De nouvelles découvertes sur la sénescence cellulaire ouvrent des pistes thérapeutiques dans la lutte contre les maladies liées au vieillissement
La sénescence cellulaire est un processus physiologique qui a été associé dans de nombreux travaux aux maladies liées au vieillissement. Néanmoins, les mécanismes biologiques de la sénescence et la manière dont celle-ci pourrait constituer une cible thérapeutique d’intérêt pour lutter contre ces pathologies demeurent encore assez mal compris. Dans une nouvelle étude publiée dans Nature Metabolism, des scientifiques de l’Inserm, d’université Paris Cité et du CNRS au sein de l’Institut Necker Enfants Malades, ont identifié des changements métaboliques, c’est-à-dire des modifications de l’utilisation de l’énergie par les cellules, associés à la sénescence. Cette étude suggère aussi que ces changements métaboliques, qui entrainent l’accumulation de graisse dans la cellule, pourraient être une cible thérapeutique prometteuse dans les maladies liées au vieillissement.
A homoeostatic switch causing glycerol-3-phosphate and phosphoethanolamine accumulation triggers senescence by rewiring lipid metabolism.
Khaled Tighanimine, José Américo Nabuco Leva Ferreira Freitas, Ivan Nemazanyy, Alexia Bankolé, Delphine Benarroch-Popivker, Susanne Brodesser, Gregory Doré, Lucas Robinson, Paule Benit, Sophia Ladraa, Yara Bou Saada, Bertrand Friguet, Philippe Bertolino, David Bernard, Guillaume Canaud, Pierre Rustin, Eric Gilson, Oliver Bischof, Stefano Fumagalli & Mario Pende. Nature Metabolism, février 2024
DOI:10.1038/S42255-023-00972-Y