Jean PerrinPhysique
Jean Perrin (1870-1942) a reçu le prix Nobel de physique en 1926 pour ses travaux sur la discontinuité de la matière, et particulièrement pour sa découverte de l'équilibre de sédimentation.
En 1890, Jean Perrin est reçu au concours d’entrée à l’École normale supérieure, où il poursuivra ses études jusqu’en 1894. Agrégé de physique, il prépare une thèse de doctorat au laboratoire de physique de l'ENS. Son sujet de thèse, les rayons cathodiques, lui permet d'apporter, avec son ami Paul Langevin, la première preuve de la nature corpusculaire de l'électricité.
En 1910 il est titulaire de la chaire de chimie-physique à la Faculté des sciences de Paris. Après son prix Nobel, sa carrière prend un tournant plus politique, tout en restant au service de la recherche. Considéré comme le « grand organisateur de la recherche française », sous-secrétaire d’État du Front populaire, Jean Perrin, avec l’appui de Jean Zay, alors ministre de l’Éducation nationale, pose les bases du CNRS, annoncées en 1939.