Marie-Hélène GenestChercheuse en physique des particules
Environ 85 % de la matière de l’Univers n’a jamais été directement observé. De quoi est donc composée cette matière noire qui échappe à nos télescopes ? Cette question mobilise de nombreux chercheurs, parmi lesquels Marie-Hélène Genest, du Laboratoire de physique subatomique et cosmologie (LPSC). Cette physicienne canadienne obtient son doctorat en 2007 à l’université de Montréal. Son sujet de thèse : la recherche du neutralino, une particule hypothétique neutre et massive, qui est un excellent candidat pour la matière noire froide. Pour ces travaux, elle participe à Picasso, une expérience de détection directe de la matière noire, et travaille sur Atlas, l’un des détecteurs du Large Hadron Collider (LHC). Elle poursuit au sein d’Atlas, à l’université LMU de Munich, la recherche de la supersymétrie avec les toutes premières données du LHC. En 2011, elle est recrutée par le CNRS et affectée au LPSC, où elle se spécialise dans la recherche de particules exotiques. Ses résultats importants en physique des particules, ainsi que son activité d’encadrement d’équipes et de jeunes chercheurs, lui valent aujourd’hui cette distinction.
Chargée de recherche CNRS