Sandrine BonyChercheuse en sciences de l'Univers
Chercheuse dans l’équipe Étude et modélisation du climat et du changement climatique au Laboratoire de météorologie dynamique1 .
En analysant des observations spatiales et des simulations numériques, nous avons montré mon équipe et moi que les effets radiatifs des nuages pouvaient contrôler les circulations atmosphériques et la distribution des pluies à la surface de la Terre et surtout qu’ils amplifiaient considérablement l’amplitude du réchauffement climatique induit par l’augmentation des gaz à effet de serre. Nous avons montré également que les incertitudes sur la projection du réchauffement climatique provenaient principalement de la réponse des (tout) petits cumulus qui se forment à basse altitude au-dessus des océans. C’est pour mieux comprendre ces nuages, qui forment la « majorité silencieuse » des nuages, que je m’investis depuis quelques années dans l’organisation d’une campagne aéroportée internationale qui se déroulera en 2020 au-dessus de l’Atlantique tropical.
- Laboratoire de météorologie dynamique (LMD)
- Institut national des sciences de l'univers
- Délégation Ile-de-France Sud
- 1CNRS/ Ecole Polytechnique/ENS Paris/Sorbonne Université
CV
- 1993 : Doctorat en physique du climat de l’Université Pierre et Marie Curie (Laboratoire de météorologie dynamique)
- 1996 : Entrée au CNRS - Chargée de recherche au Laboratoire de météorologie dynamique
- Depuis 2008 : Coordinatrice de plusieurs groupes et activités de recherches au sein du Programme mondial de recherche sur le climat
- Depuis 2010 : Directrice de recherche au Laboratoire de météorologie dynamique
- 2016 : Bourse ERC Advanced Grant pour le projet EUREC4A