Inbar FijalkowEnseignante-chercheuse en informatique
Inbar Fijalkow est informaticienne en traitement du signal, professeure des Universités de Classe Exceptionnelle à l’ENSEA de Cergy. Elle travaille au laboratoire Équipes traitement de l’information et systèmes (ETIS – ENSEA/CY Cergy Paris Université/CNRS).
Plus jeune, Inbar Fijalkow choisit son école d’ingénieur avant tout pour étudier les équations de Maxwell qu’elle trouve très belles. C’est là qu’elle découvre le traitement du signal : un coup de foudre !
Un cours avancé dans cette discipline lui permet de rencontrer trois professeurs exceptionnels qui la poussent dans cette voie et qui deviendront respectivement un ami, un mentor, et un directeur de thèse. Lors de son doctorat, Inbar Fijalkow apprend la rigueur mais aussi que la beauté d’une équation réside dans sa simplicité. Cela la conduit à un post-doctorat à l’Université de Cornell aux États-Unis où elle tente d’expliquer la magie du constant modulus algorithm (CMA), un algorithme qui fonctionne alors qu’une analyse superficielle prédisait qu’il ne devrait pas.
Depuis 1994, Inbar Fijalkow travaille en tant qu’enseignante-chercheuse à l’ENSEA, où elle analyse et invente des algorithmes de traitement du signal pour les télécommunications. Elle effectue ses recherches au laboratoire ETIS dont elle a été la directrice de 2004 à 2013.
Ses recherches actuelles concernent la 5G+ ou les objets communicants avec une préoccupation particulière pour la réduction de l’empreinte énergétique et carbone de ces technologies. Elle utilise l’intelligence artificielle au travers d’outils mathématiques d’apprentissage et d’optimisation.
Passionnée de transmission, elle a guidé 25 doctorantes et doctorants. Elle s’occupe du parcours « Signal, information, télécommunications » du master recherche « Systèmes intelligents et communicants » (SIC) et présente régulièrement ses recherches dans des conférences internationales.
Inbar Fijalkow a été membre du Conseil national des universités et a été nommée chevalier de l’ordre du mérite en 2015.