Un jour avec les nouveaux entrants 2018

CNRS

Le 20 mars 2018, les 726 nouveaux entrants 2017 du CNRS ont été conviés à une journée d'accueil et de présentation du CNRS.

8H30

Il y a foule, en ce matin du 20 mars, devant le Beffroi de Montrouge. Les nouvelles recrues du CNRS se pressent à l’intérieur du centre de congrès pour la journée nationale d’accueil 2018. Une grande majorité des 726 nouvelles recrues de l’année (312 chercheurs, 414 ingénieurs et techniciens dont 333 femmes et 393 hommes de 43 nationalités différentes) a répondu présent à l’appel du CNRS et fait le déplacement depuis toute la France.

C’est le cas des deux chercheurs, Adrien Noury, du laboratoire Charles Coulomb à Montpellier, et Maxence Cassier de l’Institut Fresnel à Marseille.  « Aujourd’hui, nous espérons obtenir des informations sur le fonctionnement de l’institution. Bien sûr, nous en avons une idée globale, mais il reste plusieurs détails qui restent flous tels que le fonctionnement des appels à projets, le soutien à la recherche ou encore le transfert des technologies », déclare Adrien Noury, chargé de recherche en nanosciences. « Il sera très intéressant de rencontrer les autres disciplines et de percevoir tout le panel de recherche du CNRS qui est impressionnant », ajoute Maxence Cassier qui a intégré le CNRS après un post-doctorat à l’Université d’Utah et une position de chercheur associée à l’Université de Columbia.

 

9H30

C’est l’heure pour les nouveaux entrants de s’installer dans l’amphithéâtre pour une matinée de tables rondes présentant les instituts et les différentes directions du CNRS.

Le rôle des instituts est mis en avant par le directeur de l’Institut de chimie, Jacques Maddaluno, et la directrice de l’Institut écologie et environnement, Stéphanie Thiébault, ces derniers rappelant leurs rôles d’interlocuteurs. « Si vous avez une idée, vous pouvez venir nous voir. Nous sommes à l’écoute des chercheurs et des ingénieurs », assure Stéphanie Thiébault.

Durant une seconde table ronde, le directeur général délégué aux ressources, Christophe Coudroy et Clarisse Lefort David, déléguée régionale de Paris-Villejuif, mettent en avant la complémentarité de la science et des ressources. Christophe Coudroy revient sur l’esprit facilitateur de sa direction pour une optimisation des ressources disponibles. « J’ai pu en apprendre plus sur quelques aspects me concernant directement », note Sabrina Sebkhaoui, gestionnaire financier et comptable de la délégation Ile-de-France Ouest et Nord. « Par exemple, la thématique de la dématérialisation des factures touche directement mon cœur de métier. »

Michel Mortier, délégué général à la valorisation du CNRS, en discussion lors d’une troisième table ronde avec la directrice générale de CNRS Innovation, Johanna Michielin, revient sur les spécificités de l’innovation et de la valorisation au CNRS avant de céder sa place à Elisabeth Kohler, directrice de la Mission pour la place des femmes, cette dernière abordant des problématiques tels que le stéréotype de genre.

La matinée de conférences est clôturée par un mot du Président-directeur général, Antoine Petit, et une cession de questions-réponses entre ce dernier et l’auditoire. L’occasion pour les nouveaux entrants de mettre en avant des problématiques telles que la rémunération, les accès aux fonds pour les chercheurs ou encore la recherche à l’international, mais également de rencontrer pour la première fois le Président-directeur général récemment nommé.  « J’ai particulièrement apprécié son intervention. Nous avons bien pu comprendre son point de vue et la stratégie qu’il souhaite développer au CNRS », rapporte Jennifer Lesage de la Haye, ingénieure de recherche au sein du Laboratoire hydrazines et composés énergétiques polyazotés à Villeurbanne.

 

14H30

L’après-midi est structuré entre stands de découverte des directions du CNRS, tels que la Direction Europe de la recherche et coopération internationale (DERCI), la Direction des ressources humaines (DRH), la Direction de l’innovation et des relations avec les entreprises ou encore la Direction de la communication, et miniconférences abordant des thématiques allant de « La responsabilité du CNRS et de ses agents », jusqu’à « Comment protéger mon savoir et mon savoir-faire contre une captation indue ».

Au stand de la DRH, Jennifer Lesage de la Haye s’intéresse à la brochure « Plan d’actions 2017/2019 pour une démarche de qualité de vie au travail au CNRS ». « Je me renseigne sur ce plan d’action et plus particulièrement sur l’axe concernant les ingénieurs et techniciens. » Depuis la réévaluation du régime indemnitaire, jusqu’à la mise en œuvre du protocole PPCR1 permettant un meilleur taux de promotion et un reclassement plus favorable pour les agents : « il est important de savoir ce qui est fait », précise l’ingénieure de recherche.

Un peu plus loin, au stand de la DERCI, le chargé de recherche à l’Institut Jean Lamour à Nancy, Jon Gorchon, qui souhaite mettre en place un partenariat avec son ancienne université, Berkeley, échange avec les représentants de la direction. « Mon projet de recherche est fortement lié à cette université avec laquelle j’ai de bonnes relations. On m’a expliqué aujourd’hui qu’il existait différents moyens pour organiser une mobilité, par exemple au niveau institutionnel, en montant un laboratoire virtuel », annonce le chercheur. 

 

15H30

Les allées et venues se font aux battements des mini-conférences. D’une porte surgit Vincent Lebrun, chargé de recherche à l’Institut de chimie de Strasbourg, sortant de la conférence « Protection et transfert des résultats de la recherche ». Le rôle des SATT2 , la déclaration d’invention, voilà autant d’informations qu’il a récoltées car « en tant que chimiste, cela peut arriver. Il y a des accidents partout ! »

Au sous-sol, la conférence de la DRH fait le plein sur la thématique « Carrières, rémunérations et parcours professionnels », qu’a suivi la secrétaire gestionnaire de laboratoire à l’Institut Jacques Monod, Lindsay Polienor. « Nous avons obtenu une bonne vision de ce qu’est le parcours au CNRS, explique cette dernière. La partie sur l’entretien annuel et les possibilités de mobilité au sein du CNRS a notamment retenu mon attention. »

Au deuxième étage, les chercheurs s’intéressent tout particulièrement à la conférence « Décrocher l’ERC, pourquoi pas vous ? ». « J’ai obtenu certaines précisions concernant la réalisation du dossier, le temps stratégique pour postuler ou encore les personnes auxquels se manifester en amont du projet », rapporte Elisabeth Lusset, chargée de recherche au Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris, à la sortie de la conférence.

Alors que la journée se termine et que les derniers participants quittent les amphithéâtres, cette dernière revient sur la journée notant : « C’est assez drôle d’intégrer, non pas une multinationale, mais une institution ayant cette notion de groupe. Notion dont nous n’avons pas forcément conscience. C’est une bonne initiative de la mettre en avant ».

 

Laurence Stenvot

  • 1Parcours professionnels carrières et rémunérations
  • 2Sociétés d’accélération du transfert de technologie