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Fatima-Ezzahra L’Faqihi-OliveIngénieure en techniques biologiques

Fatima-Ezzahra L’Faqihi-Olive est ingénieure de recherche en biologie à l’Université Toulouse III – Paul Sabatier et travaille au Centre de physiopathologie de Toulouse Purpan (CPTP – CNRS ; Université Toulouse III – Paul Sabatier ; Inserm). Depuis 2002, elle est responsable du plateau technique de cytométrie et tri cellulaire du centre. Elle a reçu la médaille de cristal du CNRS en 2017. Après un baccalauréat à Casablanca, Fatima L’Faqihi a poursuivi des études supérieures à Toulouse et a obtenu un DEA de physiopathologie humaine à dominante immunologie. Elle a finalisé ses études par un doctorat en immunologie puis a bénéficié de postes temporaires d’enseignement qui lui ont permis d’enseigner et de continuer la recherche en immunologie avant d’être recrutée en qualité d’ingénieure d’études à l’Université Toulouse III - Paul Sabatier.

Depuis plus de quinze ans, elle a la responsabilité du plateau de cytométrie et tri cellulaire du CPTP qui est rattaché à la plateforme technologique des sciences du vivant Toulouse réseau imagerie. La cytométrie en flux est une technique quantitative qui permet d’analyser, à partir d’une suspension de particules ou de cellules, les caractéristiques individuelles de chacune de ces particules. Les cellules en suspension préalablement marquées par une molécule fluorescente passent une à une devant un ou plusieurs faisceau(x) laser. Elles émettent des signaux de fluorescence permettant de les identifier, de les compter et de les trier en fonction de leurs caractéristiques.

Le coeur du métier de Fatima L’Faqihi est d’accompagner des projets de recherche en proposant des développements et des innovations technologiques aux scientifiques, de regrouper des compétences de cytométrie en flux de haut niveau et de mutualiser des outils technologiques de pointe. Elle travaille au quotidien auprès d’immunologistes et de spécialistes de l’inflammation pour lesquel.le.s elle analyse et trie les cellules du système immunitaire. L’ouverture vers l’extérieur lui a permis d’aborder d’autres thématiques allant des maladies infectieuses et la cancérologie, à la biologie du développement en passant par la microbiologie industrielle et alimentaire.

Au-delà de la fonction scientifique, elle est en charge de la gestion administrative et financière du plateau ainsi que des missions de formation, de transfert technologique et d’enseignements.