Convention entre le CNRS et l’Université Paul Valéry Montpellier 3

Institutionnel

Le CNRS et l’Université Paul Valéry Montpellier 3 signent une convention de partenariat pour la période 2021-2026.

La convention établie entre le CNRS et l’Université Paul Valéry Montpellier 3 pour une période de six ans a pour objectif de préciser les éléments de politique scientifique partagée, déclinée au travers du pilotage des unités communes, et sa mise en œuvre opérationnelle en entérinant des accords fondamentaux sur leur gestion et leur fonctionnement.

Le partenariat scientifique entre l’Université Paul Valéry Montpellier 3 et le CNRS est largement ciblé sur les sciences humaines et sociales. La recherche en sciences humaines et sociales de ce partenariat couvre un éventail assez large de disciplines : archéologie, littérature et philosophie, linguistique, géographie et économie des territoires, sciences des données.

  • Archéologie : les recherches en archéologie et histoire des sociétés de la France méridionale et de Méditerranée, de la Préhistoire au Moyen Âge, accordent une attention particulière aux interactions Hommes/milieux, à l’archéologie du Sud de la France, aux techniques de production protohistoriques, antiques et médiévales et à l’étude de l’Égypte ancienne. Elles s’appuient sur des plateformes techniques consacrées à l’archéozoologie, l’archéobotanique, la céramologie, la sédimentologie, l’archéologie spatiale et la 3D, mais aussi sur des outils informatiques développés en interne (dictionnaire de l’égyptien ancien, système d’information archéologique).
     
  • Littérature et philosophie : le cœur de cible des recherches en littérature, arts, philosophie et histoire des idées sur la première modernité européenne est la Renaissance, l’âge classique et les lumières, ainsi que leurs réceptions et leurs héritages à l'époque contemporaine dans la théorie politique la littérature ou encore le spectacle vivant.
     
  • Linguistique : historiquement ancrées en analyse du discours, les recherches en linguistique se sont ouvertes au domaine des interactions verbales, et elles portent aujourd’hui sur le traitement linguistique et phonétique des corpus ainsi que sur les fonctionnements et dysfonctionnements de la parole (productions orales d’enfants et d’adultes, présentant ou non un trouble du langage et/ou un handicap, ainsi que sur les dysfonctionnements langagiers dans la conversation).
     
  • Géographie et l’économie des territoires : ces recherches se positionnent, dans une perspective internationalisée, sur des enjeux de recherche et des questions de société structurés autour de la question du développement : ruralités (systèmes d’activité, systèmes alimentaires, agro écologie) ; environnement et changement climatique (énergie, ressources notamment l'eau) ; construction d’alternatives (développement, éducation, travail) ; mobilités et circulations.
     
  • Science des données : ces recherches visent à extraire de la connaissance d’ensembles de données en s'appuyant sur des concepts issus des mathématiques, de la statistique et de l'informatique. Dans ce contexte, des thématiques de recherche telles que la modélisation, l'apprentissage ou la visualisation constituent des axes ayant des applications dans une grande variété de domaines, notamment les sciences humaines et sociales, la santé ou l'environnement.

Afin d’assurer le suivi du partenariat, tant sur le plan stratégique que sur le plan opérationnel, la convention prévoit la constitution d’un comité d’orientation et de suivi. L’activité contractuelle fera l’objet de bilans partagés réguliers. Le mandataire unique de valorisation ainsi que le gestionnaire des contrats sont définis dans cette convention suite à une négociation guidée par un obje