Cliquez-ici si la lettre ne s'affiche pas correctement.
Cliquez-ici pour gérer votre abonnement. |
|
|
Nouvelles publications scientifiques, créations de laboratoires, annonces de prix... Avec "En direct des labos", retrouvez toutes les deux semaines des informations issues des instituts du CNRS et complémentaires des communiqués de presse.
Dans le myélome multiple, un cancer du sang, l’inactivation, même partielle, d’un gène appelé TP53 est associée à la résistance et à l’échappement aux traitements. Dans une étude publiée dans la revue Blood, des scientifiques ont inactivé ce gène dans des cellules de myélome en culture afin de mieux comprendre les conséquences fonctionnelles de cette perte de fonction. Leurs résultats ouvrent la voie à de nouveaux traitements.
Les interactions mécaniques entre cellules jouent un rôle majeur dans l’auto-organisation des tissus. Cependant leur coordination restent peu comprises en trois dimensions. Dans une étude publiée dans la revue Nature Physics, des scientifiques, à l’aide d’un montage original de culture en trois dimensions, ont montré comment la brisure de symétrie des polarités cellulaires entraînent le mouvement, vérifiant ainsi le principe centenaire de Curie.
La grande majorité des dérivés fluorés utilisés en pharmacologie ou en agrochimie sont obtenus à partir de fluorure d’hydrogène dont la réactivité peut être contrôlée par l’acidité du milieu réactionnel. Des scientifiques du CNRS proposent d’utiliser la RMN pour évaluer précisément cette acidité encore mal connue, paramètre clé dans la sélectivité des réactions de fluoration menant aux dérivés fluorés souhaités.
Des membranes en oxyde de graphène pourraient être utilisées pour séparer l’eau lourde de l’eau légère. C’est le résultat obtenu par des scientifiques de l’Institut de recherche de chimie Paris et de l’Université Shinshu au Japon. Ces travaux éclairent la dynamique à la surface des feuillets d’oxyde de graphène, un matériau dont les propriétés uniques promettent de nombreuses applications dans le domaine de la filtration et de l’énergie.
Le laboratoire Molécules de communication et adaptation des microorganismes lance un projet numérique qui retrace 400 ans d’histoire de la chimie au Muséum sous la forme d’une expérience de "scrollytelling". Christine Bailly, co-responsable technique de la chimiothèque et de l'extractothèque du Muséum, raconte cette belle aventure.
Certains gaz peu volatiles émis par les moteurs thermiques dans l’atmosphère provoquent de nombreuses réactions chimiques, pouvant aboutir à la formation de particules ultrafines dont les propriétés et la toxicité restent encore mal connues. Pour mieux comprendre ces phénomènes, une équipe de l’Institut de recherches sur la catalyse et l'environnement de Lyon participe au projet EASVOLEE et mesure les émissions de véhicules en conditions réelles de circulation.
Une équipe de chimistes a conçu des sondes moléculaires uniques qui permettent d’imager le vivant à la fois en luminescence dans le proche infrarouge et par la détection de signaux photoacoustiques. Ces deux techniques d’imagerie complémentaires permettent de suivre avec précision des événements biologiques en temps réel et de manière non invasive. Ces résultats, publiés dans le Journal of the American Chemical Society, ouvrent de nombreuses perspectives de diagnostic et de compréhension du vivant.
Le pétunia, qui orne communément nos balcons, est la plante à massif la plus connue et utilisée dans le monde pour sa diversité de couleurs, de morphologies et de senteurs. C’est également un modèle d’étude important. Des scientifiques ont identifié le premier récepteur d’une molécule volatile impliquée dans la communication entre organes floraux chez cette plante. Cette étude est publiée dans la revue Science.
Depuis le Laboratoire de mécanique et génie civil , où elle est chercheuse du CNRS, Katerina Ioannidou améliore les performances du béton et lui confère de nouvelles propriétés, comme le stockage d’énergie et de CO2. Ces travaux, menés grâce à des outils issus de la physique statistique, valent à la chercheuse de recevoir la médaille de bronze du CNRS.
Le principe de réciprocité assure que les ondes transmises d’une source à un récepteur sont les mêmes si on intervertit source et récepteur. Briser cette réciprocité n’est possible que dans des milieux bien particuliers. Une stratégie connue consiste à moduler en temps les paramètres physiques du problème étudié. Une collaboration internationale a démontré que la non-réciprocité était en fait atteignable dans davantage de cas, plus faciles à mettre en œuvre. Une piste pour de nombreuses expériences en acoustique et en photonique.
Le modèle Subscribe to Open (S2O) est aujourd’hui une réussite pour les revues de mathématiques ayant effectué cette transition. Tour d'horizon national des pratiques en mathématiques.
Des chercheurs et chercheuses sont parvenus à fabriquer une cellule miniature capable de confiner des gaz moléculaires sur des épaisseurs micrométriques (environ 5µm).
Une foule de piétons ne se meut pas de la même manière dans tout type d’espace et à toute densité. Des physiciens ont montré que les schémas d’analyse issus de la mécanique des fluides sont pertinents dans le cas d’assemblées de piétons en mouvement, et révèlent deux modes d’interaction distincts selon la nature des écoulements en jeu.
Le programme de prématuration du CNRS vise à détecter et à soutenir les projets de recherche porteurs des innovations les plus prometteuses tout en facilitant leur transfert vers la société via la création d’entreprise ou le transfert. Pour l’année 2023, huit projets issus des unités de recherche rattachées à CNRS Sciences informatiques sont lauréats de ce programme.
Marie Alauzen a rejoint en 2023 le Laboratoire d'analyse et modélisation de systèmes pour l'aide à la décision en tant que chercheuse du CNRS. Elle s’emploie à comprendre les impacts des technologies informatiques sur les relations entre l’État et les citoyennes et les citoyens.
Depuis le Laboratoire d'informatique de l'École polytechnique, où il est chercheur du CNRS, Joris van der Hoeven va piloter le projet ERC Advanced Grant Odelix. Il vise le développement de solutions logicielles pour une résolution, numérique comme symbolique, des équations différentielles. Les preuves formelles du résultat et les marges d’erreur accompagneront systématiquement ces solutions.
Le Laboratoire de météorologie physique et l’Observatoire de la physique du globe de Clermont Ferrand ont organisé la campagne RACLET au sein du réseau européen ACTRIS. Cette campagne de mesure s’est déroulée à l’observatoire atmosphérique du puy de Dôme et a permis de caractériser la composition et la réactivité de la matière organique atmosphérique en condition nuageuse.
Les vents stellaires sont à l'origine de nombreux phénomènes qui influent sur les atmosphères planétaires. Leur étude autour d'étoiles de faible masse permet de mieux comprendre l'évolution des étoiles et des planètes.
Astronome à l’Institut de planétologie et d'astrophysique de Grenoble, Karine Perraut étudie les disques de gaz et de poussières où naissent les planètes. Elle utilise pour cela l’interférométrie optique grâce, notamment, à des télescopes installés au Chili. Ses travaux lui ont valu de recevoir la médaille d’argent du CNRS.
© CNRS
Direction de la publication : Antoine Petit
Direction de la rédaction : Jérôme Guilbert
Responsable éditoriale : Priscilla Dacher
Secrétaire de rédaction : Fabienne Arpiarian
Comité éditorial : Christophe Cartier Dit Moulin, Clément Dupuis, Anne-Valérie Foillard-Ruzette, Stéphanie Younès ; Julie Degen, Floriane Vidal, Linda Salvaneschi ; Jean Farago, Séverine Martrenchard, Vincent Planchenault, Lauren Puma ; Maëva Bernard, Oriane d’Escrivan, Marion Dupont Le Priol, Audrey Rouy ; Thomas Hortala, Emmanuel Jullien, Perrine Royole-Degieux ; Daniel Boujard, Agathe Garel ; Zoé Chéron, Armelle Leclerc, Marie Mabrouk, Nacira Oualli ; Léo Bonnet, Marine Charlet-Lambert, Fanny Diogo ; Mathilde Ananos, Angel Errera, Estelle Hutschka, Stéphane Poinsignon ; Julie Amblard, Marine Christille, Lina Vigneron.