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Nouvelles publications scientifiques, créations de laboratoires, annonces de prix... Avec "En direct des labos", retrouvez toutes les deux semaines des informations issues des instituts du CNRS et complémentaires des communiqués de presse.
Dans un article publié dans la revue Translational Research, des scientifiques montrent qu’un simple traitement au manganèse est suffisant pour traiter une forme de maladie génétique rare de la glycosylation, processus biochimique qui permet l’ajout de sucres à des protéines ou des lipides. Ce succès a été permis par la découverte et la compréhension du rôle de la protéine TMEM165 spécifiquement impliquée dans cette pathologie.
Dans une étude publiée dans la revue Nature Neuroscience, les scientifiques ont pu prédire la survenue de compulsions chez un modèle de souris et les stopper avant qu’elles ne s’exécutent. Leur étude illustre le potentiel de ces nouvelles approches pour des traitement ciblés et personnalisés dans les troubles neuropsychiatriques.
L’inflammasome est un complexe protéique qui, en réponse à la détection de motifs microbiens ou à des signaux de danger, conduit à une mort cellulaire programmée appelée pyroptose. Mais de nombreux autres mécanismes se mettent en place lors de la réponse immunitaire, rendant difficile l’étude des réponses spécifiques induites par l’inflammasome. Dans un article publié dans la revue Science Signaling, des scientifiques décrivent une méthode qui permet d’activer spécifiquement l’inflammasome par une simple stimulation lumineuse.
Les ARNm, ou ARN messagers, sont des copies transitoires d’un gène utilisées comme intermédiaires pour la synthèse des protéines. Ces molécules sont sujettes à un grand nombre de régulations qui affecte notamment leur stabilité. Dans une étude publiée dans la revue Nucleic Acids Research, les scientifiques ont mis en évidence l’importance de la dégradation des ARNm pour le bon développement des organes chez les plantes.
Dans un article publié dans Nature Structural and Molecular Biology, des scientifiques décrivent les modifications chimiques et le rôle des ions et molécules d’eau au sein du ribosome humain mature. L’environnement structural de ces modifications ARN apporte des informations inédites pour comprendre l’architecture du ribosome humain, grace à la cryomicroscopie électronique. Une avancée pour la compréhension de certaines pathologies telles que le développement tumoral qui dépend d’une forte synthèse protéique.
La santé de nos enfants est-elle influencée par notre mode de vie avant de les concevoir ? Dans un article publié dans Nature Communications, des scientifiques montrent que le régime alimentaire des souris mâles détermine le comportement de leur descendance. Ainsi, des souris mâles nourries avec un régime pauvre en protéines avant de s’accoupler avec des femelles sous régime standard ont plus de descendants mâles avec des comportements anxieux.
Les altérations des macrophages sont impliquées dans de graves roubles fœtaux et néonataux. Dans un article publié dans Developmental Cell, des scientifiques montrent que la déplétion des macrophages précoces, entraînent des changements durables du fonctionnement des cellules souches hématopoïétiques, chez la mouche comme chez la souris.
Des scientifiques du CNRS décryptent le fonctionnement de bio-nanocapteurs à base d’ADN capables de réaliser des milliers d’analyses génétiques en parallèle. Des résultats, parus dans Journal of the American Chemical Society, qui devraient permettre d’encore améliorer les propriétés de ces dispositifs en terme de sensibilité par exemple.
Les matériaux luminescents mécanochromes, dont la couleur de la lumière émise change sous l’effet de sollicitations mécaniques, pourraient intégrer des capteurs de forces. Des scientifiques du CNRS proposent un tout nouveau matériau à base de cuivre à la fois performant et peu coûteux qui a la particularité de présenter un état surfondu (supercooled), et pour lequel ils ont élucidé les mécanismes à l’origine de l’effet mécanochrome observé.
Grâce à une nouvelle utilisation d’un électrolyte solide à base de lithium, de zirconium et de chlore, les batteries tout-solide pourraient bientôt surpasser les batteries Li-ion tout en étant bien plus sûres. C’est ce que montrent des chimistes du CNRS, en collaboration avec une équipe américaine, dans une étude parue dans le Journal of the Electrochemical Society.
Une petite molécule identifiée au sein du laboratoire Biomolécules : conception, isolement, synthèse (BioCIS) et appelée QAPHA se révèle être un outil thérapeutique multi-cibles puissant pour lutter contre le cancer du poumon par immunothérapie. C’est ce que montre une étude parue dans le Journal for Immunotherapy of cancer menée par des chimistes du CNRS en collaboration avec une équipe de l’institut Gustave Roussy.
De nouveaux matériaux poreux hybrides à base de clusters de fer permettent, à température ambiante, de convertir les oxydes d’azote (NOx) hautement toxiques sans ajout d’aucun autre réactif. Cette découverte, publiée dans Advanced Materials et menée par une équipe de scientifiques français, coréens et japonais, s’avère très prometteuse pour améliorer la qualité de l’air intérieur.
Basé à Tsukuba au Japon, le Laboratory for Innovative Key Materials and Structures (Link) fête ses dix ans en 2024. Né d’une collaboration entre le CNRS, le National Institute for Materials Sciences (Nims) et Saint-Gobain, ce laboratoire international de recherche s’est spécialisé dans les matériaux avancés pour l’énergie et l’environnement. Son directeur, Fabien Grasset, nous présente cette structure atypique.
Comment relier la performance d’une cellule électrochimique (batterie ou supercondensateur) aux phénomènes microscopiques de transport des ions qui s’y déroulent ? Telle est la question à laquelle tentent de répondre des chimistes théoriciens à l’aide de simulations de dynamique moléculaire. Une étude menée au laboratoire Phenix en collaboration avec une équipe de l’université de Cambridge et publiée dans les PNAS.
Une des techniques pour piéger le CO2 utilise des amines, molécules organiques azotées avec lesquelles ce gaz se lie facilement. Des chimistes du CNRS montrent que, lorsque ces amines sont enfermées dans une molécule cage (capable d'encapsuler d'autres molécules) par chimie supramoléculaire, la capture du gaz devient bien plus efficace. Ces résultats sont à retrouver dans le Journal of the American Chemical Society.
L'artiste Caroline Desnoëttes a présenté son disque d'algues à l'occasion de @ChangeNow, une rencontre internationale pour la planète qui s’est tenue en mars 2024 à Paris au Grand Palais.
Une équipe internationale multidisciplinaire a étudié les sources marines de CO2 d’origine volcanique le long de la côte d'Ischia (Italie) à différentes profondeurs. Ces systèmes sont utilisés pour évaluer les réponses des espèces et des écosystèmes à l’acidification de l’Océan, phénomène qui devrait s’étendre à l’ensemble de la planète dans un futur proche. Cette étude démontre que l'acidification a bien des impacts profonds sur les écosystèmes, notamment sur la croissance des coquilles et des squelettes des organismes marins calcifiants, tels que le plancton, les coraux et les mollusques. Les résultats ont été publiés dans Global Change Biology.
Pour éviter la consanguinité, les plantes de la famille des Oléacées utilisent un système génétique inhabituel définissant deux uniques groupes de compatibilité. Ses bases génomiques et moléculaires viennent d’être identifiées par deux équipes de recherche menées par des scientifiques du CNRS. Leurs études ouvrent la voie à une meilleure compréhension de l’évolution des stratégies de reproduction des plantes et devraient permettre un meilleur contrôle de la pollinisation des oliviers. Ces résultats sont publiés dans la revue Current Biology.
Alors qu’on se représente la formation de nouvelles espèces comme la division d’une espèce ancestrale en au moins deux nouvelles espèces, un consortium international impliquant des chercheurs du CNRS vient de mettre en évidence la formation d’une nouvelle espèce par un processus d’hybridation. L’étude, publiée dans la revue Nature, révèle que le papillon amazonien Heliconius elevatus est issu du croisement entre les espèces Heliconius pardalinus et Heliconius elevatus, qui s'est déroulé il y a 200 000 ans.
Conserver les écosystèmes marins de toutes profondeurs est indispensable pour assurer une gestion durable de l’Océan. Des chercheurs du CNRS et de l’Université de Washington ont développé une nouvelle approche prenant en compte les trois dimensions de l’Océan pour évaluer la distribution des impacts humains et des efforts de conservation. Ils démontrent que les efforts de conservation sont aujourd’hui biaisés vers les écosystèmes peu profonds et vers les zones les moins impactées par la pêche. Ces biais limitent fortement l’efficacité des aires marines protégées. Ces résultats sont publiés dans dans Nature Communications.
Les oiseaux marins sont fortement exposés aux polluants organiques persistants (POPs), via leur alimentation, et les stockent dans leurs tissus. Lors des phases de jeûne, ces polluants peuvent être remobilisés dans le sang, pouvant ainsi provoquer des effets toxiques. Des scientifiques ont montré que le jeûne chez le manchot royal conduit au doublement des concentrations sanguines en POPs, avec la remobilisation préférentielle de certains polluants « éternels » perfluorés (PFAS) mais aussi des pesticides tels que le DDE. Ces résultats sont publiés dans Environmental Science and Technology.
Le mercure est un élément métallique particulièrement toxique dont il est crucial de mieux connaître la distribution spatiale dans l’environnement. Dans une étude récente publiée dans les PNAS, un réseau international de scientifiques du CNRS et du Norwegian Polar Institute a utilisé les oiseaux marins comme bio-indicateurs pour cartographier la distribution du mercure à très large échelle dans l’Atlantique Nord.
Une étude récente publiée dans Oikos révèle que, dans les zones arides, les communautés végétales riches en espèces prospèrent sous la protection de plantes facilitatrices qui favorisent la croissance et la survie des autres plantes. Ces résultats soulignent l’importance des plantes facilitatrices pour la conservation de la biodiversité, d’autant plus dans le contexte actuel de changement climatique.
Une nouvelle étude remet en question les méthodes conventionnelles d'évaluation des risques écologiques (ERA, pour Ecological Risk Assessment) de l'exposition aux pesticides chez les abeilles sauvages. L'étude met en évidence des lacunes importantes dans les stratégies actuelles d'évaluation de ces risques et propose des recommandations essentielles pour protéger les populations de pollinisateurs sauvages indigènes. Ces travaux sont publiés dans Conservation Letters.
Avec le recul de la cryosphère (glace, neige, pergélisol) vers les pôles et les sommets, dû à l’augmentation globale des températures, on s’attend à ce que le vivant lui emboîte le pas. Cependant, des chercheurs viennent de publier dans deux revues, d’une part, une synthèse montrant que seules 59 % des migrations d’espèces documentées sont conformes aux directions attendues par l’augmentation des températures, et d’autre part, une feuille de route s’appuyant sur les caractéristiques fonctionnelles des espèces pour mieux comprendre leurs migrations.
Aux côtés de l’art pariétal, les sociétés passées ont exploré et aménagé le milieu souterrain. L’étude des alignements de concrétions cassées de la grotte de Saint-Marcel (Ardèche), publiée dans Journal of Archaeological Method and Theory, indique qu'il y a 8 000 ans des groupes humains ont cheminé de 1,5 à 2,5 km sous terre, franchi des obstacles verticaux et aquatiques pour déplacer plusieurs centaines de concrétions et les assembler en structures dûment pensées. Un regard nouveau sur la place du monde souterrain dans les sociétés récentes de la Préhistoire.
Même quand ils ne durent que quelques fractions de milliardièmes de seconde, les mouvements des charges électriques n’échappent pas à Gwénolé Jacopin. Ce chargé de recherche CNRS à l’Institut Néel est spécialisé dans l’étude de matériaux semi-conducteurs, notamment des LED, par spectroscopie de cathodoluminescence. Il vient d'obtenir la médaille de bronze 2024 du CNRS.
Pierre Suquet, chercheur émérite du CNRS au Laboratoire de mécanique et d'acoustique, a reçu la médaille Timoshenko de l’American Society of Mechanical Engineers (ASME) pour ses réalisations pionnières dans le développement de méthodes d'homogénéisation des matériaux composites non linéaires.
Florence Gazeau, physicienne du CNRS au laboratoire Matière et systèmes complexes, est récompensée par la médaille d’argent du CNRS pour ses recherches à la fois fondamentales et appliquées sur les nanoparticules magnétiques pour l’imagerie et la thérapie de précision.
Le 21e Congrès international de physique mathématique 2024 se tiendra du 1er au 6 juillet au Palais de la musique et des congrès de Strasbourg. Lors de cet événement, pas moins de 600 chercheurs en mathématiques et en physique du monde entier sont attendus.
Moins d'un an après son lancement, le télescope spatial Euclid livre le 23 mai 2024 cinq nouvelles images inédites de l’Univers. Ces images, quatre fois plus nettes que celles d'un télescope terrestre, combinent lumières visible et infrarouge. Une première démonstration prometteuse des performances du télescope qui s’accompagne d’une revue technique complète des instruments, dont NISP, l’instrument conçu par le CNRS. En cartographiant des milliards de galaxies à travers plus d'un tiers du ciel, Euclid permettra à l'avenir de mieux comprendre l'évolution de l'Univers au fil du temps et le rôle qu'y joue l'énergie sombre.
En savoir plus et aller plus loin
Une équipe de chercheuses du Laboratoire de physique des 2 infinis – Irène Joliot-Curie a récemment contribué à l’analyse d’échantillons de Ryugu, un astéroïde carboné, ramenés sur Terre par la sonde japonaise Hayabusa 2 en décembre 2020. Cette étude, menée en collaboration avec l’Institut de chimie physique, vise à caractériser la matière organique présente dans ces échantillons afin d’en apprendre plus sur les conditions de sa formation dans le système solaire primitif.
Des chercheurs et chercheuses ont montré que des codes correcteurs d’erreurs quantiques, absolument nécessaires au fonctionnement des futurs ordinateurs quantiques, sont déjà réalisables en laboratoire en utilisant des propriétés collectives des photons.
Des chercheurs et une chercheuse ont montré qu’on peut fabriquer un système d’IA autoalimentée à l’énergie solaire, dont le fonctionnement est assuré même en cas d’apport énergétique faible, à partir de memristors (des composants électroniques programmables électriquement).
Des chercheurs et chercheuses sont parvenus à une meilleure compréhension des mécanismes impliqués dans le déclenchement et l’organisation de la migration cellulaire collective sur une surface fibrillaire.
Un consortium de chercheurs et chercheuses a mis au point de nouveaux matériaux colloïdaux avec une structure cœur-coquille qui leur confère la stabilité nécessaire pour une utilisation à long terme dans des caméras infrarouges.
Les skyrmions sont considérés comme le bit magnétique ultime pour le stockage d’information. Ils sont surtout étudiés au sein de matériaux ferromagnétiques comme les aimants. Des physiciens et physiciennes sont cependant parvenus à les manipuler dans des matériaux dits "antiferromagnétiques" dont la dynamique intrinsèque est environ mille fois plus rapide. Cela ouvre la perspective d’une spintronique ultrarapide et très peu consommatrice d’énergie.
En juin prochain, 360 millions d’électeurs et d’électrices sont appelés à élire le nouveau Parlement européen. Dans cette perspective, le GIS Euro-Lab, qui réunit des chercheurs et chercheuses travaillant sur l’Union européenne, et le Conseil économique, social et environnemental ont noué un partenariat inédit autour de l’organisation des Rencontres européennes, en mars dernier au Palais d’Iéna. Autour d’échanges et d’ateliers, ces deux journées ont permis de balayer les enjeux-clés du scrutin.
Un indice mondial de la cybercriminalité (World Cybercrime Index) nouvellement mis au point montre que la plupart des menaces proviennent de quelques pays, et met en évidence des spécialisations selon le type de menace. Publiés dans la revue Plos One, ces résultats ont été obtenus dans le cadre du projet ERC Crimgov dirigé par Federico Varese, professeur à Sciences Po et membre du Centre d’études européennes et de politique comparée.
À partir d’une enquête sur les déplacements en France, une équipe de recherche internationale a mené une évaluation quantitative de l’impact sanitaire de la pratique du vélo sur cinq pathologies chroniques et sur la mortalité toutes causes confondues. Elle a ensuite conclu qu’un kilomètre parcouru à vélo permet d’éviter environ un euro de coûts sociaux de santé. Ces résultats sont parus dans The Lancet Regional Health – Europe.
Dans le cadre de son plan stratégique sur l’intelligence artificielle, le CNRS a lancé le centre IA pour la science et science pour l’IA (AISSAI). Facteur de visibilité du positionnement du CNRS sur l’IA, le centre organise notamment des trimestres thématiques sur des sujets pluridisciplinaires. L’un des prochains événements aura pour thématique l’IA et les humanités numériques et se déroulera à compter de septembre 2024 et jusqu’à la fin du trimestre.
Inauguré le vendredi 24 mai, pratinada est un portail géolocalisé d’archives musicales d’Asie du Sud-Est conservées en Europe. Réalisé par une équipe française, il associe le Centre Asie du Sud-Est (CASE, UMR8170, CNRS / EHESS / Inalco) et le laboratoire Perception, représentations, image, son, musique (PRISM, UMR7061, CNRS / AMU).
Le dernier chasseur de rennes reçoit le prix Jules Verne 2024 du Festival du film archéologique d'Amiens qui récompense le documentaire faisant ressortir le mieux l’aspect aventure humaine de l’archéologie. Réalisé par Jean-Michel Martinetti et Laurent-Jacques Costa et coproduit par CNRS Images, Mediterranean Dream Picture, Injam Production et France 3 Paris Île-de-France, le film intègre des scientifiques du laboratoire Technologie et ethnologie des mondes préhistoriques.
La Fondation Simone et Cino Del Duca-Institut de France délivre chaque année, sur proposition de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, un Grand prix d’archéologie pour aider au rayonnement de l’archéologie française en France et à l’étranger. Ce prix prestigieux récompense cette année la mission archéologique Adriboats dirigée par Giulia Boetto, chercheuse du CNRS et directrice du Centre Camille Jullian.
Pierre Ohlmann a rejoint le Laboratoire d'informatique et systèmes en tant que chercheur du CNRS. Il travaille à l’intersection entre théorie des automates (en logique et informatique théorique) et théorie des graphes (en combinatoire).
Le CNRS et l’Université de São Paulo au Brésil ont lancé un appel à propositions conjoint en 2023 afin de développer les collaborations entre les deux institutions. Parmi les cinq projets retenus, le projet Tendency porté par les équipes de l’Institut de recherche en informatique de Toulouse (IRIT) et du Centre de recherche en automatique de Nancy (CRAN) intégrera les sciences informatiques dans le Centre international de recherche de São Paulo. L'appel conjoint est destiné à financer deux contrats doctoraux et des missions dès septembre 2024.
Katharina Boudgoust a rejoint en 2023 le Laboratoire d'informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier en tant que chargée de recherche CNRS. Ses recherches portent sur la cryptographie et plus précisemment sur la cryptographie à base de réseaux.
Les travaux d’une équipe de scientifiques du Laboratoire d’analyse et d’architecture des systèmes (LAAS-CNRS) et du laboratoire LIP6 donnent un nouveau souffle à la géolocalisation IP, grâce à la réévaluation de publications antérieures et de nouvelles recommandations pour aider à la conception de futures techniques de géolocalisation. Leur article a été distingué par le Best Artifact Award lors de l’ACM Internet Measurement Conference 2023.
Ludovic Thomas a rejoint le Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications en tant que chercheur du CNRS. Son domaine de recherche s'articule autour des réseaux temps-réels.
Sophie Huiberts a rejoint le Laboratoire d’informatique, de modélisation et d’optimisation des systèmes en tant que chercheuse du CNRS. Elle s'intéresse aux algorithmes d'optimisation combinatoire.
Malgré des ressources nutritives globalement limitées, la surface des océans est peuplée d’une diversité incroyable de micro-organismes pourtant a priori en compétition. C’est le paradoxe du plancton. Quels mécanismes peuvent l'expliquer ? Afin d’identifier des mécanismes de coopération potentielle, des chercheurs ont développé une modélisation intégrant information écologique et métabolique à partir de données environnementales collectées à l’échelle du globe lors de la campagne Tara Océans (2009/2013).
Justine Saint-Aubert a rejoint l'Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires en tant que chercheuse du CNRS. Ses travaux de recherche portent sur le développement de nouvelles interactions haptiques pour la réalité virtuelle.
Nicolas Schreuder a rejoint le Laboratoire d'informatique Gaspard-Monge en tant que chercheur du CNRS. Ses travaux de recherche visent à contrôler les biais et les discriminations des prédictions algorithmiques
La mission EarthCare, dans laquelle le CNRS est fortement impliqué depuis plus de dix ans, est une des plus complexe de toutes les missions pionnières d’exploration de la Terre de l’ESA. Le lancement du satellite a eu lieu dans la nuit du 28 au 29 mai à bord d’un lanceur Falcon 9 de SpaceX depuis la base militaire de Vandenberg, en Californie. Le satellite prendra toute une série de mesures qui donneront un nouvel éclairage sur le rôle que jouent les nuages et les aérosols dans la régulation de la température terrestre.
Dans le cadre du projet SPECULOOS (Search for Planets EClipsing ULtra-cOOl Stars), une équipe de recherche internationale a découvert une nouvelle planète : SPECULOOS-3b. D'une taille très similaire à la Terre, elle est située à environ 55 années-lumière de la Terre, ce qui est très proche à l'échelle cosmique. SPECULOOS-3b orbite autour d’une étoile de type « ultra-froide », beaucoup plus froide que notre Soleil, mais en est si proche que sa température y est beaucoup plus élevée que sur Terre. Du fait de ses propriétés très singulières, SPECULOOS-3b représente l’une des meilleures opportunités d’étudier pour la première fois la surface de planètes rocheuses en dehors du Système solaire.
En raison du réchauffement climatique, l'océan perd de l'oxygène, un élément nécessaire à la vie marine et donc au bon fonctionnement de la pompe biologique de l’océan mondial. Une équipe internationale s’est intéressée aux zones de minimum d'oxygène (OMZ) le long des côtes du Pérou et du Chili soumises à l’influence du phénomène El Niño.
Chercheuse de l'IGN à l’Institut de physique du globe de Paris, Kristel Chanard a reçu la médaille de bronze du CNRS. Ses travaux portent sur les déformations de notre planète induites par les masses d’eau, solides comme liquides, en surface comme en profondeur.
Dans un contexte de changement climatique de plus en plus rapide, l’exactitude des données scientifiques est primordiale. Par la suite exploitées dans de nombreuses études, elles permettent de mieux comprendre les interactions complexes au sein du système climatique terrestre. Dans cette optique, une équipe de recherche a examiné de manière détaillée les relevés de précipitations de Ny-Ålesund, une localité de l’archipel norvégien du Svalbard dans l’océan Arctique. Elle est parvenue à baisser un biais de mesure ayant faussé les données sur une période récente de 40 ans.
Pour ce chercheur du CNRS, aucun astre n’est trop lointain ou trop ancien pour en modéliser l’atmosphère. Benjamin Charnay étudie ainsi, depuis le Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique l’atmosphère des exoplanètes, des naines brunes, de Titan et des versions primordiales de la Terre et de Mars. Ces travaux lui valent de recevoir la médaille de bronze du CNRS.
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