Présidentielle 2022 : un questionnaire pour comprendre comment s’informent les Françaises et Français
Comment s’informent les futurs électeurs et électrices à la présidentielle 2022 ? À quels réseaux d’information et d’influence sont-ils exposés pendant la campagne ? Comment et auprès de quelles populations des sources peu fiables se diffusent-elles ? Certains types de médias comme la presse régionale sont-ils moins concurrencés que d’autres par les sources alternatives diffusées par des collectifs de citoyens et de citoyennes ? Ces questions motivent une enquête de chercheurs et chercheuses en sciences sociales, du CNRS et de l’Université Toulouse III – Paul Sabatier1 , intéressés par la manière dont Internet et les réseaux sociaux ont changé nos manières de nous tenir informés, en particulier sur des sujets politiques. Le questionnaire principal, ouvert jusqu’au 9 avril et qui dure une vingtaine de minutes, s’adresse à toutes les personnes majeures de nationalité française, qu’elles vivent en France (métropole ou DOM) ou à l’étranger. Les questions portent sur le profil sociologique et les orientations politiques, sur les manières de s’informer et de partager des informations avec son entourage. Dans le cadre de cette enquête, les scientifiques proposent un autre questionnaire aux administrateurs de pages politiques sur Facebook et vont aussi analyser des corpus de messages postés sur Twitter, Facebook et Instagram. En croisant ces données sociologiques et numériques, ils espèrent mieux comprendre la place des réseaux numériques et de l’entourage dans le lien à l’information et aux sujets politiques ainsi que dans l’exposition aux fake news.
Les réponses à cette enquête resteront strictement confidentielles et anonymes, seront stockées sur un serveur sécurisé du CNRS et uniquement accessibles aux scientifiques menant cette étude.
- 1L’équipe comprend des chercheurs et chercheuses du Laboratoire interdisciplinaire solidarités, sociétés, territoires (CNRS/Université Toulouse 2 Jean Jaurès) et du Laboratoire d’études et de recherches appliquées en sciences sociales (Université Toulouse III – Paul Sabatier).