© Olivia Zill

Stéphane BerciaudChercheur en nanosciences

Médaille de bronze du CNRS

(Re-)découverts en 2004, le graphène – ainsi qu’une vaste famille de cristaux quasi-bidimensionnels -offrent de nombreuses possibilités pour la réalisation de nouveaux dispositifs (opto)électroniques : transistors, photodétecteurs, nanorésonateurs... Stéphane Berciaud, chercheur à l’Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS) s’attache à en connaître toutes les propriétés. Son doctorat réalisé entre 2003 et 2006 à l’université Bordeaux 1, lui a permis de détecter l’absorption optique de nano-objets individuels (notamment des nanoparticules métalliques, mais aussi des nanocristaux semiconducteurs et des nanotubes de carbone) avec une sensibilité record. Pour cela, il a développé une technique de spectroscopie photothermique. Fort de ces résultats, il part à l’université de Columbia pour un postdoctorat de trois ans. C’est lors de cette période qu’il s’intéresse au graphène, tout en poursuivant des recherches sur les nanotubes de carbone. En 2010, il entre à l’université de Strasbourg et rejoint l’IPCMS. Là, il développe ses recherches sur les propriétés optiques, optoélectroniques et opto-mécaniques du graphène, mais aussi d’autres systèmes quasi-bidimensionnels et obtient des résultats marquants. Il est également coordinateur de plusieurs projets (ANR, LabEx…), détenteur d’un brevet et souvent sollicité comme expert dans la communauté scientifique.

Enseignant-chercheur à l'université de Strasbourg