Un marqueur pronostic aggravant du cancer du sein, associé au maintien de la stabilité du génome et indépendant de ceux déjà connus, semble avoir été découvert. Ce travail de recherche, piloté par une équipe de l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (UMR5089 CNRS, Toulouse), est le fruit d’une collaboration scientifique réussie entre des équipes toulousaines, écossaises et américaines.

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Il est bien établi que la régulation de l’expression du génome gouverne la mise en place et la différenciation des tissus au cours du développement animal. L’équipe dirigée par Serge Plaza et François Payre au Centre de Biologie du Développement (UMR5547 CNRS, Toulouse) vient d’identifier l’importance d’une nouvelle famille de petits peptides, qui régulent la transcription au cours du développement de la drosophile. Ces résultats inédits, publiés dans la revue Science le 16 juillet 2010, laissent penser que de nombreux autres gènes, encore inconnus aujourd’hui, pourraient exercer leur fonction par la production de peptides similaires.

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Des chercheurs du Laboratoire de Chimie Bactérienne (UPR9043 CNRS, Marseille) dévoilent le mécanisme régissant l’inversion rapide de la polarité cellulaire durant la motilité de la bactérie Myxococcus xanthus. Grâce à ces travaux publiés dans PloS Biology le 20 juillet 2010, ce processus déjà observé chez les eucaryotes pourrait bien être généralisé à l’ensemble du vivant.

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Afin d’augmenter la vitesse de lecture-écriture de l’information sur des supports magnétiques de stockage d’information, il est indispensable de connaître précisément les mécanismes mis en jeu. L’une des difficultés de cette tâche provient de la double origine du magnétisme : telle une petite boussole, chaque électron est un aimant élémentaire, et tel un petit électroaimant, chaque électron crée un champ magnétique par son mouvement rapide autour des noyaux atomiques. Des physiciens de l’Institut de physique et chimie des matériaux de Strasbourg (IPCMS – CNRS / Univ. Strasbourg), en collaboration avec une équipe allemande du synchrotron BESSY de Berlin, ont mesuré l’évolution temporelle des deux contributions de l’aimantation d’un échantillon. Ils ont combiné des impulsions laser ultrarapides provoquant la désaimantation d’un échantillon aimanté et une mesure de l’aimantation grâce à des flashes de rayons X.

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Le concours C.Génial, organisé par "Sciences à l’École" et la fondation d’entreprises C.Génial, est un concours de projets scientifiques pour les collégiens et lycéens. 16 projets (sur 136 au départ) ont été retenus : les équipes, réunissant les élèves et leur enseignant, sont venus présenter leurs travaux au public et à un jury de scientifiques le 15 mai 2010 à l’École des Mines de Nantes à l’occasion de la finale nationale, dont l'IN2P3 est partenaire. Le prix CNRS/IN2P3 a été remis par Jacques Martino, directeur de l'IN2P3/CNRS, aux équipes du lycée René Cassin de Tarare (projet "Le retour du Pop-pop") et du lycée pilote innovant international de Jaunay-Clan (projet "La physique des particules"). Les lauréats du lycée René Cassin ont également visité le Cern le 2 juillet dernier.
 

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Organisée par la communauté scientifique française (CNRS/IN2P3 et CEA), la conférence internationale en physique des hautes énergies Ichep 2010, qui s’est tenue à Paris du 22 au 28 juillet et a rassemblé plus de 1 000 physiciens du monde entier, vient de s’achever. Les tout derniers résultats des expériences en physique des hautes énergies ont été dévoilés à cette occasion, notamment ceux du LHC au Cern mais aussi des expériences CDF et D0 à Fermilab. Les chercheurs ont également eu l’honneur d’accueillir le Président de la République le 26 juillet.
Du 1er au 21 août, la première école africaine en physique subatomique, organisée conjointement par l’IN2P3/CNRS, le Cern et Fermilab, aura lieu en Afrique du Sud. Elle permettra à des étudiants africains de recevoir une formation de pointe dans la discipline.

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