Laurent BruxellesChercheur en géoarchéologie
Reconstituer le cadre de vie des populations préhistoriques : voilà l’un des grands objectifs du géoarchéologue Laurent Bruxelles, spécialiste des karsts, ces paysages qui se dessinent sous l’effet de l’érosion, essentiellement dans des régions calcaires.
Chercheur à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), au sein du département Méditerranée, depuis 2002, Laurent Bruxelles est membre de l’unité TRACES et codirecteur du pôle Afrique de cette unité toulousaine. Les compétences en géomorphologie de cet homme de terrain l’ont amené à s’investir dans des chantiers extrêmement divers : rivières du sud de la France, littoral antillais, formations lacustres du grand rift éthiopien ou encore karsts à homininés d’Afrique du Sud. Son implication sur des sites préhistoriques de renom tels que les grottes de Lascaux, Sterkfontein, celle du Mas d’Azil ou bientôt la grotte Cosquer a débouché sur des avancées scientifiques majeures comme le calage chronologique des niveaux d’occupation mis au jour par les archéologues. Président puis vice-président de l’Association française de karstologie depuis 2009, Laurent Bruxelles s’implique dans de grandes collaborations internationales telles que le programme HOPE (Human Origin and Past Environments) en Afrique du Sud.
- Chercheur à l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
- Unité Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), CNRS / Université Toulouse Jean Jaurès / Ministère de la Culture et de la Communication / Inrap / EHESS, Toulouse
- Institut écologie et environnement
- Délégation Midi-Pyrénées