Frédérique MarionChercheuse en physique des particules
Les travaux que mène Frédérique Marion depuis le milieu des années 1990 ont joué un rôle essentiel dans la récente mise en évidence de l’existence des ondes gravitationnelles. En 1993, la physicienne intègre le Laboratoire d’Annecy de physique des particules (LAPP) comme chargée de recherche. La même année, elle rejoint la collaboration Virgo. Cet interféromètre géant, dont la construction sur le site italien a démarré en 1996, a pour mission de détecter directement des ondes gravitationnelles prédites par la théorie de la relativité générale initiée par Albert Einstein. Au sein de ce programme de recherche international, Frédérique Marion participe tout d’abord à l’élaboration d’un logiciel de simulation du détecteur Virgo, puis à l’étalonnage de ce dernier. Elle se réoriente ensuite vers l’analyse des premières données collectées par l’interféromètre. Entre 2006 et 2012, elle coordonne le groupe d’analyse de coalescences binaires au sein de la collaboration. Depuis 2005, Frédérique Marion est responsable du groupe Virgo au LAPP. Lauréate en 1998 de la médaille de bronze du CNRS, cette brillante scientifique co-anime, depuis 2014, le comité de détection de la collaboration LIGO-Virgo. Ce comité a ainsi validé la première observation d'un signal d'onde gravitationnelle, réalisée en septembre 2015 et publiée en 2016.
Directrice de recherche