il propose un état des lieux des recherches en cours et est en libre accès jusqu’au 1er juillet 2024.
Le CNRS est l’institution hôte pour quinze bourses européennes ERC Advanced Grant 2023. Parmi celles-ci, découvrez les projets des quatre lauréats en sciences de la Terre et de l’Univers.
Des scientifiques ont évalué les propriétés physicochimique de la surface des microalgues vertes pour aboutir à un meilleur contrôle des interactions des algues avec leur environnement et à l’optimisation des procédés industriels.
Une étude analyse pour la première fois les derechos, des orages violents, en France. Elle vise à mieux caractériser leurs risques et explore leur relation avec le changement climatique.
Dans le cadre du projet européen Tipping Points in the Earth Sysem (TiPES), une équipe de scientifiques a cherché à identifier les changements abrupts du climat en examinant les variations des isotopes de l'oxygène dans un enregistrement climatique ancien provenant de concrétions karstiques en Chine. Ces avancées contribuent à affiner les scénarios de prédiction du changement climatique, cruciaux pour la planification et l’atténuation des impacts.
© CNRS
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